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 Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew]

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Matthew Lewis
Matthew Lewis
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Nov - 4:03

    Hésitation. Nom féminin, action d'hésiter, de douter. Synonymes : Doute, flottement, indécision, indétermination, irrésolution, perplexité, réticence, scrupule, timidité. Voilà un mot de plus qui rentre officiellement dans mon vocabulaire. J'hésite ! Je n'ai jamais hésité de toute ma vie. JAMAIS ! J'étais toujours sûr de ce que je faisais, TOUJOURS ! Je n'ai jamais douter, jamais été indécis, indéterminé ! Perplexe ! RÉTICENT ! TIMIDE ! Tous ces trucs, tous ces synonymes du mot hésitation... Ils ne m'ont jamais toucher ! Jusque là. Me voilà dans une position ou ce mot a neuf synonyme me perturbe. Tiens, qui veut la définition de perturbé ? Deux pour le prix d'une. Perturbé, synonyme : Agité, bouleversé, brouillé, chahuté, commotionné, dérangé, déséquilibré, désorganisé, détraqué, ébranlé, embrouillé, tourneboulé, traumatisé, troublé... Quatorze synonymes. Ca fait beaucoup ! Héé. J'ai jamais été agité. BOULEVERSÉ, brouillé ! Chahuté ? N'importe quoi ! Commotionné ? Hein ? C'est quoi ce mot ? Dérangé ? Non ! Déséquilibré ? Jamais ! Désorganisé ? C'est pas mon genre ! Détraqué..? Non bon, juste un peu. Ébranlé ? Non. Ca va pas ou quoi ?! Embrouillé... A part aujourd'hui, non ! Tourneboulé..? Hein ? C'est quoi ce mot ? Je le connais pas moi. Outch, mon intelligence en prend un coup. Traumatisé... Maintenant, oui. Troublé... Aussi. Bon. Je vous ai donnez un cours de français, vous êtes content ? Pfffff. Je lui réponds quoi ? Je lui dis quoi ? Je suis sûr qu'il va me poser une question ! Me demander pourquoi j'hésite ! Pourquoi je ne veux pas. Si c'est lui le problème, ou autre. Ou est le problème ! Jun doit se demander ca. Et bien, je ne sais pas, ou il est, le problème. Je ne suis peut-être pas prêt. Je suis peut-être... timide ? J'ai déjà apprit pas mal de chose sur moi aujourd'hui, il manquerait plus que je m'apprenne que je suis un grand timide ! Il y a donc deux facettes de Matthew Lewis ? HONTEUX ! J'ai honte depuis le début, depuis que je suis arriver dans ce placard. J'étais sûr que ca allait mal tourner ce truc... J'apprends une tonne de chose sur moi, pas toujours agréable a l'écoute. Pfff que faire ? Puis... Qui ne tente rien a rien ? Pourquoi je ne le laisse pas faire ? J'ai si peur que ca ? Je me fais peur à moi-même. C'est consternant. Je me demande bien ce que Jun ressent, s'il en a vraiment envie, il doit être déçu. Je ne veux pas le décevoir moi ! Pas dès un premier jour de couple, décevoir son compagnon... Il n'y a pas pire que ca ! Je sais que derrière tous ces sourires, se cache une petite, voir une grande déception. Je rêve, ou je plains Jun ? En même temps, a sa place... J'aurais déjà fait des choses sans son consentement. Même si c'est ce qu'il a commencer a faire... Mon coeur, ma tête et mon corps ne me disent pas la même chose. Suis-je dérangé ? Je pense. Dès que je sors de ce placard a balais pleins de poussière, je vais voir le psychologue. Mmmh... Revenons au présent. Je dis a Jun, enfin, lui réponds, que je suis hésitant et lui confirme que ce n'est pas parce que ca ne me plait pas. Ses joues se teintent, encore une fois, je souris... Je ne m'attendais pas vraiment a cette réaction, je pensais plutôt qu'il allait me sauter dessus comme un félin affamé. Mais non, rien... Pour le moment. Il articula quelques mots, qui formèrent une question. Une question que je redoutais.

    « Hésitant… ? Puis-je savoir ce qui te fait hésiter… ? »
    « Ce qui me fait hésité ?... »

    Je ne continua pas, étant attiré par sa casquette, que j'otais de sa tête avec grâce, pour l'envoyer a l'autre bout de la salle. Je le voyais très rarement sans casquette et il était tellement mignon sans... Il me faisait encore plus d'effet. Je souriais en cette vision, et me sentais puissant d'avoir résusit a faire une telle chose. La casquette, les bonnets de Jun, personne, même sa soeur n'arrivait a les enlevés de sa tête. C'était un peu comme un exploit que je venais de faire, mais un exploit qui ne fut pas partager par mon conjoint. Il devenait, rouge, rouge de quoi ? Il était gêné ? Il..? Je ne comprends pas, ce n'est qu'une casquette après tout. Des bouts de tissus, que l'on met pour faire joli. Pourquoi était t il si rougeâtre ? J'avais fait quelques chose de mal ? Mais c'était trop tard. J'étais sur le point de la jeté a l'autre bout, perché sur les cartons.

    « Ma…Matthew ! Rends-moi ma casquette ! Je… »

    Il ? Trop tard. Je lancais la fameuse casquette, et elle se posa sur une pile de carton assez haute. Il m'avait tendu les mains, mais je ne lui avais pas rendu. Je voulais jouer... Le taquiner ! Mais, je ne comprenais pas trop pourquoi il se sentait si mal... Je lui lança, assez confiant, comme si je ne faisais pas attention a son humeur, qu'il était aussi très mignon, sans quelque chose sur le crâne... Jun s'approcha de moi, toujours aussi rougissant, en me disant d'une voix tremblante.

    « Je… Tu… Ma casquette ! Je… je suis pas du tout mignon sans ! »

    Roooh.. Il est pas marrant. Il est mignon, dans n'importe quel cas.. Pour le détendre, j'approchai mon visage du sien, et déposa un doux baiser sur ses lèvres, par la suite, j'ébouriffe ses cheveux, puis lui dit d'une voix provocante, pour jouer encore et encore.

    « Au fait, je n'ai pas répondu a ta question... » On aurait dit, que je voulais changer de sujet. Je me racla la gorge, puis plongea mes prunelles dans les siennes. « J'hésite, car moi, comparé a toi... Je ne suis pas passé a l'acte. »

    J'avais beau avoir une voix confiance a souhait, j'étais extrêmement gêné de lui faire part de ca. Je détourna mon regard du sien pour poser les yeux sur mon raton laveur, et je lui montra la casquette du doigt. Le petit animal hocha la tête, puis partit escalader les cartons pour aller chercher le bien de Jun. Il descendit de la grande pile, puis me sauta sur l'épaule. Je pris la casquette de ses petites pattes, et l'enfonça sur la crâne de Jun, en le regardant toujours avec un air confiant, alors que je ne l'étais pas du tout.

    « Tiens, ta casquette, darling. »

    Hrm. Maintenant qu'il a sa casquette, je peut craindre le pire, si j'ai bien comprit ? Il n'avait pas l'air très tranquille sans elle, et, c'est comme si, nous avions inverser les rôles un court instant. Je trouvais, peu a peu, tous les points faible de Jun... Que je ne connaissais pas tant que ca, au final. Peut-être que nous devons réapprendre a nous connaître, certaine pensées que nous avons l'un pour l'autre ne sont certainement pas toutes justes. Nous avons bien des choses cachés, que l'autre ne sait pas. Comme... Nos phobies ? Car personne n'a peur de rien. (QUE DIS-JE ?! Sacrifice ! L'amour ne me réussit pas.) Parler de nos conquêtes ? Je ne sais pas, mais il n'est pas possible que nous nous connaissions par coeur. Je regardais Jun remettre sa casquette comme il le fallait, puis regagner sa confiance, petit à petit. Je souriais a cette vue adorable, et fit un clin d'oeil a mon raton laveur, qui repartit dans mon sac, pour dormir comme il le faisait si bien avant que je ne le réveille.

    « Je voulais juste te taquiner. »

    J'étouffais un petit rire, puis mit mes bras derrière ma tête, caler contre le meuble qui me servait d'appui depuis maintenant assez longtemps. Quoi ? Comment ca je ne sais pas ce que je veux ? Je le taquinais juste, le voir, si faible... C'était tout de même agréable. Ah ! Mais vous ne parlez pas de ca ? Oh. Il peut me faire ce qu'il veut, tant qu'il n'est pas déçu, vexer, ou mal... Je veux son bien avant tout. Je suis a lui... Je le laisse faire, en toute confiance. Du moins, je crois !
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Jun McStree
Jun McStree
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Nov - 2:21

    Je lui avais demandé, pourquoi il hésitait. C’était une question qui trottinait dans ma tête depuis qu’il m’en avait fait part. J’avais peur. J’étais déçu. Pourquoi hésitait-il ? Même s’il m’avait dit que ça ne lui déplaisait pas… j’avais peur que c’était à cause de ça. Non… je lui faisais totalement confiance. Là, maintenant, tout de suite, je crois bien que c’était à moi-même, que je ne faisais pas confiance. Je commençais même à douter de mes connaissances. Rah ! Comment est-ce que ça se pouvait ? Je n’avais jamais douté. Je me savais compétant. Surtout sur ce genre de sujets… mais bon… là, c’était comme si… on venait de me lancer une pierre en pleine tête. Je ne m’en remis pas. Je le regardais, lui lançais un regard légèrement bouleversé. Ah. Il n’y avait que lui pour me rendre comme ça. J’avais peur de lui faire mal. Alors que… tout ce que je voulais, c’était le contraire, lui faire plaisir et lui en donner. Je me fichais de moi-même. Il n’y avait que lui qui m’importait… enfin, presque. Je resterais dominant ! Même si l’être lui ferait plaisir… ! Quoi que… herm… Arrêtez de me faire douter ! J’ai toujours été dominant ! Je… rah ! Et puis voilà ! (Ç’en devient presque un monologue …) Je soupire, probablement exaspéré par toutes ces pensées passagères. Il était si important pour moi ? Au point d’arriver à me refaire contourner ce sujet que j’avais toujours dit clos. Je détestais ça. Même si je savais que dans un couple, il fallait forcément tout essayer. Enfin, c’est normal … GROAH ! Stop ! Stop ! Stop ! Arrêtez ! Ma tête va exploser à force de trop réfléchir ! Et ce, même si je suis très sérieux de nature ! N’oublions pas que je suis un humain après tout ! (Et même, parfait ! Quoi que… maintenant, vu tout ce qui se passe, on aurait du mal à y croire.) Je faisais rêver tout le monde. Comment pourrais-je… douter ? Encore ? Et rien que pour lui ? Je me sens impuissant. Et ça, c’est bien moi qui le dis ! Haha ! Oui, JERRY. JE RIS ! Je rougis ! JE ROUGIS ! Non ! Stop ! Maintenant ! Pourquoi je me mets à rougir au juste ?! Je n’ai pas à être gêné ! Il n’a rien fait ! Rien dit ! C’est comme ça ! Quand je pense aux choses de ce genre, je me sens obligé de rougir ! Tête de débile ! Arrête de rougir ! Je me claquerais bien, tiens ! Qu’on me fasse autant d’effet… ça devrait être interdit. On ne m’avait jamais fait rougir auparavant. Même dans mes anciens couples, j’avais toujours été insensible, sadique… ERF. Et là, je m’offrais à lui, à découvert, tel un agneau ! J’ai peur… je me fais peur ! Je m’insupporte ! Je ne me reconnais même pas ! Humph ! Je rougissais encore… mais TÊTE Jun ! Sérieusement… TÊTE ! Vas te caaacher ! T’as plus que ça à faire maintenant. Allé, vas te mettre un carton sur la face. Vas te la voiler, comme tu l’as toujours si bien fait !! ...Tiens, il étire ses lèvres. Je le regarde, imitant cette action à mon tour, inconsciemment, c’était comme si son sourire m’incitait à lui répondre. C’était… terrible. Puissant… beaucoup trop puissant pour moi. Il commença à répondre à ma question, gardant cet air angélique. Ce visage avait le don de… me rendre vulnérable. Sans même le savoir, il le faisait si bien… et tant mieux, s’il ne s’en rendait pas compte, c’était bien mieux comme ça. Le connaissant, il en tirerait profit, à coup sûr. Matthew… je le connais si bien…

    « Ce qui me fait hésité ?... »

    Oui… ? Qu’est-ce qu’il te fait hésiter ? Dis-moi tout… je tends l’oreille, fortement intéressé, et j’avais réussi à regagner mon calme, et mon sérieux. Il s’était arrêté, bien décidé à ne pas continuer cette phrase qui m’était tellement importante. J’étais tellement absorbé par sa phrase, qu’il réussi à m’ôter de la tête ma fabuleuse, ma merveilleuse, mon indispensable casquette ! Personne ! JAMAIS personne n’avait réussi à me l’enlever ! Tout simplement parce que j’y faisais tout le temps attention ! Et là… il m’avait prit en traître ! Pourquoi il ne fallait pas me l’enlever… ? Et puis… voulez-vous vraiment le savoir ? …Sans celle-ci, je suis inoffensif, je n’ai plus confiance en moi… je suis… je… j’ai même plus envie d’en parler ! Ça ne servira à rien ! Et voilà ! Je fronçais les sourcils, totalement gêné, rouge comme un pivoine, le suppliant de me rendre ma casquette. Il m’avait dit que j’étais mignon sans elle ! Mais ! Je n’y croyais pas une seconde ! Je ne l’étais pas ! Je… J’étais complètement déboussolé ! Il n’avait pas le droit ! S’il te plait, joue pas à ça avec moi. Je ne me sens pas bien. Depuis le début, tu remarques mes points faibles. Et j’ai bien peur qu’un jour, tu en fasses usage. …Rah… je la vois déjà venir. Et si ça se trouve… ce jour arrivera bien plus vite que je ne le pense… j’ai peur… très peur… Qu’est-ce qu’il serait capable de faire… ? Ou plutôt… de me faire ? Il l’avait lancée à l’autre bout de la « pièce ». J’étais fini… totalement… mort… de trouille. Tiens… Il rapproche son visage du mien… Hiii ?! Qu’est-ce qu’il va faire ?! Je fermais brutalement mes yeux. Puis… je fus assez surpris. Il ne déposa qu’un simple baiser sur mes lèvres. Quelque chose de doux et sucré. Rah… si seulement j’avais eut ma casquette sur la tête… je l’aurais… je l’aurais… Rah ! Mais je ne l’ai pas ! Alors de toutes manières, je ne l’aurais pas fait ! Alors je ne vois pas l’utilité de vous le dire ! Il ose ébouriffer mes cheveux, je ne réagis pas. MES CHEVEUX ! Je bouillonnais intérieurement. Une fois qu’il eut fini, je remis rapidement et timidement mes cheveux en place. L’écoutant proclamer, d’une voix bien plus que provocante, je dirais.

