Identité du Personnage

✽ Nom : Clancy.
✽ Prénom : Yuuya. Mais vous n'aurez sans doute pas beaucoup l'occasion de l'appeler de la sorte.
✽ Âge : 29 ans depuis peu.
✽ Date de naissance : Un 28 février.

Swelty, Ecole de Sorcellerie

✽ Poste : Professeur de métamorphose.
✽ Baguette magique : Ahah… vous aurez souvent l’occasion de la voir. 42 cm, en bois d’Olivier Vernis. Son intérieur renferme un crin de Licorne prélevé sur un poulain mâle de la race. L’embout du manche a été recouvert d’une lame d’argent. C’est une excellente baguette pour les sortilèges, mais difficilement maniable.

lE PERSONNAGE

✽ Physique : Il est pratiquement impossible de savoir à quoi ressemble véritablement Yuuya... pour la simple et bonne raison qu'en bon Metamorphomage, il change d'apparence à volonté ! Certes des petits atraits caractéristiques se retrouvent d'un visage à l'autre, mais si vous n'en avez pas connaissance, il se plaira à vous berner comme la dernière des andouilles. Tantôt jeune garçonnet timide de troisième année, tantôt grand gaillard à la belle gueule, Yuu jongle inlassablement entre différentes personnalités sans jamais se laisser distraire par d'autres. Dandy et très coquet, il ne laissera aucune erreur derrière lui, s'assurant d'accorder la moindre de ses apparences avec le reste de sa tenue pour toujours garder un air distingué. Cher, oh cher gentleman... on le reconnaîtra notamment à ses habituels costumes sombres pourvu d'une chemise à froufrous qu'il rassemblent d'une cravate colorée mal adaptée. Généralement grand et svelte, mais pas maigre pour un clou, il sait allier souplesse et rudesse dans son corps par des entraînements quotidiens de yoga et autres trucs du genre, un peu glauque je l'accorde. On le reconnait à sa chevelure pourpre qui, savamment rattachée par un ruban assorti, fait ressortir la profondeur de son regard vairon : un œil turquoise contre une iris taupe, petite particularité qu'il ne retouche jamais... ou presque. Son nez est fin, ses lèvres délicatement rosé et son visage plutôt allongé. Jamais négligé, jamais cerné ni quoi que ce soit, Yuuya prend un soin tout particulier à apparaître continuellement classe. Même s'il apparait avec une chevelure "sortie du lit", soyez sûr que tout ceci aura été étudié pour rendre le plus bel effet. Peut-être peut on se moquer de lui et de ses manières, mais on ne niera jamais qu'il n'est pas beau. Après tout, Yuu à du charme et il le sait, puisqu'il n'hésite pas à s'en servir pour ses fins personnelles.

✽ Particularités : Yuuya possède une cicatrice à la base de la nuque qui descend le long de sa colonne vertébrale, qu'il est incapable de faire disparaître malgré les transformations de son corps.


✽ Caractère : Hem... "Détestable", cela vous dit-il quelque chose ? Non ? Alors, imaginez la pire garce que vous ayez jamais rencontré, complètement manipulatrice et sûre d'elle au point de toujours avoir raison... vous imaginez ? Maintenant, multipliez cette garce par 100, et on commence à s'approcher de la personnalité de Yuuya Clancy. Véritable bourrasque de sentiments, il saura manier l'art de la parole avec celui de la manipulation pour vous laisser tomber dans tous les panneaux tendus devant vous ; avant d'écraser votre cadavre à coup de pelles et pioches pour être sûr qu'il aura tiré de vous tout ce dont il avait besoin. Calme et souvent rêveur, on pourrait d’abord le prendre pour un léger idiot à l'esprit léger, heureux dès qu'il fait beau ou fondant devant les choses mignonnes ; mais cette façade ne dure qu'un temps. Très vite, sa personnalité fait surface et vous glace sur place : froid et distant, dédaigneux à la limite du mépris (ou pas),sarcastique et passablement sadique, il vous apprendra que votre vie ne vaut pas mieux que celle du cloporte argenté d'afrique noire. Piquant, mordant, véritablement méchant, provocateur au sens de la répartie à lui donner des baffes, il déteste perdre ou avoir tord. Aussi prend-t-il un soin tout particulier à préparer ses plans, poser à l'avance ses idées et réfléchir à toutes les issues possibles, avant de vous aborder. Impossible à surprendre. Impossible à briser. C'est une vraie armure sans cœur qui ne vit que pour voir les autres assouvir ses petits soins avant de crever !