    « Au fait, je n'ai pas répondu a ta question... »

    Je levais doucement mon regard. Il allait enfin répondre à ma question ? Mes rougeurs disparaissaient doucement. Je l’écoutais attentivement, comme je ne l’avais jamais fait. Je savais que cette fois, il allait me le confier. Me dire le pourquoi. Il se racla la gorge, air gêné et boudeur à la fois. Enfonçant son regard dans le mien. C’était comme si la nuit rencontrait le jour. Un moment inoubliable, charmeur, tel un lever de soleil. Oui… c’était exactement cette image que j’avais…

    « J'hésite, car moi, comparé a toi... Je ne suis pas passé a l'acte. »

    ….

    « Heh ? »

    Réaction immédiate. Alors ça… pour tout vous dire, je ne m’y attendais pas. Il… ne l’avait jamais… fait ? NON ?! Pas possible ?! Il… il plaisante ?! Ah, ça, pour être choqué, je l’étais. J’avais toujours crût qu’il l’avait fait bien avant moi. Car… il faut dire… il n’a pas une tête de puceau. Et… il a eut pas mal de relations tout de même… c’est là que je m’aperçu qu’il était… plutôt différent de moi. Je ne perdais jamais de temps. J’affichais une mine vraiment… NIAISE sur mon visage. C’était alarmant. C’était comme si on venait de me dire une absurdité, et que je restais sur le cul. En fait… c’était le cas. Mais, je n’avais pas envie de rire. Pas du tout même. Il ordonna à son raton laveur d’aller chercher ma casquette. Il accoura à cette dernière, l’attrapa, et sauta sur l’épaule de mon Matthew. Ce dernier reprit d’ailleurs la casquette des pattes de son ami, puis me l’enfonça sur le crâne.

    « Tiens, ta casquette, darling. »

    Humph. Il pouvait encore faire de l’humour, après ce qu’il venait de me dire ?! Je remis rapidement ma casquette en place, toujours sous le choc. C’est l’émotion… l’émotion je vous dis… ! Rien d’autre ! Son raton laveur repartit dans le sac, reprendre sa sieste qu’il avait bien entamée. Je le regarde. Il m’avoue…

    « Je voulais juste te taquiner. »

    Me taquiner… Ah, ça… il avait bien réussi, en effet. Je le vis se caler contre un meuble, comme il avait déjà fait. C’était comme si je revivais cette scène… Ma casquette sur la tête, j’avais repris toute confiance. Je claquais soudainement mes mains contre le meuble, l’entourant de mes bras, je lui faisant face. Je le regardais, regard toujours embrouillé, je lui demandais.

    « Tu plaisantes ? Non… ? »

    C’était comme si… je ne pouvais le croire. J’étais vraiment sous le choc. Mais finalement… au fond, j’étais plutôt heureux. Heureux d’être le premier pour lui… je souris narquoisement, capturant soudainement ses lèvres, forçant l’entrée pour faufiler ma langue à l’intérieur. Elles se taquinèrent longuement. Nos salives se mélangeaient. Certains trouvaient cela dégueulasse, moi… j’aimais bien. Une fois le baiser terminé, je lui mordillais tendrement sa lèvre inférieure, lui avouant, sourire taquin aux lèvres.

    « Dans ce cas… j’attendrais. Du moins… je ferais cet effort… pour toi. »

    Oui, je n’aurais jamais fait ça. Jamais. Je n’aurais eut aucune pitié. Quoi que, c’en était même pas avec lui. Je… compatissais. Moi… ma première fois n’avait pas été hésitante, je ne comprenais pas spécialement… mais bon… Je lui souriais doucement. Je l’aimais. Oui… à m’en rendre dingue, à me faire du mal. A oublier le délicieux plaisir que je pratiquais régulièrement. S’il lui fallait du temps… j’attendrais. Je ne voulais pas le voir mal… et encore moins le voir pleurer. Je veux qu’il soit heureux. Heureux en ma présence, heureux d’être avec moi… C’était simple. Je soupirais un grand coup, transformant mon sourire doux en quelque chose de triste.

    « Je suis désolé… »

    Je baissais doucement mon regard. Rougissant, caressant doucement son torse.

    « Désolé que tu ne sois pas mon premier… J’aurais tant aimé… qu’on découvre ensemble… »

    Je descendais petit à petit ma main, osant une caresse. Le regardant intensément. Puis, je lui dis, tout sourire.

    « Je saurais te combler… je ne te décevrais pas. Je n’en ai pas le droit. Ta première fois sera tout simplement parfaite… »
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Matthew Lewis
Matthew Lewis
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Nov - 6:34

    Je ne sais pas a quelle réaction m'attendre de sa part. Des moqueries ? Surprise ? Rire ? Je ne sais pas trop. Jun serait capable de se moquer de moi, comme de me rassurer. De ne pas me croire, ou de dire qu'il s'en doutait... J'ai un peu peur de sa réaction, vu que toutes ces réactions sont imprévisibles. Bizarrement, je pensais que ce serait des moqueries qui pleuvrait, car c'est vraiment de lui. Mais maintenant que nous sommes ensemble, peut-être que ce ne sera pas la même chose. Enfin, je dis ca, je dis rien. Jun est bien une personne imprévisible, et lunatique. On ne sait jamais trop sur quel pied danser avec lui. Un peu comme avec moi, mais... Moins. On va dire qu'avec les personnes que j'apprécie, même s'il ne sont pas nombreux, je suis un tout petit peu plus sympathique qu'avec mes « faux amis » avec qui je suis un pur acteur. Mais lui, personne qu'il aime, ou non, il restera le même... Du moins, c'est ce que j'ai pu constater. Je racle ma gorge, le regarde dans les yeux comme si je n'avais pas peur, puis avoue malgré moi. Silence immédiat. Décidément, des silences, il y en aura eu. Beaucoup. Énormément. Nous nous serons beaucoup découvert dans ce placard. Beaucoup de choses ont été dites entre ces murs. Et ces paroles n'en ressortirons jamais... Heureusement pour moi ! Si des commères venaient a apprendre que je suis encore puceau, je n'imagine pas les moqueries qui pleuvrait sur ma personne. Combien de fois me suis-je vanter de mes exploits sexuels imaginaires ? Je ne les comptes même plus. Il ne faudrait pas que les murs de ce placard se mettent a parler. Ni même les balais ! Ou encore les cartons. Ou ce meuble sur lequel je suis appuyer depuis longtemps. Alors que la sonnerie retentit pour signaler l'arrêt d'un cours, je vois les yeux de Jun exprimés une... Énorme surprise. Quoi ? Enfin voyons... Lui qui se vantait très souvent de m'avoir a l'oeil et de me connaître sur le bout des doigts... Ne serait-il pas choqué par ce que je viens d'avouer a contre-coeur ? Effectivement, si j'aurais pu garder ca pour moi... Mais, dans un couple il ne doit pas y avoir de secret après tout. Autant qu'il sache ca, qu'on en parle, puis oublie a tout jamais. Même si a mon avis, vu la tête qu'il tire, il n'est pas prêt d'oublier. N'empêche, il vient de s'en prendre un sacré coup, le petit Jun. Complètement sous le choque hein. Je joue si bien la comédie ? Hrmm.. Bien sûr quelle question. Je peux vraiment faire gober tout a n'importe qui. Et a mon avis, s'il a crut ca, c'est certainement a cause de mes conquêtes qui sont aussi devenus les siennes. Je les embobinait, les assurait qu'il s'était passer quelque chose, alors que je les touchais a peine. Et elles, ou ils, étaient tellement sous le charme de ma personne, et ils pensaient du plus profond de leurs âmes, avoir fait des choses avec moi. C'était tout de même marrant de les voir aussi sûr d'eux, alors que rien ne c'était réellement passer. Et dire que j'ai fait croire a tous mes ex ce genre de chose. Ne suis-je pas fort ? Oh oui, très. (il pleut des fleurs !) Je ne compte plus le nombre de personnes qui ont gobés ca. Sachant que j'avais entre trois et cinq personnes en même temps, et que les relations ne durait pas plus d'un mois, j'ai embobiner énormément de gens. Aaah. Matthew, Matthew, Matthew... C'est fini tout ca. Je ne peux plus faire ce genre de chose, même si je n'aime pas la fidélité, il va falloir évité de blessé ta nouvelle et VÉRITABLE conquête. Quand les sentiments y sont, cela ne doit pas être totalement la même chose. C'est a voir... Hrm. Revenons a Jun qui est dans un état de choque que je n'ai jamais vu avant. Ses lèvres s'ouvrent, et sa gorge laisse échappé un petit son.

    « Heh ? »

    Ben quoi ? C'est si choquant ? Roh quand même ! Tant que ca ? Rien qu'à voir sa tête, on dirait que c'est... C'est le choque du siècle quoi ! Hrm. Mon raton laveur vient me rendre sa casquette, que j'enfonce sur son crâne tout sourire, lui parlant tendrement comme si je ne faisais plus attention a ma phrase précédente. J'enchaîne en lui disant sur le même ton que ce n'était que de la pure taquinerie. Son regard est rivé sur moi, toujours avec la même émotion dessiner dessus. Il ne s'en remet pas ou je rêve ? Je me cale un peu plus confortablement sur le meuble derrière moi, attache au passage deux ou trois boutons de ma chemise, regard complètement embrouiller, il me dit.

    « Tu plaisantes ? Non… ? »
    « J'ai l'air de plaisanter ? »

    Mauvaise réplique Matthew. Vu le sourire qui s'affiche sur ton visage tu peux très bien te foutre de Jun... Mais ce n'était réellement pas le cas. C'était la pure vérité ! La pure, la dure ! La seule, l'unique. Malgré cette mauvaise réplique, Jun avait l'air ce que j'avais dit. Apparemment ! Je ne suis pas dans sa tête, mais j'étais presque sûr qu'il avait enfin comprit que je ne rigolais pas. Que c'était sérieux. Même si la mine que j'affichais n'allait pas du tout avec ce que je disais... Je préférais prendre ca avec le sourire. En fait, ce qui me faisait le plus sourire dans cet histoire, c'était le visage innocemment étonné de Jun. C'était une vue adorable, que j'avais sous les yeux. Cette bouille... Rah ! Il était tout simplement mignon. Mais, cette mine qui me plaisait tant, disparu pour laisser place a un sourire narquois. Jun s'approcha m'embrassant passionnément, glissant doucement sa langue dans ma bouche... Elles se mêlèrent l'une a l'autre un long moment. J'aurais pu rester ainsi pendant un laps de temps indéterminé. J'aimais ce genre de contact avec lui... Une fois terminé, il me mordilla la lèvre inférieure, me disant avec un sourire taquin.

    « Dans ce cas… j’attendrais. Du moins… je ferais cet effort… pour toi. »

    Jun..Faire ca ? Mon dieu. Avait-il de la fièvre ? Ou alors... M'aimait-il vraiment ? Au point de faire l'effort qu'il n'avait JAMAIS fait ? Je souris tendrement a ces paroles qu'il vient de me dire, regardant son sourire s'abaisser, se transformer peu à peu, en de la tristesse. Mon sourire s'efface aussi, prenant une mine neutre, avec une pointe d'inquiétude.

    « Je suis désolé… »

    Allons allons, que se passe-t-il encore ? J'avais du mal a saisir pourquoi il s'excusait si soudainement. Je le laissa s'exprimer par la suite, regardant son visage se baisser, et apercevant quelques rougissements.

    « Désolé que tu ne sois pas mon premier… J’aurais tant aimé… qu’on découvre ensemble… »

    ...Le vide total. Ou ca ? Dans ma tête. Les paroles aurait pu être réconfortante, mais ce n'était pas cet effet que je ressentis. Au contraire, j'étais... Enervé ? Je bouillonnais intérieurement. Pourtant, ce qu'il venait de me dire était d'une voix rassurante, douce. Mais non. De la rage montait a moi. De la haine. Et beaucoup de jalousie. Aucun sourire. Aucune paroles, du moins pour le moment. J'essayais de contenir ma colère, et la laisser intérieur. Ce n'était pas le moment de crier, de se disputer après tant d'aveux, et de moments aussi tendres. Mais j'étais contrarié par ces dernières paroles. Voulant le poussé, lui dire que j'avais du mal a accepter, que.. Que voilà ! Le premier ne soit pas moi. Oui, c'est de la jalousie. De plus, ce n'est pas la première place qui m'agace, mais c'est de savoir que je suis certainement sa centième, (voir plus) conquêtes a le faire avec lui. Je suis un parmi tant d'autres, et c'était plus ca qui m'agaçait, qu'autre chose. Même s'il faut avouer, que j'avais une haine particulière, envers la toute première personne qui a eut cette expérience avec lui. Son regard s'intensifie, sa main descend, et il continue a me dire...

    « Je saurais te combler… je ne te décevrais pas. Je n’en ai pas le droit. Ta première fois sera tout simplement parfaite… »

    BLABLABLA. Ouais ouais !... ouais... Rah. C'est tellement mignon ce que tu me dis, Jun ! Mais fait ce que tu veux. Je t'en prie, je te vois, tu en meurs d'envie. Mais... Mais. Non ! Je suis ton 5474685748965465 ! Je l'accepte pas. J'ai excessivement de mal du moins. Je soupire, gardant toujours cette mine neutre, entre la tristesse et la colère, et lui dit d'une voix dépourvue d'expression.

    « Mmmh... Si tu le dis. »

    C'était méchant. Mal placé. Je vais le vexé, il va se sentir mal. Autant lui dire la vérité, au lieu de lui cacher cette jalousie qui me ronge... L'insatisfaction que je ressens commence a se dessiner sur mon visage, et a se faire entendre dans ma voix, quand je lui avoue avec quelques rougissements de honte sur mes joues...

    « Mais ca me gêne. Je dois être... Ta millième conquête. Je suis un parmi tant d'autre. En fait, j'envie la personne qui a eut la chance de faire sa première fois avec toi. »

    Voilà qui est fait. Une voix plus ou moins expressive, un regard porté vers le mur pour ne pas le regarder dans les yeux et avoir sa réaction en live. Un air mécontent expressif, et légèrement exagéré. Aucun bégaiement. Parfait ! Sauf que je me demandais bien ce qu'il allait répondre. Il n'y avait pas beaucoup de choix. Soit il allait mal le prendre, et être aussi mécontent que moi, soit... Il révélerait encore une fois, sa sensibilité et là, ce serait tout autre chose. Réalisant a peine l'aveu que je venais de faire, mes rougissements s'intensifient, gonfle mes joues, continuant de regarder dans une autre direction, avec toujours le même air boudeur... J'ajoute a mes précédentes paroles.

    « Mais ca, tu dois pas le comprendre. »

    Aller ! Enfonce-toi Matthew ! Tu vas lui faire encore plus de mal. C'est comme si mon cerveau et ma bouche se contredisait, que l'un essayait de rattraper l'autre, mais que cela échouait a chaque fois. Je ne voulais pas le blessé ! Mais je n'étais pas du genre a avoir ma langue dans ma poche...
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Jun McStree
Jun McStree
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Nov - 14:53

    Je me demandais s’il plaisantait. C’était une question qui prenait une place imposante dans mon esprit. C’était tellement inattendu, qu’il me sorte ça. En réalité, je n’en aurais jamais douté. Toutes ses conquêtes venaient vers moi, m’avouant qu’ils l’avaient fait avec lui. Hum… celui-là… il cachait bien son jeu. C’était malhonnête mais à la fois irrésistible. Ça me plaisait beaucoup. Beaucoup trop même… de découvrir tout cela, au fur à mesure. Qu’il me fasse confiance, au point de m’avouer des choses pareilles. C’était mignon. Qu’il détourne son regard, évite le mien, ayant peur de ma réaction… j’aimais ça. Sa timidité m’était révélée. Une chose que je n’avais jamais connue chez lui, auparavant. M’étais-je trompé sur son compte ? Serait-il au fond, quelqu’un de doux, sensible et timide ? Je l’ignorais. En fait, j’analysais tous ses moindres faits et gestes, et j’en tirais des conclusions. Moi… j’ignorais le comment je pouvais paraître face à lui. Peut-être que moi aussi, je lui montrais une autre forme de ma personnalité. Quelque chose de tendre. Une facette que personne n’aurait connue, et quand je dis personne, ce n’est même pas moi. Bon… il faut dire que la tête que je venais de tirer en entendant cette phrase n’était pas aussi attendue que cette dernière. J’avais l’air… niais. NIAIS ! NIAIIIIS ! Jun ! Avoir l’air NIAIS ! Vous vous en rendez compte ? Quelle honte. Vraiment ! Prendre cet air innocent sans même le vouloir ! Moi qui d’habitude est d’un tempérament sérieux ! Laissez-moi manger ma casquette tranquillement ! Ou bien me pendre ! Heureusement que je n’avais pas une glace en face de moi à ce moment-là. Je m’en serais voulu toute ma vie. Me voir… avec cette expression sur le visage… MON DIEU ! J’aurais piqué une crise, ou même… fait une crise cardiaque ! Quoi de pire que de se voir vulnérable ? Idiot ? NIAIS ?! En tous les cas, moi je ne peux le supporter. C’est PLUS fort que moi. Après avoir affiché cette mine, j’évacuais de ma frêle gorge, un son qui sortit presque sans même le vouloir. « Heh ? » Herm… ça voulait tout dire. Je venais de lui faire comprendre, qu’il venait de me lancer une enclume. Et que je n’en croyais pas mes oreilles. Vraiment… c’était la meilleure de toutes les vérités… Matthew… puceau. OH MY GOD. C’est tout ce que je trouve à en dire pour le moment. Son raton laveur le rejoint, lui rendant à la fois tendrement et amicalement ma casquette. Puis, je le vis arriver, puis, m’enfoncer ma casquette sur la tête. J’étais tellement sous le choc, que je n’avais même pas eut le réflexe de lui arracher des mains. Une fois qu’il eut lâcher ma casquette. Je la remis rapidement en place, coiffant machinalement mes cheveux par la même occasion. Il me parlait. Je l’écoutais attentivement. Mais me taisais, ne sachant que lui répondre. Puis, à l’arrivée de sa dernière phrase, lorsqu’il s’adossa contre le mur, je claquais une nouvelle fois mes mains contre le mur, autour de lui, le regard complètement à l’ouest, brouillé par une parole qui aurait pût paraître… simple… bien… Je lui demandais s’il plaisantait. Quoi que… j’en savais déjà la réponse. Il n’aurait jamais plaisanté sur ce genre de sujets. Disons qu’il serait plutôt du genre à se vanter de ses exploits. Se lancer des fleurs… vous savez, c’est tout un art ! Il me répondit au tic et au tac, comme s’il venait d’être vexé par la question que j’avais inconsciemment sortie de ma bouche.

    « J'ai l'air de plaisanter ? »

    Non ! Bien sûr que non ! Tu n’as pas l’air de plaisanter ! Pas du tout ! Je le sais ! Je ne sais même pas ce qu’il me prend de te demander une chose pareille ! Mais… j’étais tellement embrouillé. Mes nerfs arrivaient presque à se tordre. C’était… terrible. Je vois un sourire se dessiner petit à petit sur son visage. Quelque chose de doux, de rassurant. Je me calmais petit à petit. Soufflant un grand coup. Je me devais d’admettre la vérité. De le croire. Mon air étonné se retraça sous forme de sourire narquois. Puis, je me jetais sur lui, l’embrassant passionnément, glissant par la suite ma langue à l’intérieur. Le baiser terminé, je lui mordillai doucement les lèvres, lui avouant en gardant un sourire taquin aux lèvres, que je l’attendrais. Le temps qu’il fallait… enfin, je disais ça, parce que je m’en croyais capable. Mais… me connaissant. Je savais qu’à un moment où à un autre, j’allais briser cette promesse et lui sauter dessus… quoi que… je devais me retenir… pour lui. Pour Matthew ! Ok Jun ? T’as pas le droit de faire le con. Rah. Il est donc vrai que l’amour fait perdre la raison ? Et encore… la raison est un mot beaucoup trop faible. Je sentis mon sourire s’abaisser doucement. La gêne m’envahit, je m’excusais auprès de lui. Pourquoi ? Pourquoi je m’excusais ? Tout simplement parce que… je n’aurais pas eut le mérite, la chance, de partager ma première fois avec lui. Je lui dis, une pointe de tristesse présente dans le timbre de ma voix. Je m’en voulais réellement. Mais vous comprenez… lorsque l’on croit ne jamais rencontrer le véritable amour, on essaye d’oublier, et de prendre son pied auprès de personnes que l’on manipule, qu’on considère comme jouet. Et là… je crois que pour moi, c’était la première fois que je redoutais mes actes. Que d’habitude, je vantais, grand sourire aux lèvres. Je le regardais. Il ne semblait point être heureux de ce que je venais de dire. Après tout, je crois que je le comprenais. Mais… je ne voulais pas lui mentir. Enfin… il le savait certainement, que moi… comparé à lui… mes expériences avaient été réelles. Que je n’étais plus puceau depuis un bon moment déjà. Et c’est certain que tout ça… ça fait mal de se l’avouer. Même à moi-même. Rah… quel genre de rôle pourrais-je bien jouer dans ce couple ? Le mec insensible ? Tout le monde savait que dans l’histoire, le mec sensible, c’était moi. Que je pouvais me mettre à pleurer à n’importe quel moment ! Je caressais doucement son torse, descendant doucement ma main. Lui disant des paroles douces et comblantes. Ah oui… sa première fois sera parfaite. Et ça… je me le disais et répétais. Je ne le décevrais pas. Il semblait vexé. Hum… ce que je venais de lui dire n’avait donc pas apaisé sa colère… ? Je vois… je baissais doucement les yeux, subissant ses paroles.

    « Mmmh... Si tu le dis. »

    Ouille. Vraiment, ça fait mal. Je sentis un gros boum dans ma poitrine. Aïe. Je relève mes yeux, affrontant la mine insatisfaite de Matthew. Ahh… je vois. Je me devais de lui dire beaucoup plus de choses pour le calmer ? Je me rapproche doucement de lui, lui disant, sourire doux aux lèvres.

    « Oui, je le dis et le promet. »

    Promettre, encore et encore. Qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Je n’aurais jamais promis une telle chose, même en étant aussi fier que je le suis. Je le regardais, tournant légèrement mes prunelles dorées vers lui. Ses joues venaient de s’empourprer. Et il m’avouait.

    « Mais ca me gêne. Je dois être... Ta millième conquête. Je suis un parmi tant d'autre. En fait, j'envie la personne qui a eut la chance de faire sa première fois avec toi. »

    Oh… que dis-je : OHHHHH ! Je voyais clair ! Très clair ! Il était… jaloux ? JALOUX ! Mon sourire s’agrandit en analysant sa phrase. Un parmi tant d’autres… quelle genre de blague essayais-tu de me sortir, Matthew ? Je souriais niaisement… ENCORE ! Et il enviait la première personne avec qui je l’avais fait ! Mais… OHHH ! C’était trop OHHH ! Mignon !

    « Mais ca, tu dois pas le comprendre. »

    Outch. Deuxième paire de claques ! Deux pour le prix d’une ! Super… Je vis son regard éviter le mien. Raah… comment veux-tu que moi aussi, je boude si tu réagis comme cela à cause de tes propres paroles ? Je l’oblige une nouvelle fois à me regarder. Passant ma main sous son menton.

    « Ma millième conquête ? Dois-je les compter ? Parmi ces « autres », comme tu les appelles si bien. Combien j’en ai réellement aimé ? Aucun. Zéro. Tu es le seul qui m’importe. Je serais même capable d’effacer mes souvenirs pour être persuadé que ma première et réelle fois serait faite avec toi… »

    Je lui souriais. Ah… Matthew… Matthew… et encore Matthew ! Des Matthew de partout ! Un jour, il en pleuvra à la place des fleurs ! Je l’aimais… beaucoup… beaucoup trop. Ça en devenait presque dur à cacher. Je déplaçais ma main à sa nuque, le caressant tendrement.

    « Sache que… je t’aime. Comme je n’ai jamais aimé... »

    Je détournais doucement mon regard, rougissant déjà de la phrase que j’allais lui confier. Puis… je rapprochais mes lèvres de son oreille, tout sourire.

    « Et… tu sais… je n’ai jamais été pris… »

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Matthew Lewis
Matthew Lewis
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Nov - 16:20

    Énervé dites-vous ? Pire que ca ! Je suis... Dans un état inimaginable ! Il n'y a même pas de mot. Aucunes explications pour que quelqu'un comprenne ce que je ressens ! De la tristesse mélangé a de la colère. Un coeur qui se brise, des nerfs qui réagissent. L'envie de cogner dans quelque chose pour que le tout s'en aille, de pleurer un bon coup, pour que l'émotion parte. C'était exactement ce que je ressentais. Seulement, rien n'était possible a présent. Me lever pour bousculer les cartons aurait été trop brusque. Me mettre a pleurer est tout bonnement inimaginable. Non... Sérieusement ! Vous me voyez pleurer ? Pas moi. Je n'ai jamais verser une larme depuis je ne sais combien de temps ! Même si la, ca en vaut vraiment la peine, et qu'une boule dans ma gorge se forme. Rien ne coulera sur mes joues, tout coulera intérieurement. Je ne suis pas du genre a me laisser accaparé par la tristesse. Même si la, c'était principalement ca qui m'atteignait. C'est vrai quoi ! C'est un peu comme si j'avais attendu Jun, et que lui, avait filer a toute allure profiter des proies qu'il avait. Alors que moi je patientais pour le bon. Le bon, je l'ai maintenant. Mais, ce n'est pas le plus innocent et pur que j'ai connu. Non, c'est même le pire de tout ce lot. Un coureur de jupons, et bien d'autre synonymes qui ne me viennent pas en tête. C'est énervant, vexant, triste pour la personne que je suis. Je me sens nul d'avoir attendu sur ce coup ! Quoi ? La jalousie me rend fou ? Certainement. Mais j'ai tellement de mal a m'y faire. Mes joues sont toujours aussi gonflés, mon air toujours aussi boudeur... Mes sourcils, toujours aussi froncés. Et ma colère reste la même, et le restera certainement bien longtemps. La jalousie que j'éprouve m'a bien l'air dévastatrice. J'aimerais tuer la personne, le premier petit ami, ou petite amie de MON JUN. Le mien. A moi. Ceux qui a eu avant moi, je veux qui les oublies ! Les rayes de sa vie a tout jamais jamais jamais jamais. C'est déjà assez vexant comme ca, d'être un parmi d'autre. Oh que oui je le prends mal ! Oh que oui. J'ai l'impression d'être prit pour un con. Y a pas d'autre mot la... Je me sens nul, bête, idiot, et tant de mots qui vont avec... Mais ce n'est pas envers lui que je dois avoir une telle haine. Quoi que ! Si. Pffff. Je vais lui bouder, jusqu'à qu'il comprenne ! A moins qu'il n'est déjà comprit. Petit Jun est-il si perspicace que ca ? Ca ne m'étonnerais pas, tiens. Mais, s'il comprend, j'aimerais qu'il me donne un signe. Que je ne continue pas mes crises débiles a blanc. Qui doivent le faire souffrir. Si j'étais a sa place, ce ne serait pas pareil. Mais bon, il le tolère parce que c'est moi. Oui ! Moi. Matthew. Et qu'avec moi, tout est tolérable. (Comment ca m'arrêter ? Non mais ca va, un compliment ou deux de temps en temps, c'est pas grand chose, j'ai le droit ! Roh. Le droit a l'expression. Je m'égare ? Haem. Pas faux.) Enfin, voilà. Pourquoi j'ai l'impression d'être énormément incompris ? C'est pourtant normal d'éprouver ca. Si je n'étais pas jaloux comme ca, ca voudrait dire que je n'aime pas Jun. Car oui ! Je l'aime. A en mourir même. Donc, c'est pourquoi je persiste a dire, que SI JE CROIS LA PERSONNE EN QUESTION ELLE PASSERA A LA MOULINETTE. Bon, avant je l'embobinerais, ferais ami-ami. L'endormira avec un somnifère, puis l'attachera sur un lit, lui découpera tout ses membres, les hacheras avec amour, et je le jetterais dans une rivière. Je regarderais son corps... Enfin, bout de corps flotter. Et je me mettrais a rire comme c'est pas permit !... Oula. Mes délires sadiques m'emporte. Je pensais pourtant ne jamais dévoilé ce genre de fantasme malsain. Mais maintenant que c'est dit, vous savez ce qui attends a cette personne. Avant, il faut que je la croise, sache son nom... Son physique. Je vais jouer le journaliste avec mon petit Jun !... Non bon ! Pas maintenant Matthew, ce n'est pas tellement le moment. Alors que je viens de lui lancer en pleine figure une phrase un peu blessante, et il me répond... EN SOURIANT. Qu'essaye-t-il de faire ?! De me calmer ?! Ca ne marche pas. I'm sorry baby.