Absurde d'avoir une telle personne comme professeur ? Que nenni ! Monsieur sait habilement se faire apprécier de tous, très (si ce n'est trop) intelligent et passablement pédagogue pour exiger l'excellence dans ses cours. Attentif et curieux, il suffit de lui offrir de régulières surprises pour le garder dans votre poche. N'espérez cependant jamais sa compassion ou son amitié, ces deux termes n'apparaissent pas dans le dictionnaire Clancyen ; en revanche môme insupportable et poison mortel y sont même en annexe ! Car tel un serpent malsain, il s'insinue dans vos pensées et vos agissements pour vous pousser à la faute. Bourreau, agaçant, emmerdant si ce n'est tortueux, Yuuya aime à jouer sur les faiblesses de ses adversaires en ayant des coups d'avance sur eux ; sans jamais dévoiler ses propres erreurs.

C'est un être qui ne s'énerve jamais, s'agace régulièrement, sait rester calme en étant sûr que cela vous fera sortir de vos gonds. On aurait envie de le frapper, de l'envoyer moisir au fond d'un fossé à la moindre occasion... et pourtant, on ne peut pas s'empêcher d'apprécier son franc parler et ses longues discussions passionnées autour d'une bièrraubeure. Car quand il se lance dans ses passions et autres moments de rare joies, il devient une personne totalement adorable que l'on aurait envie de câliner toute la nuit... avant de se réveiller le matin pour nous rendre compte de notre erreur. Le désavantage avec Yuu, c'est qu'on ne sait jamais à quel moment il vous considère comme un ami ou non ; aussi ne peut-on que se laisser bercer par ses paroles mielleuse en espérant ne pas faire d'erreur. Dommage, car la fosse au lion n'est pas loin, et il s'en ira rapidement y jeter vos restes sans ménagement.

Si Clancy avait une âme, elle serait probablement damnée.
Si Clancy avait un coeur, il serait en béton armé.
Si Clancy avait été gentil... il n'aurait pas été aussi détestablement adoré.

Le passé

✽ Histoire : Le trou noir. Non pas celui qui t'empêches de te souvenir des réponses de l'interro de potion. l'autre. Le vrai trou noir. Celui des souvenirs. A vrai dire, je suis parfaitement incapable de me rappeler tout ce qu'il s'est passé au delà de mes quinze ans... c'est bête à dire, c'est con à avouer, c'est encore plus stupide à vivre. Mais du jour au lendemain, je n'ai plus su. plus rien. Même pas mon nom ou quoi que ce soit me concernant. Je n'ai plus su qui étaient ces gens qui me regardaient avec des yeux ronds, qui étaient ces autres avec des blouses blanches, qui encore m'avait allongé ici et attaché pour que je ne m'enfuis pas. Comme si j'pouvais m'enfuir, ils sont drôle, eux ! Déjà que j'ai un mal de crâne qui me vrille les tympans comme si on sonnait un 4 juillet, ils croient pas que j'vais m'amuser à gambader dans les champs... Mais, qui c'est ça ? ils se sont approchés de moi, sans doute en train de se rendre compte que je les observais. Ils palpent mon visage, mes bras et mon corps, il pose des trucs gluants qui me font grimacer, ils émettent comme des bruits étranges sortis du fond de leur gorge. Y aurait-il comme une bulle entre nous ou ce mec ne sait-il réellement pas parler ? Je m'interroge, alors que mes yeux passent d'un endroit à l'autre avec la rapidité de la découverte. Je ne reconnais rien. Je n'entends rien. Mon regard s'attarde sur un moniteur qui émet des courbes bizarres : est-ce mon cœur qui provoque ces battements ? Est-ce mon sang qui circule dans mes veines ? Est-ce... moi ? Je vois des cheveux qui me barrent la vue changer de couleur à une vitesse folle. Que... ? On me saisit. On me secoue. On resserre mes liens et on me fout un truc bizarre sur la bouche et le nez. On hurle, mais ce n'est qu'un murmure. J'essaye de lever la main pour leur dire que je ne comprend pas. Elle rencontre des doigts gantés qui s'empressent de la reposer. Je secoue la tête, comme pour remettre des idées en place dans les bons tiroirs, mais seul l’obscurité vient s'installer. Pas encore le noir, pas... encore...

Paraît que j'suis censé être mort. On m'a dit ça quand j'suis parvenu à comprendre quelque chose à se langage guttural tout à fait désagréable, ce qui m'a fait quand même rire sur le coup. Mort ? Mais bien sûr... Alors toi, t'es le saint père et tu m'proposes les plans vacances pour le paradis tout compris ? Il n'a pas rit, et j'ai même reçu une petite tape sur l'épaule de la part de l'homme à ma gauche. Je lève les yeux vers lui, légèrement agacé de sa réaction, mais il se contente de me sourire doucement à ma rencontre. C'est mon père. Enfin, je crois. Et à côté c'est ma mère. Pourtant, leurs visages ne me disent rien. Rien du tout. On a essayé, on a tenté de me faire comprendre qu'ils étaient mes géniteurs et qu'ils avaient eut si peur de me perdre. Mais me perdre comment ? Et qui j'étais moi ?