    « Oui, je le dis et le promet. »

    C'est bien. Promet donc darling. Promet, promet ! Fait une centaine de promesse. Mais la, rien ne me calmera. Rien du tout ! Dans mon élan, je commence a lui lancer un mini discours, tout en rougissant de honte. Lui balancer ca comme ca, c'était tout de même gênant, ne connaissant pas la réaction de ce dernier. Tant pis, c'est sortit, et du coeur en plus... J'explique plus ou moins ce que je ressens après tout. Liberté d'expressions... Plus en détails ? Et bien, je lui dis que ca me gêne, d'être une millième conquête, une personne qui se confond au autre, tout ca, tout ca. Des trucs de couples que je trouvais, il fut un temps (il y a trois heures) complètement débile. Enfin, je continue a trouver mes remarques, et nous même absurde. Mais que voulez-vous. Dieu a voulu que j'aime Jun. Et qu'il m'aime. Il a voulu de moi que je ressente quelque chose a son égard. Et quand Dieu veut quelque chose, il l'a ! La preuve. Me voila fou amoureux de Jun, et lui exprimant ma jalousie maladive qui m'envahit a ce moment même. Enchainant pour m'enfoncer un peu plus avec une phrase désagréable a laquelle j'aurais riposté méchamment a sa place... « Mais ca, tu dois pas comprendre. » Ben oui ! Il faut l'avouer. Tous ces ressentis qui me ronge, il ne les connait pas, puisqu'il n'a jamais été a ma place... Et je ne lui souhaite pas, car c'est bien désagréable. Réellement désagréable. Horriblement désagréable. Alors que mon regard continue de se porter vers le mur et les quelques balais appuyer dessus, je sens les mains chaudes de Jun prendre mon visage pour que je le regarde. Je me laisse faire, laissant toujours la même mine sur mon doux visage, et l'entend dire d'une voix que j'aime plus que tout.

    « Ma millième conquête ? Dois-je les compter ? Parmi ces « autres », comme tu les appelles si bien. Combien j’en ai réellement aimé ? Aucun. Zéro. Tu es le seul qui m’importe. Je serais même capable d’effacer mes souvenirs pour être persuadé que ma première et réelle fois serait faite avec toi… »

    Les comptés ? Tu n'aurais pas fini, en effet... Herm. Pour la suite, je... ja.. ji... joooo... ju ! Daaaaaa. Mais c'est adorable ce qu'il vient de me dire. Bon, même si je suis le seul AIMER dans tout le lot, je boude toujours autant. Puis, c'est dégueulasse de faire quelque chose avec quelqu'un, sans l'aimer. Enfin, je peux parler, mais je ne suis pas mieux de ce côté la. Oh, et la suite... C'est adorable, encore adorable ! Oh oui ! Fait ca Jun !.. Hrm. Je m'emporte, a nouveau. Lui demander de faire ca, c'est comme réclamer quelque chose. Je ne réclame rien !... Enfin, quoi que. Mais ! Rah ! Non. J'obtiens sans réclamer. Rien qu'avec le regard, j'obtiens TOUT ! Je me reprends, je me reprends, promis. Mais tout de même, c'est mignon ce qu'il vient de me faire part. C'est... Personne ne m'a jamais dit ca, c'est sûr, ca met du baume au coeur, ca me réchauffe. Ca apaise LEGEEEEEEEREMENT ma colère, ma tristesse. Mais je suis toujours autant sur les nerfs. Vraiment ! Jun et son sourire d'ange. Que je lui rends, d'ailleurs. Je sens ses mains passer dans ma nuque, caressant ma peau avec affection... il me dit.

    « Sache que… je t’aime. Comme je n’ai jamais aimé... »

    Colère et tristesse s'apaisent un peu, les nerfs redescendent, la boule se trouvant dans ma gorge ne me fait plus aussi mal qu'avant. Me voilà soulager, enfin plus ou moins. Car je ressens toujours ces.. choses ! Mais beaucoup moins fortement. Des rougissements se font voir sur mes joues, et je lâche a voix basse un petit "moi aussi" difficile a distinguer. Mes prunelles violacées ne regarde plus le visage de Jun, mais sont détournés dans une autre direction. L'ambiance d'avant se remet en place, et me revoilà gêné. J'ose a peine articuler un "Moi aussi je t'aime" un peu plus fort. Non, en fait, j'essaye, mais ca ne marche pas. Je laisse tomber, malgré mes essais, il doit savoir ce que je ressens, non ? Du moins, j'espère. Mes yeux aperçoivent Jun rougir a son tour. Voilà que mon attention se retourne sur lui, son regard est détourné, pour le moment. Il s'approche doucement, ses lèvres sont a quelques centimètres de mon oreille, et je l'entends me chuchoter avec une légère hésitation au départ, comme si c'était un secret a garder.

    « Et… tu sais… je n’ai jamais été pris… »

    ...............................................................................................................

    « Ah. »

    ..................................................................................................................Comment gêné Matthew comme jamais ? Leçon 1; appelez-vous Jun. Ce sera déjà un bon commencem.... BORDEL ! Je suis rouge. Je suis écarlate. Mon coeur bat a la chamade. Mes joues sont brulantes. Et je ne m'étonnerais même PAAAAAAAS si j'ai de la fièvre ! Et la seule chose que j'ai su articuler avec d'énorme gêne c'est.. "Ah" ? Vite ! Vite ! Il faut que je me rattrape ! Mais malheureusement, mes lèvres sont figés. Je n'ai pas une bouteille d'eau dans mon sac ? Pourquoi il m'a dit ca d'ailleurs ?! Il me fait de sacré avances là... Arrrrrgh. Pendant que je réfléchis pour trouver un moyen de faire disparaitre mes rougeurs qui ne passent pas du tout inaperçu, je tente de poursuivre avec une phrase plus constructive.

    « C... C... C'est d-d-d-es avances ? »

    Je tourne mon regard vers mon raton laveur, lui faisant un petit signe pour qu'il cherche s'il n'y a pas de bouteille d'eau dans mon sac. Mais l'animal ne trouve rien. Tant pis pour l'eau. Mais il me faut de l'air. Et même si la pièce est congelé, j'ai trop chaud. Et je ne vais pas me déshabiller ! Non. Je ne peux pas faire ca, vu de quoi nous parlons, cela va être assez déplacer... HRM. Et puis c'est quoi cette question Matthew ? C'est évident que ca en est. Enfin, je pense. Non ?

    « Enfin, quelle question... Je pense que ca en ait. Héhé. »

    Toujours a l'ouvrir quand il faut pas. Je deviens comme Jun. Je vais m'appeler... "Matthewquiparlequandilfautpas". Ca m'irait tellement bien. Tsss ! Et ce "Héhé" gêné, et débile a la fin. Y a des jours ou je ferais mieux de rester coucher ! Pour de bon ! J'écarte doucement Jun de moi, me faisait un peu d'air avec ma main discrètement. Mes yeux ? Et bien... Ils regardaient un peu en haut, en bas, a droite, a gauche. Partout ! Sauf la direction de Jun, a vrai dire. Je souris, bêtement, niaisement, comme si la situation m'amusait, alors que non. En fait, j'essayais de rester naturel, c'était bel et bien raté. Mon raton laveur continue a chercher dans mon sac, car comme son maitre, la petite bête est persévérante, pendant cela, j'enchaine avec encore une phrase. Pour mon plus grand désarroi. Que vais-je dire ?

    « Jeeeeee... »

    Ok Matthew. Bien, ou bien ? J'essaye de regagner confiance en moi, même si je crains que ce ne soit peine perdue, puis m'approche de Jun, que j'avais récemment écarter de moi pour avoir un peu plus de fraîcheur, et a mon tour décide de le faire rougir. Si j'y arrive. Mes lèvres embrasse son cou, puis lèche sa joue, se dirigeant vers son oreille que je mordille un peu avant de lui dire.

    « Dans ce cas, je peux... P-peut-être m'en charger ? »

    ........................................................................................................Bon, déjà, la phrase sert a quelque chose comparé aux précédentes. Mais, j'aurais pu me taire, dire un truc un peu plus romantique. Voir sortir mon habituel hors sujet pour dévier. Je sais pas moi. Me charger de quoi ..? Euh. Mais vous savez ! De le.. ENSJDPO. Enfin voilà. Pas besoin de faire une description, d'accord ? Un dessin ? Non jamais ! La situation est terriblement gênante pour moi, et j'espérais que Jun allait enfin partager ma gêne, histoire que je ne me sente pas seul. Il était tout de même très fort... Ma colère c'était presque totalement dissiper... Voir, totalement. Du moins, tant que je n'y repensais pas.
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Jun McStree
Jun McStree
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Nov - 5:00

    ….Haha ! Jun ! Tu es très drôle en ce moment… NON MAIS SERIEUSEMENT ! Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ?! LOL ! Tu viens de dévoiler ton plus GRAND secret ! Quoi que… peut-être qu’au fond ce n’est pas si mal que ça. Car ça prouve que moi, JUN, j’ai toujours été le dominant dans toutes mes conquêtes ! HAHAHA ! …Non, sans déconner, faut que je m’arrête là. Je viens de dire que… je… enfin… RAH ! Non ! Je ne pouvais plus supporter cela ! Non, non, non et encore non ! Franchement ! Il faudrait que j’apprenne à me taire. Au lieu de me lancer dans un grand ridicule. Mon Dieu… Mon Diable… Mon Jun… Mon Matthew… ENFIN ! Tout ce que vous voulez ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point… c’est dur d’affronter ce genre de vérité. Je restais à côté de l’oreille de Matthew, joues rosées comme un éternel cerisier. Je ne voulais pas le regarder. Mais plutôt l’éviter. Je ne savais quelle raison m’avait poussée à lui admettre une vérité aussi frappante. Peut-être le fait qu’il m’en veuille ? Oui… certainement. Je ne pouvais supporter l’idée qu’il me boude. Donc… il fallait bien que je trouve quelque chose rapidement, pour que cette mine disparaisse. Mais… Il est vrai que c’était adorable. Il était jaloux, lui aussi. Et à la fois possessif. Comme quoi, qui se ressemble s’assemble. Et Matthew et moi, nous nous ressemblions au fond. Même si aucun d’entre nous deux arriver à l’admettre sans grogner quelques insultes. Humph. Les réactions qu’il avait à mes réponses. C’était… adorable. Ses joues se teintèrent. Un peu plus à chacune de mes prononciations. Il est… trop mignon. Rah… C’est un supplice. Mon cœur se serre, même s’il rougissait, cela ne voulait pas dire qu’il m’avait complètement pardonné. Mais… je crois que ma dernière phrase fût la meilleure de tout le lot. J’admirais discrètement sa réaction. De la surprise. Beaucoup de surprise. Sa gorge semblait s’être nouée. Autant que moi, lorsque j’appris qu’il était encore… vierge. …OMFG ! Il était autant choqué que ça ?! Roh ! Je sais que je suis un tombeur mais… mais… je ne suis JAMAIS soumis ! Jamais ! J-A-M-A-I-S ! Donc, pour moi, c’est presque normal… « presque »… herm… il faut dire… j’allais pas me laisser soumettre par n’importe qui… tout ce qui arriva à sortir de la bouche de Matthew fût en un mot :

    « Ah. »

    ….Ah. AH ! HAHAHA ! …Non, ce n’est pas drôle. Pas drôle DU TOUT. Rah… Je me recule doucement. Détournant mon regard. C’était… gênant. TELLEMENT ! Pour moi je veux dire ! Tout ce que je venais de dire n’avait aucun sens. Pourquoi je lui avais dit ça… j’aurais pût trouver autre chose. Je suis un homme très intelligent pourtant ! Je m’étonne moi-même ! Dans le mauvais sens du terme cette fois. Je jette un rapide coup d’œil vers Matthew. Il doit certainement se foutre de ma gueule… hein… ? Il est… rouge ! COMPLETEMENT rouge ! Une tomate ! Un pivoine ! Raah ! Quelle vue mes amis ! C’était admirable ! C’est bien le mot, le nom pour qualifier cette scène ! Je ne l’avais jamais vu aussi rouge ! Ça l’avait autant atteint ? Je m’en voyais ravis et à la fois surpris ! Ah Matthew… toi aussi tu m’étonneras toujours… nos facettes… c’était tellement étrange. Je parie que l’on ne se reconnaissait pas à l’heure qu’il était. La rumeur est donc vraie… ? L’Amour change une personne en présence de ce dernier ? Me voilà… transpercé par un beau et solide pieu. Matthew… comment as-tu réussi à me faire ça ? Jamais personne n’aurait réussi… pourquoi a-t-il fallut que ce soit toi ? …quoi que j’en suis très heureux. Comblé… tous les mots que tu désires, je peux t’en sortir des centaines. Je pourrais te raconter des histoires, te définir la définition de l’Amour que je ressens pour toi. Ce n’est pas facile, mais je réussirais, à force de rester près de toi, ressentir ces émotions et sensations nouvelles. J’ai tant à apprendre. Tant à savoir… et ce n’est que maintenant que je m’en rends compte. Moi qui n’aurais jamais crû « aimer » un jour. Ou bien tout simplement t’aimer. D’ailleurs… depuis combien de temps était-ce le cas ? Longtemps peut-être ? Depuis le jour où l’on s’est bousculé ? Je l’ignore… et ça restera certainement un mystère.

    « C…C… C’est d-d-d-des avances ? »

    Heh ? Des avances ? Où ça… ? Attendez que je me rappelle de tout ce que j’ai bien pût lui dire… ……………………….Heeeeeh….. Haha… Jun… tu as le don de dire des phrases à double sens. Tu es horriblement marrant. Soulignons le HORRIBLEMENT. Mais… si ça se trouve… ç’en étaient… des avances… Je n’aurais pas dit ça à n’importe qui. Je ne voulais de PERSONNE. Sauf… peut-être… lui… HYAH ! Je deviens dingue ! Je serais donc même capable de me soumettre à lui ? C’est une blague ? Et bien mon petit Jun ! Tu es un comique né ! Cette blague, elle était belle, magnifique, humoristique… Naaaah ! Je… je plaisantais voyons ! Ma face devient littéralement rouge. Mais ! WTF ?! Il… il venait de… de… de bégayer ! Et c’était… MIGNOOON ! Je le voyais déjà tenter de m’éviter. C’était un jeu. Lorsque l’un d’entre nous évitait, l’autre cherchait à retrouver le regard de son ami. C’était un cercle vicieux. Qui ne se finira peut-être jamais… ? Pris par sa réaction, je le suivais inconsciemment.