« Yuuya, ne soit pas grossier avec le docteur. »

J'suis pas grossier moi, j'pose des questions. On y a répondu d'ailleurs : je m'appelle Yuuya Clancy, ma mère est chinoise et mon père anglais. J'ai eu quinze ans en février, je suis étudiant sorcier dans une école qu'on appelle Poudlard. J'ai un rat, je vis dans un appartement pendant les vacances, et je suis d'une nature enjouée et sociable. Un véritable petit garçon sympa et parfait quoi... ça me donne envie de vomir. J'ai pas de souvenirs, ok, mais faut pas me prendre pour un idiot : moi un gentil petit élève modèle ? Que dalle, j'ai pas une tête à ça... D'ailleurs, j'ai pas de tête. Ah oui, parce-que je me suis réveillé en me rendant compte que je pouvais à peu près faire ce que je voulais de mon corps. Pratique des fois, mais pour savoir à quoi on ressemblait avant, pas évident. Qu'importe, mes membres et mon visage ont réagit d'eux-même lorsque j'ai pensé à une apparence. Après un léger picotement et la sensation qu'on tirait ma peau, je me suis retrouvé comme ce héros de manga que j'avais vu à la tv quelques minutes plus tôt. C'est étrange, cela ne me surprenait pas. En fait, rien ne me surprenait : j'étais sorcier, c'est cool. J'étais bizarre, certes, je pouvais faire des choses que d'autres ne pouvaient pas, je vivais dans un monde où les voitures volaient et où les livres parlaient... normal. Naturel. En fait, le seul truc qui me surprenait c'était moi. Ça clochait. Je ne reconnaissais pas ces personnes qui se disaient mes proches. Je ne me reconnaissais pas moi-même. Était-on en train de me mentir ?

J'ai grandi. J'ai du vivre dans ce monde où tout me paraissait filer sans m'attendre. J'ai du suivre des cours et réapprendre la plupart des choses... comme les gens. J'en ai fait péter des câbles aux autres élèves et aux professeurs ; au début on était tout mielleux avec moi, on me traitait comme un bon p'tit gosse qui revient d'une maladie et qu'il faut ménager. Mais j'pense qu'ils ont rapidement compris qu'ils arriveraient plus à rien de moi : mes anciens amis sont devenus mes ennemis, mes relations ont radicalement changées tout comme mon caractère (apparemment), mes agissements et pensées sont devenus fourbes. "Fourbes"... c'est ce qu'à dit le concierge en m'envoyant pour la énième fois en retenue. C'était drôle. C'était excitant. j'avais l'impression de me redécouvrir. D'être arrivé sur Terre à l'âge de 15 ans avec la mentalité de quelqu'un d'autre, et de pouvoir y faire tout ce que je souhaitais. Les psy ont dit que j'établissais un "syndrome post-émotionnel dut au choc de l'accident", les profs ont préférés la version "mauvaise volonté" car je suis sortis de Poudlard en brillant dans mes matières préférées, mais à a limite du rattrapage pour celles que je ne supportais pas. Qu'importe. J'avais encore la curiosité de la jeunesse et l'innocence de la découverte, tout me paraissait si... drôle. Si léger et mesquin. Comme si le monde qui filait à mon réveil s'était ralenti pour me permettre de voir les épisodes suivant avant la publicité. Mourir avait peut-être été le plus beau cadeau de ma vie.

Mon existence au dehors de Poudlard fut une suite de situations sans queue ni tête, ou presque. Tout cela m'apparaissait d'une logique évidente alors que les autres avaient des difficultés à me suivre. Tantôt gentillet et serviable, tantôt sarcastique et mauvais, j'ai tracé mon petit bonhomme de chemin sans rencontrer de vrais gros obstacles ; savourant le don que l'on m'avait offert pour l'utiliser à "bon escient"... Un sorcier. Un métamorphomage. Un môme dans le corps d'un adulte. Le pied total... D'ailleurs, c'est pour ça que j'me suis tourné vers l'enseignement : j'ai toujours voulu d'un prof réellement impliqué dans sa matière et qui savait de quoi il parlait. La métamorphose, ça me connaissait, et les félicitations de mon ancien professeur m'aidèrent considérablement à appuyer mon dossier pour une école de sorcellerie américaine. Swelty, elle s'appelait. C'était pas mon premier poste comme professeur, mais c'était le premier où j'étais officiellement titularisé. Et c'est le premier qui me plut réellement en me confortant dans mon idée : apprendre pour l'excellence, les faibles n'ont qu'à remplir la panse des plus forts. On allait s'amuser, c'est moi qui vous le dis.

Le joueur

✽ D'où avez vous connu le forum? : Bonne question.
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