    « Des… des… av-v-vances ?! »

    Je rougis. Encore et toujours. Je le vis faire des gestes à son raton laveur. Lui demandant certainement un service. Une bouteille ? De l’eau ? Et bien. Il est vrai qu’il faisait chaud. Moi aussi, j’avais soif. Mais à vrai dire, je n’avais pas d’eau non plus. Mon fléreur s’était endormi dans l’un des cartons. Rien ne pourrait le réveiller. Il avait le sommeil lourd… très lourd… presque autant que moi.

    « Enfin, quelle question… je pense que ç’en est. Héhé. »

    Et zut… secret perçu… HEIN ?! PERCU ? Qu’est-ce que je raconte encore ?! Saleté de conscience ! Arrête de parler ! C’est moi qui commande ici ! Ok ?! Bordel ! Il commençait à se faire machinalement de l’air. Je suivis discrètement son rythme. J’étais… hypnotisé. Mon cœur battait à cent à l’heure. C’était… enivrant. Je ne savais que dire. J’étais mort, cuit, attrapé. Je me suis fait avoir dans mon propre piège. Je le regarde doucement et à la fois intensément, lui avouant donc, ne le niant pas plus.

    « Certainement… du moins… oui… quelle question… »

    Même l’air que je me faisais ne suffisait pas à calmer la marmite qui bouillonnait à l’intérieur de moi. Je l’écoutais attentivement, comme si une seule phrase de sa part pourrait être décisive. Après ce que je venais de dire… tout était possible, après tout…

    « Jeeeee… »

    Tu ? Quel suspense… Tiens ? Il me tire vers lui, mettant fin à la distance qui nous séparait. Me bisoutant doucement, commençant par le cou, finissant par ma joue. Je rougis doucement, frissonnant à tout contact que j’avais avec lui.

    « Dans ce cas, je peux… P-Peut-être m’en charger ? »
    « Co… continue… »

    FKRHETJHREJT !! NOOON Nonnonnnononon !!! Ce n’était PAS possible ! Qu’est-ce que je venais de dire ?! NOON ! Pas moi ! Pas moi ! J’étais aussi rouge que lui. Mon DIEU ! Qu’est-ce qu’il me prenait ! Je ne me rendais même plus compte de ce que je disais ! J’ai bien ma casquette sur la tête pourtant ?! Je ne dois pas être comme cela si je l’ai ! C’est… impossible ! Tout simplement. Je me décale légèrement de lui. Visage rouge, retenu par l’une de mes mains brûlantes.

    « Je… Tu… N-non ! Qu’est-ce qu’il m’a p-pris ?! Je… »

    JUN ! Où es-tu ?! Tu es appelé ! Reviens ! Ne me quitte pas ! Pas comme ça ! Pas d’une manière aussi futile et furtive ! Ne me fais pas honte de la sorte ! Nooon !

    « Je… co-conti… Non ! Ne m’écoutes pas ! Ok ?! »

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Matthew Lewis
Matthew Lewis
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Nov - 12:46

    Des avances Ben ouais quoi, c'est ce qu'il me faisait non ? Après tout, pas tout le monde va dire ce genre de chose a n'importe qui. C'était une confidence, en quelques sortes... Et des avances, en même temps. Avec un zeste de provocation... Cela voulait dire ce que ca voulait dire, point ! Peut-être que sa phrase avait un double sens ? J'en sais rien, je commence a m'embrouiller pour un oui, pour un non ! Je n'ai jamais été comme ca. Pfff... C'est hallucinant, je change ou quoi ? En fait, je change a ses côtés, je ne suis plus tellement le même. J'ai du répéter ca a peu près une centaine de fois, mais mieux vaut répéter un milliard de fois la vérité, que se persuader d'un énorme mensonge. Vous n'êtes pas d'accord ?... Oui, j'avoue que c'est ce que je faisais il n'y a même pas une heure, et que c'est ce que je continue de faire de temps en temps. Me persuader de quelque chose de faux, pour avoir plus confiance en moi, me sentir mieux, ou tout ce genre de chose. Vraiment... Concernant Jun, a présent... Je ne compte plus me mentir comme je le faisais avant. Non, aucunement, je l'aime, c'est comme ca... Je n'y peux rien, le destin en a décidé ainsi. Encore ce foutu destin qui se fout... Au milieu. Toujours le destin, encore le destin. En même temps, on s'est connu il y a pas mal de temps, en y réfléchissant. Avant l'arrivée a Swelty... Nous venions de villes assez proches, dans le même pays, déjà croisés a deux reprises, arrivé a la même école. Que le monde est petit... Il a fallut que ca tombe sur lui. Avant, cette pensée m'agaçait, maintenant, elle m'attendrit, et rien qu'en pensant a ca, mon coeur fond, comme si j'étais au plus profond de moi... Heureux de ce que le destin avait fait. Comme si au final, que ce soit tomber sur Jun... Ca me rassure. C'est sûr que je préfère lui qu'un débile profond qui se morfond parmi les autres. Finalement, c'est la bonne personne. Et en y réfléchissant, notre relation a toujours était ambiguë. Toujours a se suivre, sans le vouloir, a se sauver de petit malheur, comme si c'était plus fort que nous. A vouloir défendre, l'un, ou l'autre, même si ca finissait par un « J'avais pas besoin de ton aide, mais merci ! ». A... Danser ensemble au bal de fin d'année car on a pas de compagne. Oui, je l'avoue, c'est arriver. UNE FOIS. Car on était obliger de danser ! Un slow en plus. Il me marchait sur les pieds. Il n'est pas trop doué en danse vous savez, mais chut, c'est un point faible. Les points faibles de Jun ne doivent pas être découvert ! Tout comme les miens. Mais vous saurez au moins, qu'il n'est pas doué pour les slows. Pour un tombeur, c'est pas très charmant ? Par contre, moi... Hrm. Reprends-toi Matthew. Certes tu sais danser, mais tu t'égares tellement du sujet, que tu vas finir par ne parler que de toi ! Ca suffit. Rappelle toi, tu es dans une situation très embarrassante là. Souviens toi des paroles de Jun... Rrrr ! Des frissons s'installent dans mon dos. Je sors de mes pensées, car il fallait bien arrêter de toute manière. Alors que je venais de bredouiller doucement une phrase hésitante, il répondit sur a peu près le même ton que le mien, tout aussi hésitant et timide. Nous étions tout deux, dans la même position. Horriblement gêné.

    « Des… des… av-v-vances ?! »

    Ben oui. Des avances. Réfléchis-y a ce que tu viens de dire ! Tu ne peux pas nier ca. Si ce n'est pas des avances : petit 1. Je vais passer pour un con, petit 2. Tu te tromperais, car j'ai raison, et petit 3. J'ai toujours raison, donc ce sont des avances. Tu comprends, petit Jun de mon coeur ? C'est ainsi que va la vie. Ce sont des avances. Point ! Pas besoin de rougir comme une tomate hein ! Assume donc ce que tu viens de me dire !... Pourquoi je me la joue macho là ? Je suis tout autant rouge que lui, tout autant timide, embarrassé, tout autant hésitant. Et dans l'histoire, c'est moi qui repousse Jun, c'est moi le jaloux de service qui pique une crise pour ne pas céder aux attentes de son compagnon. En fait, c'est moi qui fait chier là !... Mais en même temps, si je défendais pas un peu ma cause, il serait déjà en train de me déshabiller. Voir plus. Rien qu'en y pensant, mes rougissements s'accentuent, et.... De nouvelles pensées déplacer s'installent dans ma tête, des images passent... Arrêtez ca bordel ! Je ne veux pas voir ca ! Ca suffit ! Je suis trop fragile. Me voir soumis, sous Jun, a subir. Je ne veux pas d'avant goût, je subirais et verrais quand ce sera le moment. Je secoue doucement la tête, disant avec beaucoup plus de confiance, comme si tout allait mieux...« Enfin, quelle question… je pense que ç’en est. Héhé. » ...mais oui voyons ! Pourquoi a l'air si peu sûr de toi ? Peut-être car je le suis pas du tout ? A vrai dire, je le suis intérieurement, je sais que c'en est, mais quand il s'agit d'ouvrir la bouche, ce n'est pas la même chose. Jun me perturbe, c'est aberrant. Ah, le voilà qui ouvre la bouche. Je me hâte sur les mots, écoutant attentivement.

    « Certainement… du moins… oui… quelle question… »

    AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH ! Je le savais. Pourquoi je suis si fier ? Pourquoi, toujours pourquoi, encore pourquoi. Je me demande pourquoi je dis tant de pourquoi ! Je suis toujours fier de moi. Je sais tout ! AHAH... ah. ah. Non, c'est pas drôle Matthew, pas du tout, du tout... du tout. Reprends toi au sérieux mon joli ! Il t'a fait des avances, donc... Donc. Donc voilà. Je suis obliger de m'exécuter maintenant ? Dans ce placard a balais ? Ou... Euh... C'est gênant là quand même. Je sais absolument pas comment m'y prendre. Hrm. Uis... Oh ! Mais, accepterait-il de se soumettre a moi ? Nyahah... J'avais pas compris ca, jusqu'à cet instant, voyez-vous. Mon dieu, c'est satisfaisant, vous ne pouvez même pas savoir a quel point... Stoppons les gamineries, il faut que je dise quelque chose, que je ne reste pas muet quoi.Go Matthew ! Hein ? Quoi ? Tout ce que je su sortir de ma belle bouche, de mes cordes vocales, fut un long et hésitant « Jeeeeee » qui, au file des « e » allait en décrescendo. Aller quoi. Réveille toi Matthew ! D'une pulsion soudaine, je rapproche Jun de moi, l'embrassant dans le cou, remontant vers sa joue. Ses rougissements s'intensifient, beaucoup. Je souris niaisement, comme d'habitude, quoi. On commence a avoir l'habitude de la vue du « Matthew niais et amoureux ». Puis, je lui réplique au creux de son oreille d'une voix hésitante, mais sensuelle.... Que je pourrais peut-être euh... Comment dire ? Enfin, vous savez déjà de toute manière. Et qu'entends-je sortir de sa gorge, d'une petite voix fine, et tremblante ? Un « Continue » couper a plusieurs endroit.

    « Co… continue… »

    Il s'écarta de moi doucement, je le laissa faire, et pour ne pas le couper dans son élan, le laissa parler...

    « Je… Tu… N-non ! Qu’est-ce qu’il m’a p-pris ?! co-conti… Non ! Ne m’écoutes pas ! Ok ?! »

    Ce sourire que je hais tant, mais qui vient s'incruster dans mon visage... Est ENCORE là. Je me rapproche de lui, lentement, enlève délicatement la main qu'il a poser sur son front et constate que celle-ci st brulante. Le voyant perturbé, je décide de jouer de cette situation, pour un peu m'amuser. Pour une fois que c'est moi qui suit confiant ! Et pour de bon !... J'approche m'es lèvres de siennes pour y poser un léger baiser, puis pose un baiser sur sa joue, aussi chaude que sa main, et lui chuchote a nouveau.

    « Es-tu sûr que je dois... arrêter ? Ca n'a pas l'air de te déplaire, je me trompe ? »

    Bien sûr que non tu ne te trompes pas Matthew. Jamais ! Tu ne te trompes jamais ! Voilà le Matthew dominant qui fait son apparition, un come back qui a mon grand avis, ne dura pas très longtemps. Connaissant Jun, il pourrait très bien renverser la situation... Rapidement, très rapidement. Je reste sur mes gardes, malgré moi, mais profite de ces quelques instants pour le plaquer contre la solide pile de carton derrière lui, et mener une de mes mains a son visage, caressant sa joue, puis ses lèvres.

    « Te voir si hésitant et gêné me plait, tu sais. »

    Phrase qui allait peut-être déclencher le renversement de situation ? Je continua de jouer de la situation, encore et encore, en l'embrassant langoureusement, pour jouer avec sa langue comme ca me plaisait tant... Le baiser dure quelques instants, et j'y met fin en caressant le visage de Jun, le regardant dans les yeux.

    « Que comptes-tu faire maintenant ? »
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Jun McStree
Jun McStree
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Nov - 8:00

    Oui ! C’est cela ! Tout a fait ! Tu m’as compris ?! NE M’ECOUTE surtout PAS ! Ok ?! Noon ! Ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas moi qui parle ! Je suis possédé par un soumis ! À l’aiiiide ! Sauvez-moi ! Sauvez-vous aussi, devrais-je dire ! Si vous le souhaitez ! Je comprendrais ! Je m’effraie moi-même ! Hyaah ! Je suis prêt pour Halloween… quoi que… c’est déjà passé… « too bad », n’est-ce pas ? Rah… j’écoute les wonder girls en plus, je vous raconte pas dans quel état je suis… (…note de l’rpgiste… *coup de pied dans saggle*). BON ! Revenons en à Jun. JE. Voilà, je suis Jun. Alors… Je venais de… de… de… de… RAH ! Je n’arrive même pas à me le rappeler. Vous savez, de la petite voix que vous avez, quand vous ressentez un plaisir soudain… haha… bah… vous l’ajoutez à un « continue », et vous avez ma situation actuelle. Car oui. Je suis toujours comme ça. Et je suis… comment dire… en tant que moi-même, je vais vous le dire : Pitoyable. Avec un P majuscule et magnifiquement bien dessiné ! Ne vous l’ai-je pas dit ? Je fais de la calligraphie ! Oui ! à l’encre de chine, bien évidemment. Je suis très expérimenté en cette matière, si seulement vous pouvez jeter un œil dans mes cahiers, vous verrez ma magnifique écriture. Qui a dit que les hommes dessinaient mal ? Je suis la preuve même que non ! HAHA. …Jun ou celui qui arrive en un claquement de doigts à changer de sujet. Herm. Peut-être devrais-je m’arrêter là. Car c’est vrai que l’encre, l’écriture, c’est bien magnifique. Mais bon… les lecteurs risqueraient de s’ennuyer. Et je me dois de les divertir (ou PRESQUE…) donc… reprenons, voulez-vous ?
    Mon cœur battait la chamade. Mon Dieu. Mon DIEU. J’étais cinglé. Ce que je venais d’échapper… ce mot… ce… ce n’était pas moi ! Détrompez-vous ! Qui m’a jeté un sort ? Qui m’a fait boire un philtre d’amour dans mon sommeil, ou un bon calmant ?! Que je l’attrape… EJJFRHE ! Je n’ose même pas vous dévoiler le sort que je réserve à cette pauvre personne. Vous risquerez d’être… surpris de mon sadisme très prononcé lorsqu’il a l’occasion de s’exploiter. Mufufu. Non… je dois calmer mes pensées, extérioriser les négatives, ne garder que les bonnes, je le sais, et sais le faire. …Ou pas. Booon ! On se réveille là-dedans. Ce n’est pas l’heure de… de… d’imaginer que rien ne se passe hors de ta petite tête mon cher Jun ! Tu n’es pas dans une situation où tu peux te permettre de faire tout ce que tu désires, ok ?! Tu te dois de… SUIVRE ! D’écouter ! D’essayer de te sortir de cette merde dans laquelle tu as belle et bien piétiner. OKKK ?! C’était quoi ce renversement de situation au juste ?! N’avais-je pas été jusqu’ici… LE dominant ?! LE plus fort ?! Noooon ! Arrêtez-moi ce supplice ! Ce n’est PAS possible. Je dois être en plein cauchemar ! Ohh oui ! Je sais, je sais ! Je me suis endormi en cours, et pof, je me suis retrouvé ici. Quoi qu’en y repensant, ce n’était presque pas possible que ça se passe dans la réalité ! Réfléchissez un instant. Qu’on m’enferme, comme ça, dans le placard justement AVEC Matthew. Ne serait-ce pas une drôle de coïncidence ?! Ahh si, beaucoup trop étrange. Donc, j’en concluais que… je rêvais ! Mais oui ! Tout s’expliquait enfin. Rahlala. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Mais… si c’était un rêve… ne devrais-je pas me laisser aller pour une fois ? De toutes façons, lorsque je me réveillerais… tout sera oublié, plus aucun de mes actes n’aura été imprimé dans n’importe quelle mémoire, sauf la mienne !

    Mais… à quoi je pense au juste ? NOON ! Même dans ses rêves, Jun est dominant ! Je ne vois pas pourquoi je devrais changer ce point. N’iiimporte quoi. Haha ! Dire que j’ai pût penser cela ne serait-ce qu’une seule seconde ! Je suis certainement cinglé. Oui, soulignons le certainement en rouge, et bien proprement à la règle. Oh, et tiens, pourquoi ne pas en profiter pour y mettre une magnifique majuscule ? …Bon, j’ai compris, j’arrête. Pour l’instant, tout ce que tu as à penser, mon cher Jun, c’est COMMENT te tirer de là. Nous sommes clairs ? OK ! Alors… Je m’écartais assez soudainement de lui, marmonnant une grande phrase avec pas mal de coupures, me questionnant parfois moi-même, et à d’autres moments, m’adressant à Matthew. Je ne voulais PAS qu’il m’écoute ! Ça, c’était certain ! Ce serait la fin des haricots s’il faisait le contraire de ce que je disais, écoutant mon simple « continue » de toute à l’heure ! Mon DIEU. Sauvez-moooi ! Je serais gentil, tout ce que vous voudrez… non, je déconne. Mais, qu’une opportunité s’offre à moi, pour me sortir de là ! Je posais soudainement la main à mon front, mon visage remplit de rougeurs fugueuses et à pour ma part : inutiles. Je le regarde discrètement, moi qui voulait plus que tout éviter de supporter son regard sur mes épaules, et même mon visage. Aïe… il sourit. Pourquoi est-ce que je sens et j’ai qu’il trame quelque chose derrière ce grand sourire niais que je… que je… trouve… trop mignon. AHH ! Nooon ! Pas le moment de penser ça ! Regarde-le ! Il continue de sourire ! Hyaaah ! Le mauvais pressentiment que j’ai, soudainement ! …Il se rapproche de moi… Je suis DEAD. C’est le cas de le dire ! Il garde son grand sourire, m’enlève doucement ma main que j’avais placée sur mon front il y a à peine quelques minutes. Il découvrait doucement mon visage rougit, et son sourire s’intensifia doucement. Mon pressentiment en fit de même ! C’était mal ! Très maaal ! Matthew ! Tu n’as PAS le droit ! Pigé ?! Nooon ! J’avais la forte envie de détourner ma tête, mon regard, me cacher dans un trou, dans un carton, où vous voulez ! Mais… loin d’ici ! Très loin, le plus loin sera le mieux ! Ce que je viens de dire est tellement… inamissible ! C’est mon amour-propre ! Il vient de s’en prendre un, de sacré coup ! En tous les cas, ce qui m’empêcha de détourner ce dernier de Matthew… ce fût mon cher cœur, voyant Matthew rapprocher doucement son visage près du mien, puis, effleurer mes lèvres, un baiser doux et plaisant que je n’aurais jamais refu… HEY ! à quoi il jouait au juste ? Il en prenait un, de sacré plaisir ! Profiter de ma vulnérabilité, comme ça… à son aise… je ne pouvais le laisser… il dépose ensuite un baiser sur ma joue, rapprochant par la suite ses lèvres de mon oreille, me chuchotant d’une voix toute aussi raffinée que les autres fois.

    « Es-tu sûr que je dois... arrêter ? Ça n'a pas l'air de te déplaire, je me trompe ? »

    SI JE SUIS SÛR ?! TU AS L’AUDACE DE ME DEMANDER CA ?! Regarde dans quel état je me trouve, et tu me demandes si tu dois arrêter ?! Ce n’est même pas une question à poser ! Raaah ! Si mon moi intérieur aurait refait surface je ne sais pas si qui m’aurait poussé à me retenir de lui en foutre une ! …Quoi que… je l’aurais jamais fait ! Je n’aurais jamais porté la main sur lui. Pourtant, avant, je savais très bien que ça ne m’aurait jamais gêné. On se frappait presque tout le temps ! C’était… habituel ! On se poussait, même ! Alors pourquoi maintenant… j’hésitais ?! Où suis-je ?! Je ne me reconnais plus. Je venais de baisser mon regard, observant une direction opposée, où je n’y trouvais rien de bien spécial à regarder. C’était juste une idée pour retrouver mon premier état, et non le second, que je puisse tout simplement me remettre à penser « normalement ». Mais apparemment, je n’y arrivais pas, et n’y arriverais certainement pas, jusqu’à ce que la situation se calme. Je me devais d’être devant ! Tout cela me chamboulait, en réalité. Non… je t’en prie, calme-toi Matthew ! Mon cœur est prêt à sortir de ma poitrine. Personne n’aurait pensé me dominer, puisque je l’ai toujours fait, et puis, tous ceux qui auraient PÛT penser cela, je ne l’aurais jamais laissé faire ! Mais… là… ce n’était pas pareil. Ce n’était pas « tout ceux », mais Matthew ! Le premier à faire battre aussi vite la chose qui réside au fin fond de ma poitrine, à me faire rougir, me rendre brûlant. Non, il n’était pas de « tous ceux » dont je vous parlais récemment. Il était loin d’eux, loin de ces personnes, il était unique… pour moi. Les autres pouvaient bien penser ce qu’ils désirent, je m’en fiche complètement. Il est le seul, il est à moi, ma propriété, mon être, ma moitié, mon amour. Comment ai-je pût le nier aussi facilement depuis ces huit dernières années ? Mon visage était rougissant et je ne savais que dire. Les seuls mots qui arrivèrent à sortir de ma gorge, furent comme les anciens, doux et hésitants.

    « Si… si j’en suis sûr ?... Bi… bien sûr ! Pour qui… est-ce que tu… tu me prends, bordel ?! »

    HAHA ! WINNER ! Tu as réussi Jun ! Raah, tu mérites un oscar en ce qui concerne la maîtrise de tes sentiments. Ahh, décidemment, tu es TROP fort ! Je t’aime comme ça ! Oh, je m’aime aussi ! …Non, stop, il faut arrêter la pluie de fleurs maintenant. Même si je suis extrêmement fier de moi. Je savais que mes phrases n’étaient pas mes réelles pensées. J’étais comme ça, de nature, je disais le contraire de ce que je voulais, surtout lorsque je le pensais sincèrement. Ce fût donc un réel MIRACLE que j’eus réussi à lui dire ces quelques mots « je t’aime » sans mentir. Je détourne rapidement mon visage, tentant désespérément de froncer mes sourcils, ou qu’un seul aurait même suffit. Mais en vain… disons qu’avec le genre de pensées qui traînaient dans ma tête… ça aurait été difficile, vu qu’elles étaient telles que : « HAHAHA… » Heh… attendez ! Qu’est-ce qu’il fait, là ?! Il me pousse !!! Me plaque contre une pile de cartons, qui bougèrent doucement à ce contact que j’eus avec eux. Matthew ?! Qu’est-ce qu’il te prend ?! Tu… tu ne dois pas me faire ça, après ce que je t’ai dis ! Je… je t’ai dis NON ! …attendez… il aurait perçu mes pensées ? Suis-je coincé ? Perdu ? Ai-je perdu contre lui ? C’était… TERRIBLE. Il mena l’une de ses mains à mon visage, caressant loin de toute brutalité une de mes joues rouges et incroyablement brûlantes. Ah, ça oui, je m’en rendais compte. J’étais en train de frire intérieurement ! Un ventilateur ! Il me faut un ventilateuuur ! Il porta ensuite sa main à mes lèvres, les frôlant doucement. C’était cruel. De jouer avec moi de cette manière.

    « Te voir si hésitant et gêné me plait, tu sais. »

    Hésitant et gêné… c’était… marrant à entendre… il s’en était donc rendu compte, lui aussi ? Non ! Arrête de dire la vérité Jun ! (Lapsus total…) EUH ! La vérité… n’importe quoi ! Je voulais dire… que… Rah ! Et puis on s’en fiche ! Ok ?! (Je crois qu’il n’a jamais dit autant de « ok » de toute sa vie, pauvre petit homme, comme si quelqu’un allait finir par lui répondre.) Je fronçais momentanément mes sourcils, tentant de rétorquer.

    « Je ne suis pas hé… »

    Il se jeta sur moi. Ça, c’était clair, net et fait. M’embrassant, insérant sa langue, la mêlant dans la mienne. Rahh… je ne pouvais le repousser. Je n’en avais pas la force, et à vrai dire, ni l’envie. Je me pris rapidement au jeu, retournant son baiser avec d’autant plus d’ardeur. Après quelques longs instants, il y met fin, caressant mon visage, avec une douceur que personne d’autre n’aurait pût découvrir de sa part. Puis, il me demanda, comme s’il était fier de ce qu’il venait de faire.

    « Que comptes-tu faire maintenant ? »

    Ce que je compte faire ? Quelle question ! Si j’étais le Jun habituel, je me serais déjà jeté sur toi, arrachant le reste de tes vêtements, entamant les préliminaires… ! Mais… je n’étais pas à ma place ! Et puis… je lui avais promis d’attendre qu’il soit prêt ! Donc, c’est vrai, qu’est-ce que je pouvais bien faire maintenant ? Cette phrase me tua définitivement. J’apportais une seconde fois ma main à ma bouche, visage rougit, détournant mon regard. Je tentais de réfléchir, ce que j’allais faire… il attendait une réponse ? Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Mes neurones étaient presque grillés, ce n’était pas bon. Pas du tout. Je pourrais devenir inoffensif. Quoi que… je le suis certainement déjà… Je marmonnais quelques phrases.

    « Ce que je compte faire… car c’est à moi de faire… ? »

    J’ignorais s’il aurait réussi à entendre ce que je dire. J’espérais tout simplement que non. Car ce que je venais de dire… dévoilait le fait que… je me laisserais guidé. JHGJERREKEHJ !! OULALALA ! JUUN ! Thermomètre ! De suite ! Ahh ! Mais tu as de la fièvre ! …Ouah. Vive l’excuse bidonne ! Je baissais doucement ma casquette. Gêné de ma phrase, cachant tout de même ce que je venais de dire, au cas où il n’aurait pas entendu. Ce que j’espère, bien entendu.

    « Tu n’as rien entendu, pas vrai ? »

    Je plongeais mes orbites dans les siennes, mon cœur battait d’autant plus vite que précédemment. J’approchais ma main de sa joue, essayant me persuader que sa réponse allait être non. Quoi que… s’il n’avait pas entendu, je m’attendais déjà à ce qu’il me demande de répéter. Et là… je ne sais même pas quelle excuse pourrie je pourrais bien lui inventer. Je caressais doucement torse, remontant doucement, passant mes mains derrière ses épaules. Je l’embrassais doucement, timidement. De toutes manières, il fallait que je me remette que doucement de mes émotions. Mon baiser terminé, je le regardais, tout sourire. Joues encore colorées.

    « Ce que je compte faire… ? Ou tout simplement ce que je ferais dans ce genre de situations… ? »

    Je n’attendis même pas une réponse. Il fallait que j’oublie moi-même ce que je venais de dire, le fait que j’aurais été prêt à me laisser dominer par… par LUI. Je passais doucement ma main dans son pantalon, caressant doucement sa hanche, remontant. J’avais raison d’hésiter. Puisque je venais de me rappeler que je lui avais promis d’attendre, je m’interrompais, sortant ma main d’où elle s’était cachée durant quelques instants, la passant ensuite dans mes cheveux. Horriblement gêné.

    « Dé… désolé. Je t’ai promis que j’attendrais. »

    C’était bien la première fois, de toute ma vie, que je respectais une promesse pour le bien de quelqu’un. Je continuais ma lancée.

    « …C’est juste que face à toi… c’est difficile de me contenir. Tu es bien le premier à me faire autant d’effet. »

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Matthew Lewis
Matthew Lewis
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Nov - 13:48

    Il se soumet, petit à petit. Jun abaisse sa garde, il est de plus en plus vulnérable, c'est tout de même assez plaisant. Même si a mon goût, être intimidé par lui l'était aussi. En fait, les deux positions le sont... Elles sont plaisantes, excitantes. J'ai la trouille (note de la Rpgiste : Matthew n'a jamais autant eu peur de sa vie.) oui ! J'ai peur, effectivement. Je sens que cette histoire va « mal finir »... Si je met ca entre guillemets, c'est qu'il ne faut pas prendre ca au pied de la lettre. Ca ne finira pas « mal » mais... Ca finira comme Jun le voudra. Pourquoi ? Parce que je le sens ! (autre note : Il ne s'est jamais autant fait de questions-réponses aussi.) Je suis légèrement plus confiant qu'avant, et il... Il me déstabilise. Il me donne envie. Une partie me dis « Oui vas-y Matthew ! Il y a une première fois a tout ! » et l'autre me chuchote « Non ! Pas la-dedans, pas dans ses circonstances, tu n'es pas prêt. » Quelle voix écouté a la fin ? J'hésite maintenant. Je n'ai jamais autant hésité. Tout d'abord, j'hésitais a lui tenir la main, puis a l'embrasser, j'hésitais a lui dire que je l'aime, et maintenant, j'hésite a... a ca ! J'ai toujours été rapide (et efficace) dans mes choix. Mais là, ce n'est pas le cas. Au contraire, par ma faute, on tourne autour de pot. On joue, on se provoque, on échange les rôles, on se taquine, mais on reste au même stade. S'il ne respectait pas mon choix aussi hésitant soit-il, je serais déjà en train... firzjehdskj. Brrr ! Mon cerveau est assez vicieux, de me faire apparaître de telles images sans prévenir. J'ai tout de même, toujours de mal a me dire.. Que... Que Jun et moi en sommes arrivés là. Oui je sais, je remets toujours ca sur le tapis, mais avouez-le ! C'est surprenant ! D'arriver, d'un jour a l'autre, a tout se dire et a dévoilés ses envies. Ca arrive pas tout les jours, on pourrait croire qu'on est dans un téléfilm tel que les feux de l'amour, mais en un peu moins accentué. Rrr, quand je repense a la bouille de Jun quand nous étions encore de jeunes adolescents, avec sa jolie casquette, sa mine innocente, a me tendre ma belle écharpe perdu un an auparavant... Il était si MIGNON ! Hiiiii ! Il faut que j'arrête de penser a ce genre de souvenir, dans ce genre de moment. De un, ce n'est pas le moment, et de deux, ca me fait penser que s'il avait encore treize ans, je l'aurais violer. HAEM. Oublions ce que j'ai dit précédemment, vous n'avez rien lut. D'accord ? Quoi ? Vous avez lut quelque chose ? De quoi parlez vous ? Ah non mais je vois pas de quoi vous parlez vraiment ! Revenons au présent, cessons de plonger dans le passé comme j'en ai l'habitude, j'aurais pleins d'occasions de reparler a Jun de nos disputes et gamineries, de nos baffes donnés sans raisons, et de nos « ET CA TU T'EN SOUVIENS ?! » en se poussant. Oui ! J'aurais tout-mon-temps. Actuellement, je suis légèrement au dessus de lui, a le titiller, le provoquer légèrement... Et j'entends de sa part, des « continue » assez faible, et des phrases contradictoires. Sisi, Jun est très contradictoire. Comme moi en fait... Sauf que moi, c'est dans ma tête. Enfin... Alors que je l'embrasse, sur ses douces lèvres, sur sa joue toute chaude, je vais lui dire avec tendresse dans le creux de son oreille, s'il veut vraiment que j'arrête ces petits gestes affectifs...alors que j'ai plutôt l'impression, que ca ne lui déplait pas. Son visage expressif, me faisait comprendre, que ma question était apparemment.. inutile ? Mh ! Je ne sais plus quoi faire, moi là. J'attends une réponse, je veux savoir, dis le que ca te plait, je veux l'entendre de ta petite voix. Ta voix qui est -pour le moment- faible, douce, tremblante, hésitante. Qui n'est plus aussi sûr que les fois précédentes. C'est mignon, c'est adorable, ca me plait. Je ne t'ai jamais vu comme ca Jun, c'est plaisant, si tu savais... Aussi plaisant que quand moi, j'étais a ta place. Nous devons ressentir, les mêmes émotions. Car au fond, nous sommes semblables. Allez, parle !


    « Si… si j’en suis sûr ?... Bi… bien sûr ! Pour qui… est-ce que tu… tu me prends, bordel ?! »

    Hésitante, douce. Sa voix est a croquer, il est a croquer dans ses moments là. Ca se sent, ca se perçoit. Il se ment, se contredit. Comme s'il n'acceptait pas... le fait que je domine un peu ? AHAHAH. Chacun son tour, mon amour. Un peu a moi de goûté a ses joies là. Promis, je te laisserais le plus gros côté domination. Cependant, laisse moi un peu jouer avec toi, le peu de temps ou tu es ainsi vulnérable. C'est bon pour mes yeux, pour mes oreilles, et mon coeur, de te voir ainsi gêné. Sois le plus souvent ! Oui, juste une fois de temps en temps. Mon coeur bats toujours aussi fort, toujours a la même vitesse. Toujours dans cette folie qu'est l'amour. Je deviens poétique dis donc... Je n'ai rien manger de bizarre, ni d'aphrodisiaque, ni rien de tout ça. Je n'ai jamais ressentis ca, vraiment, c'est la première fois, rah. Je dois lui dire, que c'est si plaisant de le voir ainsi, je ne m'en passerais vraiment pas. Toujours dans un élan de confiance, je lui lance avec une légère honte.


    « Te voir si hésitant et gêné me plait, tu sais. »

    Voilà, c'est fait, c'est dit, je n'attends plus qu'un sourire, une réponse. Un bisou..? Je suis en manque d'affection. Pourtant, nos corps ne sont pas loin de l'autre, mais... Je suis en manque. Je veux un geste de sa part, a moins que je ne craque le premier. J'ai toujours été tactile, câlin. Et là, avec Jun, ca va s'empirer. Oh oui, ca va devenir de pire en pire. Un véritable pot de colle... J'espère qu'il aime les glues, car c'est ce que je vais être. Jun articule, et laisse échapper de sa gorge, des mots aussi doux que d'habitude, sauf que cette fois...

    « Je ne suis pas hé… »

    Il fut couper dans sa phrase. Finalement, je n'aurais pas tenue bien longtemps. Je me jette sur lui, l'embrassant longuement, insérant ma langue dans sa bouche, jouant avec. J'en avais besoin, c'est tout. Le baiser une fois fini, ce satané sourire est toujours la. Niais, satisfait, heureux, amoureux. Tout ce que j'étais actuellement, il reflétait tout ca. De la satisfaction. Ma main parcourait son doux visage avec tendresse, et je lui lança avec une once de fierté dans mes paroles : « Que comptes-tu faire maintenant ? » Il apporta une seconde fois sa main a sa bouche, rougissant, détournant le regard dans une pièce vide. Que pouvait-il regarder ?... Hmm. J'attendis quelques instants, et entendit un bafouillage, mais n'y prêta pas attention. Jun se pressa pour plonger ses orbites dans les miennes, me disant d'un ton interrogatif :

    « Tu n’as rien entendu, pas vrai ? »

    Cette question... Je n'y répondis même pas. Pourquoi ? Car ca n'en valait pas la peine. Et que de toute manière, j'étais trop hypnotisé par ce geste qu'il venait de faire. Il porta sa main a ma joue, la descendant vers mon torse. Qu'avait-il dit déjà ? Il remonta ses mains, les passants derrière mes épaules, m'embrassant timidement. Je craque. Mes joues se colorent un peu, je souris, et le vois enchaîner dans ses paroles.

    « Ce que je compte faire… ? Ou tout simplement ce que je ferais dans ce genre de situations… ? »

    Oui, ce que tu comptes faire a présent, ce que tu aimerais faire. Maintenant peu importe, fait le. Fait ce que tu as envie Jun... Je craque peu à peu a mon tour, peu importe. Il ne me laissa pas vraiment le temps répondre, d'affirmer quoi que ce soit. Sa main se baisse encore, passe sur ma hanche, puis remonte soudainement. Naaaaaaaaan. Laisse ta main la ou elle était Jun. Finalement cette dernière se rend sur la tête de Jun. Il se frotte la tête, d'un air gêné, et me dit.

    « Dé… désolé. Je t’ai promis que j’attendrais. »

    « Mais... »

    Malheureusement, je fis couper dans ma phrase, qui venais a peine d'être entamé. Il continua dans sa lancée.

    « …C’est juste que face à toi… c’est difficile de me contenir. Tu es bien le premier à me faire autant d’effet. »
    « N'attends pas. »

    Je m'écarta un peu gêné, détournant le regard, disant d'un trait.

    « N'attends plus. Fait ce que tu veux. Vraiment... Oublie ce que j'ai dit avant ! Fait de moi ce que tu as envie. »

    Matthew ? Ca va aller ? Ne tombe pas dans les vapes, hein. Je me sentais chaud, mal à l'aise, d'avoir balancé.. Ca. « Fait de moi ce que tu as envie. » mais wow. Ca laisse a confusion... Mais, ce n'était pas tout. Je retourne mon regard vers son doux visage, lui saisissant les mains amoureusement, le regardant innocemment... Je tentais d'articuler je ne sais quoi, butant sur les mots, hésitant sur ce que j'allais dire, je préfère finalement lui faire comprendre autrement. Je m'approche de son visage, l'embrasse a nouveau. C'est toujours aussi plaisant de l'embrasser... Ce fut un court baiser, mais donner avec énormément d'envie, d'affection, d'amour. Je m'éloigna a nouveau, le regardant toujours avec ce regard innocent, vulnérable. Lui tenant toujours les mains, les serrant un peu plus. Je ferme les yeux, prend une grande inspiration, et lui dit.

    « Je t'aime ! Je peux passer au delà de tout ça pour toi. Moi aussi j'en ai envie.. Mine de rien. »

    Cette fois, je n'ai plus qu'à me pendre. L'amour me rend complètement dingue. Il n'y a pas d'autre mot. Je suis cinglé. Je suis fou... amoureux... de... Jun.

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Jun McStree
Jun McStree
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Nov - 7:52

    Fou, fou, encore et encore. A jamais, pour toujours. C’est mort. La mort. Je ne sais plus quoi penser, que dire, que faire. L’acte que je venais de faire était impardonnable. Un peu plus, et je brisais la promesse que j’avais faite à Matthew avec la plus grande de mes sincérités. Heureusement que j’avais la tête sur les épaules. Combien de fois je l’aurais violé, en ce moment, si je ne l’avais pas ? Cette tête ? Parfaitement ordonnée ? Je me le demande. Descendre mes mains, les enfouir en dessous de son pantalon, toucher l’une de ses hanches… Comment ai-je pût oser faire une chose pareille ? Si… si je n’aurais pas repris mes esprits… qu’est-ce que j’aurais fait ? …Me connaissant, je serais certainement allé plus loin. Et c’était, en effet, ce que je redoutais. Perdre sa confiance, l’haute estime qu’il avait posé en moi en ce sujet. Non, je ne voulais pas la perdre, et par ailleurs, le perdre non plus. Comment… rah ! Je me sentais si nul, à ce moment-là ! (Pauvre Jun-Jun. Il réfléchit trop, c’est mal pour lui… eh oui.) J’enlevai rapidement ma main, me rendant compte de mon acte. Je la passai ensuite dans mes cheveux, détournant mon regard de braise vers un lieu non habité. Maintenant, c’était à mon tour, de voilà partir, m’isoler, me cacher, me réfugier, tout ce que vous désirez ! Mais que je ne lui fasse plus face ! …Non, ne plus lui faire face, je ne sais même pas si je le supporterais longtemps… L’observer en secret ? Tiens, ce serait une idée judicieuse ! …Non, il me remarquerait beaucoup trop rapidement… vive ma discrétion hein. Je dois vous avouer que ça n’a jamais été mon fort. J’aime me faire remarquer. Et… voilà où ça me mène… à n’avoir honte de rien ! Et faire tout ce qui me passe par la tête sans penser aux circonstances ! Matthew ! Pardonne-moi, s’il te plait ! Je ne voulais pas ! Mais… tu m’attires tellement que j’en perds mes moyens… je tremble presque, c’est une limite que je me suis fixé. Et je me dois de la respecter. Mon petit Matthew… toi qui semble si innocent, je ne dois pas te salir. Ni te mentir. Je saurais me contrôler, pour toi, je te le promets. Je frotte doucement mes cheveux, même si à la base, j’aurais plutôt envie de me les arracher… puis, je lui dis, horriblement gêné, voix tremblante, que j’étais horriblement désolé. Ça pour l’être, je l’étais ! Nul ne pouvait le nier… s’il était dans ma tête, bien évidemment. Je me rappelais hautement que je lui avais fait une promesse ! OUCH ! Allez, Jun, je sais que tu es capable de résister ! Tu peux le faire !

    « Mais... »

    Hum ? J’avais entendu quelque chose ? Un mot ? De la part de Matthew ? Je le regardais, regard emplit de remords, je pouvais lire sur son visage de la tristesse… MON DIEU ! C’était moi qui lui avais fait ça ? Je… je ne savais pas que ça l’aurait autant affecté ! Matthew ! Je suis tellement désolé ! Raaah ! Débile, débile. T’es vraiment le roi des glands, Jun ! Je me frappais inconsciemment.
    Je ne pouvais plus supporter l’idée de le toucher, sans avoir peur de lui faire du mal. Ce regard… mon Dieu ! Je crois que je m’en voudrais toute ma vie d’avoir peint sur son visage une telle émotion. La tristesse… la déception… c’était moi… qui avait fait ça ! Non… ceci ne pouvait qu’être une blague ! Je pense être le dernier à lui vouloir du mal ! Et là… on dirait que c’est moi qui laissait pousser en lui autant de mauvaises herbes. Je serais bien tenté de les arracher ! Une par une, jusqu’à m’en salir les mains, pisser le sang, tomber dans les pommes. Tout ce que vous voulez ! Du moment que vous effaciez ce regard qui m’insupporte, qui enflamme mon cœur maudit. Qui m’attriste tout autant que lui…
    Afin de refouler toute émotion nouvelle et désagréable, je continuais rapidement ma lancée, lui avouant que face à lui, je n’étais plus moi-même, que j’avais du mal à me retenir, à m’abstenir de le toucher. Le tactile… ça avait toujours été mon truc, j’aimais toucher les gens, les sentir, eux et leur chaleur humaine. J’étais fait ainsi. Et là… oublier toutes ces habitudes, c’était difficile… tellement difficile ! N’en dis pas plus Matthew… achève-moi si je ne suis pas l’homme qui te rendra heureux. Je suis tellement nul. Je ne mérite aucune compassion. Je m’ennuie. Tellement… je bâcle la fin de ma phrase, honteux et confus. Puis, je l’entends au loin.

    « N'attends pas. »

    Pardon ? Je dois nettoyer mes oreilles ? Trois fois par jour maintenant ? Soit je suis sourd, soit j’ai bien entendu. « N’attends pas. » Qu’est-ce que cela signifiait ? Qu’est-ce que je racontais, lorsque j’étais plongé dans des pensées noires, obscures ? Que j’attendrais… Oui, j’avais dit ça, je m’en rappelais vaguement. Haha… ha… hein ? Il venait de me dire de ne plus attendre ? Que… MAIS ! Il veut me tuer ? Mon cœur sort une nouvelle fois de ma poitrine, me heurtant au passage. Mon visage devient écarlate. Ce… ce n’était pas possible ! IMPOSSIBLE ! J’avais forcément, mal entendu. Oublié une lettre, un mot, un sujet ! Quelque chose ! Mais… j’avais énormément de mal à y croire ! « N’attends pas ». Haha ! La bonne blague ! J’ai obligatoirement zappé le « je » vous savez, « Je n’attends pas. » Oui ! C’était ça ! …Bon d’accord, j’avoue que ça n’aurait rien à voir avec le sujet… mais je réussis tant bien que mal à me persuader que c’était ça ! Ça ne voudrait STRICTEMENT rien dire, mais ce n’est pas grave ! Je n’attends pas ! TOUT A FAIT. C’est çaaa ! Tiens… il s’écarte de moi. Je le savais ! Il était choqué de mon acte ! Il ne veut plus de moi ! J’en suis sûr !... quoi que… vous savez, je suis un égoïste de première. Je ne le laisserais pas me quitter ! Il est mien ! Il m’appartient ! Il n’a pas le droit de ne plus avoir de sentiments pour moi ! Je me dois d’être le premier ! …(Allé allé, mon petit Jun, calme-toi. Tu t’énerves pour rien là.) Raah, c’est bon je me tais. Mais… rah ! J’ai honte ! Tellement honte ! Y a-t-il un mot plus fort pour qualifier l’état dans lequel je me trouve ? Non… pas pour le moment. J’ai beau cherché, je ne trouve rien. Il détourne le regard ! C’est mauvais signe ! Aïe ! Je me prépare mentalement à recevoir la claque de ma vie, et…

    « N'attends plus. Fait ce que tu veux. Vraiment... Oublie ce que j'ai dit avant ! Fait de moi ce que tu as envie. »

    Heeeeeeh ? Je reste quelques instants amorphe. Je n’avais donc, pas rêvé. C’était bien un « n’attends pas », qu’il m’avait proclamé. « Fais ce que tu veux »… OH DEAR LORD. (Note de l’rpgiste : *lui lance une asperge dans laggle*) Que je fasse ce… ce que… je… je… veux ?! Tu rigoles ?! « Oublies ce que j’ai dis avant » Tu… tu veux dire, le fait que tu veuilles prendre le temps ? Tu y renonces ? …Mon Dieu. …Sa dernière phrase m’a achevée. « Fais de moi ce que tu as envie »… je n’ose même pas imaginer la tête que je viens de tirer, mais je sentais la chaleur s’approprier de mon corps. Je bafouillais quelques mots. J’avais moi-même du mal à me comprendre…

    « Pa… pardon ? Moi ? Tu veux que… je fasse ? Ce que j’ai en…envie de toi ?! C’est une blague… ? Tu te moques de moi ? Mon Dieu… je dois être… rouge… pire même. J’ai plus qu’à aller me cacher. »

    Je cache momentanément mon visage dans mes mains, essayant de me calmer. Mon Dieu, c’était trop fort pour moi. J’ai… j’ai trop honte. Il me prit les mains, effaçant doucement les tâches rosées qui résidaient sur mes joues. My Gosh. C’était… énorme. Allez Matthew, t’as encore le temps de me dire que c’est une blague ! Je ne t’en voudrais pas. Il me regarde… rah ! Ce regard ! Trop innocent, trop pur ! Il n’y avait aucune raison ! Il ne me mentait pas ! Je… devrais-je prendre au pied de la lettre ce qu’il venait de me dire ? Il me regarde intensément. AHHH ! Stop ! Stop ! Il essaye de parler, il n’y arrive pas. Il semble hésiter quelques instants, puis finalement, approche son doux visage du mien, et frôle une nouvelle fois mes lèvres. Un baiser furtif, mais qui éveilla beaucoup de choses en moi. Non seulement, il réussit par cette manière, bien plus que simple, à me calmer, mais aussi à me remettre les idées en place. J’avais maintenant la sainte impression de tout comprendre. Il s’éloigna doucement de moi, une fois le baiser terminé, gardant le même regard, est-ce qu’il attendait… ? Je sentis mes mains s’oppresser dans les siennes, et je le vis prendre une soudaine inspiration.

    « Je t'aime ! Je peux passer au delà de tout ça pour toi. Moi aussi j'en ai envie... Mine de rien. »

    SLASH ! La flèche vient de traverser mon cœur. Tu voulais ? Aussi ? Tu m’aimes ? Raah, j’ai le cœur qui bat si vite. Tu es si innocent… je le regarde, joues rosées. Tu m’attendris. J’ignore comment tu y arrives, mais tu le fais bien. Tu assommes mon cœur, tu apaises mes maux, tout comme les produits. Tu es indispensable. Je le regarde, lui sourit tendrement, lui annonçant avec la plus grande tendresse du monde.

    « Je ne veux pas te faire de mal, ni te souiller, te salir. Moi aussi, je t’aime, moi aussi, bien évidemment, j’ai envie de le faire avec toi. J’ai le cœur emprisonné dans tes mains, tu serais presque capable de me manipuler. Rah… et si je n’étais pas le bon… ? »

    Je me persuadais une nouvelle fois de mensonges, mais je l’aimais. Ça, ce n’était pas du pipeau. J’en étais certain, mon cœur battait comme un fou, à s’en déchirer les veines et à laisser le sang inonder mon corps tout entier. Ce n’était plus une question, je l’affirmais. Je l’avais dit, deux fois. Je le plaque soudainement contre la pile de cartons. C’était une sorte de vengeance, en fait. Lui rendant la monnaie de sa pièce. Non, ce n’était pas méchant, loin de là. Je passe une nouvelle fois mes mains sur son torse, le regardant, sourire envieux aux lèvres.

    « Tu as volé mon cœur… je ne pourrais me retenir encore longtemps. Mais… tu m’as dis que je pouvais faire ce que je voulais de toi ? Que tu ne broncherais pas ? Puis-je te croire à se sujet ? Ai-je le droit de te faire découvrir de nouvelles choses ? »

    J’approchais mon visage de son cou, soufflant doucement dans le creux de ce dernier. Je commençais à pincer l’extrémité de ses tétons, qui durcirent immédiatement au contact. Il était autant excité ? Déjà ? Il ne pouvait le nier. Son corps parlait pour lui. Je remontais doucement mon visage, le portant à son oreille droite, je mordillais doucement le lobe de son oreille, quelques instants. Puis, j’en profitais pour lui murmurer quelques mots.

    « Puis-je continuer… ? »
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Matthew Lewis
Matthew Lewis
Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Nov - 15:35

    Je ne voulais plus qu'il attende, vraiment plus. J'y peux rien, je suis.. sous son emprise. Et je le sens.. Jun est... si mal. A passer ses mains un peu partout, ca se sent. Et, il ne sait pas tenir une promesse. Il aurait craquer, je le sais. Je préfère qu'il ne me promette rien, et découvrir de nouvelles choses. Arrêtons donc de tourner autour du pot... Allons-y quoi ! C'est bon ! Maintenant que je suis décidé... Et que je ne rigole pas ! Que je suis.. sérieux. Matthew qui est sérieux, c'est un peu le truc qu'on verra qu'une fois dans l'année. Ou dans le siècle. Je ne m'étais jamais connu.. sérieux. A part, en ce moment. Je m'étonne moi-même. C'est une redécouverte de nous... Surprise sur surprise ! La future question est pour moi... "Est ce que je vais être fidèle ?" cette question me fout la trouille. Oh oui. Car moi-même ne connait pas la réponse. J'ai toujours jouer avec les autres. J'ai peur. Et si je trompe Jun ? Qu'en sera les conséquences ? Si seulement je drague par ci par là... Va-t-il m'en vouloir ? Il faut qu'on mette tant de chose au point ! Non Matthew, tu ne diras finalement rien. Il ne s'en apercevra pas si tu dragues juste une ou deux innocentes filles. De toute manière, il le sait que je suis gay ! Hein.. Je drague juste pour voir les filles rougirent quoi. Jamais je n'irais le trompé avec un énergumène qu'on appelle... "femme" ! Je sais qu'il le sait. S'il ne le sait pas, la par contre, je suis un peu dans la merde. Puis, roh ! Je me prends vraiment la tête avec des trucs qui servent a rien, du moins pour le moment. Pour l'instant, je suis dans un placard a balai, en train de dire a voix basse, un petit "Mais" que je parie, Jun n'a pas entendu. Ce petit mot, était accompagné d'une mine triste, marquant mon opposition. Je m'écarte un peu de lui, prend mon inspiration, ferme les yeux, marque une pause, réfléchit sur ce que je vais dire. Et lance finalement, quelque chose d'apparemment inattendu pour le joli brun. Le "N'attends pas" qui brisa un silence qui perçait violemment mes oreilles. Mais, je ne m'arrêta pas là, détournant le regard, rougissant légèrement, je lui lance a nouveau avec une légère honte : « N'attends plus. Fait ce que tu veux. Vraiment... Oublie ce que j'ai dit avant ! Fait de moi ce que tu as envie. ». Et là, c'est le ponpon. J'aurais vraiment du la fermer. Le laisser faire... Je me rabaisse, m'humilie. Ou alors... Lui fait plaisir ? Je n'en sais rien, car j'ai beaucoup de mal a cerné si Jun est surpris, heureux, ou dégouté de ce que je raconte. Je renonce ! JE DÉCLARE FORFAIT JUN ! Je cède ! TU COMPRENDS ?! Oui je sais que tu comprends. Tu peux comprendre ca. Je peux pas te résister, c'est tout. Tu le comprennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnds je le sais. Ah tiens ! Il ouvre légèrement la bouche... Je me hâte sur ses paroles, comme assez fréquemment maintenant.

    « Pa… pardon ? Moi ? Tu veux que… je fasse ? Ce que j’ai en…envie de toi ?! C’est une blague… ? Tu te moques de moi ? Mon Dieu… je dois être… rouge… pire même. J’ai plus qu’à aller me cacher. »

    Effectivement, tu es tout rouge, darling. Et c'est tellement mignon, vraiment. J'en fonds intérieurement, ou même extérieurement. Un sourire imbécile se dessine sur mes lèvres, a cause des rougeurs que je vois. Et oui... Fait ce dont tu as envie mon cher ! Je te l'autorise, je te l'ai déjà dit ! Faut-il que je te le redise une troisième fois ?! ROH ! Tu es désespérant ! Allez, une dernière fois, pour bien te convaincre ? Tout d'abord, avant de bien le convaincre, je l'embrassa brièvement, amoureusement, et lui serra les mains. Le baiser finit, je voulais absolument recommencer, mais il fallait que je lui dise ! Je repris mon inspiration. Incidemment, je n'avais jamais été aussi sérieux. Toujours avec une once de timidité, je lâche quelques paroles pour "finalisé" tout ca : « Je t'aime ! Je peux passer au delà de tout ça pour toi. Moi aussi j'en ai envie... Mine de rien. » AHAH. AH..ah... Je commença a me préparer mentalement au fait qu'il me saute dessus. Mais avant ca, il déclara avec une tendresse qui me plaisait excessivement et qui me faisait TROP sourire...

    « Je ne veux pas te faire de mal, ni te souiller, te salir. Moi aussi, je t’aime, moi aussi, bien évidemment, j’ai envie de le faire avec toi. J’ai le cœur emprisonné dans tes mains, tu serais presque capable de me manipuler. Rah… et si je n’étais pas le bon… ? »

    Me faire mal ? Souiller ? Salir ? Mais non. Toi... toi aussi tu m'aimes ! C'est... tellement bon a entendre. Presque capable de te manipuler ? C'est bon a savoir ca aussi. AH..ha.. ha. Non ! Le Matthew qui aime Jun ne le manipulera jamais ! Car il l'aime. Na. Euh, quoi ? Il a dit quoi la ? Ne pas être le bon ? N'importe quoi ! (nain porte quoi...!) tu es le bon, je le sais de toute manière ! Il n'a pas intérêt a me saouler avec ca hein... Mon cœur battait de plus en plus, j'entendais les battements dans mes oreilles. Je sens que dans les secondes qui suivent... Je vais... AHHHHHHH. Que disais-je ? Me voilà plaquer contre une pile de cartons. Bon, dit comme ca, c'est pas TRÈS romantique. Une montée d'adrénaline s'offre a moi. Les mains de Jun se balade sur mon torse. Ok, je vais passé a la casserole dans quelques minutes, rien qu'a voir son regard, son sourire.

    « Tu as volé mon cœur… je ne pourrais me retenir encore longtemps. Mais… tu m’as dis que je pouvais faire ce que je voulais de toi ? Que tu ne broncherais pas ? Puis-je te croire à se sujet ? Ai-je le droit de te faire découvrir de nouvelles choses ? »

    TROP DE QUESTIONS D'UN COUP CAMARADE. J'ai pas eu le temps de tout assimiler la ! J'étais en train de me préparer mentalement a ce qui allait m'arriver !

    « Non, je... je ne broncherais pas ! Crois-moi... Je te l'ai déjà dit ! Fais ce que tu veux... »

    Tu es fichu, mon pauvre. L'amour te fait dire de drôle de chose. Non mais là on touche le fond Thewthew ! Tu imagines un peu dans quelle situation tu t'es mit ? Et me voilà qui me parle a moi-même. Bien sûr dans le "je ne broncherais pas" je n'incluais pas les certains gémissements que j'allais poussé a "contre cœur". Je voudrais vraiment me faire le plus discret possible. Mais, malheureusement, je crois que c'est peine perdu. Jun approcha son visage de mon cou, et commença a.. a.. fjoezrhdoklifkeodlkskl HIIIIIIIIII ! Réaction immédiate. Rougissement, souffle coupé, excitation. Son visage remonte vers une de mes oreilles, il me mordille le lobe un court instant, puis me chuchote avec malice :

    « Puis-je continuer… ? »

    Mais c'est quoi cette question conne ?! T'as bien vu que tu m'excitais bordel ! Tu connais la réponse en plus !... Bon calme toi Matthew, réponds lui. NORMALEMENT HEIN !

    « O-o-..oui ! »

    Bien entendu, je bégaye. Non mais n'importe quoi. Je m'exaspère. J'ajoute avant qu'il ne fasse quoi que ce soit de plus explicite...

    « Hé ! Jun... »

    Nonneleditpastuvaspasserpourungrossoumis ! MATTHEW ! NON !

    « Vas-y... doucement... s-s-s'il te plait ! »

    Voix faible, tremblotante, hésitante, visage écarlate. MAIS MERDE QUOI. PIRE QUE SOUMIS. C'est vraiment a noter qu'a partir de ce jour la, je vais être : Amoureux, soumis a quelqu'un, hésitant, et tout le tralala. Bien entendu, j'ajoute une phrase inutile, comme d'habitude. Comme si je n'avais plus le contrôle de moi-même. Jun, franchement, c'est encore ta faute, ca.

    « Je... je t'aime Jun. »
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Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew] - Page 2 Icon_minitime

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Enfermés dans le placard.... MAIS LOL. [Pv Matthew]

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