Kasey FletcherBibliothécaire
|  Sujet: ♔ Kasey H. Fletcher ~ Vous désirez ? { End.  Mar 29 Mar - 3:38 | |
|  ✖ Identité du Personnage
Nom ✄ Fletcher
Prénom ✄ Kasey Hayden
Âge ✄ Twenty-three years old
Date de naissance ✄ 14 Décembre 1987
Lieu de Résidence ✄ New York
Origine ✄ Sang-Mêlé
Signes particuliers ✄ Fumeur & Grand buveur de Whisky
✖ Swelty, Ecole de Sorcellerie
Poste ✄ Personnel, Bibliothécaire.
Baguette Magique ✄ L’objet fait vingt-deux centimètres. Taillé dans le bois d’un olivier, elle contient en son creux un plume de Phoenix. Rigide, parfaitement lisse, elle date de l’époque où Kasey était encore à Malwen. Il ne l’a pas utilisé pendant de longues années mais lorsqu’il l’a ressortis du placard, c’est comme si elle n’avait été faite que pour se tenir dans sa main. Par soucis d’habitude moldue, il place le plus clair de son temps à la bibliothèque à ne pas utiliser de magie. Mais lorsque les élèves viennent à désordonner son antre sacré, il n’hésite pas à se laisser aller et à sortir sa baguette pour tout ranger correctement. Non, il n’est pas maniaque ; les livres sont seulement de précieux objets.
✖ Le Personnage
Qualités/Défauts ✄ Kasey n’est pas un personnage des plus complexes, mais pas des plus simples non plus. Sociable, amical, festif, il est de par nature curieux et ainsi ne se renferme pas dans une quelconque coquille. Attentif et à l’écoute des autres, il sait garder le silence lorsqu’il le faut. Il n’est ni égoïste, ni possessif. La jalousie est un sentiment rare chez lui. Extraverti, il n’étale pas ses émotions pour autant. Il a tendance à être trop honnête, ce qui le conduit parfois à être cassant voir blessant. Kasey semble être incapable de s’attacher à quelqu’un quand il s’agit de relations amoureuses : il est un piètre partenaire. Indépendant, il a trop l’habitude de se débrouiller seul, sans compter sur son entourage, ce qui peut blesser. Il est désordonné, sauf lorsqu’il s’agit de son boulot. On pourrait le croire mou, mais c’est un leurre. Il est très rare de le voir piquer une crise, pas colérique pour un clou.
Physique ✄ Plus jeune, Kasey était bien différent de ce qu’il est aujourd’hui. Gringalet sec aux cheveux longs, faire du sport n’était dans ses priorités. Mais avec le temps, il a acquis une véritable carrure d’homme. Sa taille s’élève à un mètre quatre-vingt-quatre, pour une corpulence toute aussi proportionnelle : grâce à son apprentissage de menuisier, il a su développer ses muscles et se former une véritable carrure. Il a de grandes mains, légèrement abîmées et rugueuses, mais bien chaudes. Son style vestimentaire se caractérise par bons nombres de vêtements troués, sans être vulgaires. Non mesdemoiselles, il ne vous montrera pas ses fessiers bien musclés ! Il aime les baskets, les chaussures de toile ou les boots en cuir. Il ne met presque que des jeans et des tee-shirts accompagnés de chemises à carreaux ouvertes ou de blazers. Il affectionne les accessoires comme les chapeaux, les bonnets ou encore les keffiehs. Ses couleurs favorites sont le noir, le violet et le vert. Si l’on s’attarde un peu plus haut, le visage de Kasey est souligné par sa courte barbe qui est particulièrement marqué par ce petit bouc qui remonte jusqu’à sa lèvre inférieur. Sa bouche, rosée, est allongée. Ses sourcils, légèrement épais mais bien dessinés, encadrent à merveille ses petits yeux bleus pâles, tirant presque sur le gris. Ses cheveux entre le châtains et le brun s’étirent jusqu’au bas de sa nuque, et parsèment son front de quelques mèches. Ils sont fins, plats, et rarement rebelles. Et bien sûr, il y a ses lunettes rectangulaires à monture noire. Mais ce qui caractérise particulièrement le jeune homme, ce sont ses nombreux piercings : ses lèvres sont encadrées de deux labrets décalés en bas et de deux médusas décalés en haut. Son nez est accompagné d’un septum et son sourcil gauche percé en arcade. L’écarteur de son oreille droite fait vingt millimètres et celui de son oreille gauche dix. De plus, il possède deux tatouages : des rouages mécaniques dans le bas du dos et un tag en spirale en haut du torse.
Caractère ✄ Kasey n’a pas un caractère foncièrement différent de la norme : personne de confiance, il se trouve être un excellent ami. Mais il est du genre à respecter le dicton « On compte ses véritables amis sur les doigts de la main », alors il privilégie un cercle fermé à une liste interminable. En tant que simple connaissance, il reste poli en toute circonstance. Amoureux des livres, son métier lui plait et provient d’un réel choix de sa part. Curieux, il est toujours avide de nouveauté, conscient de ses lacunes. Il aime le bruit, comme les concerts qui vous explosent les tympans, autant que le silence des immenses bibliothèques. Il sourit, rit, n’a aucun soucis à exprimer ses émotions sur son visage. Sa tristesse se matérialise souvent sur son visage par un air de fatigue, comme s’il était blasé de vivre. Il n'a jamais pleuré, même une seule fois. Presque lâche, il n’aime pas les conflits et préfère les éviter en partant les mains dans les poches. Il n’est pas bagarreur de nature, ni de caractère. Calme, posé, il apprécie les plaisirs simples. Il aime tenir une conversation, même des plus banales. Mais il lui arrive de faire semblant d’écouter, le regard dans le vide. Pourtant, il est en général attentif aux moindres petites choses, et à tendance à lâcher des remarques sarcastiques ou des pics naturellement. Il n’est pas méchant de nature, mais peut-être trop honnête ou franc. Indépendant, il n’est pas sans cesse à la poursuite de quelqu’un pour avoir des conseils, savoir ce qu’il doit faire ou non. En cela, ses relations amoureuses se sont trouvées être de véritable échec, ses partenaires lui reprochant souvent trop peu d’investissement dans une vie de couple. Oh, j’ai oublié de souligner : Kasey ne se dit pas bisexuel mais homme ou femme l’importe peu. En fait, il n’a de préjugé sur rien. Pour lui, l’habit ne fait pas le moine ; il en est un parfait exemple. Malgré son apparence d’homme calme, marchant presque à deux de tensions, il est insomniaque. Depuis ses quinze ans, ses plus grosses nuits durent sept heures. Et contre toute attente, son corps n’en est pas du tout atteint, comme s’il s’était adapté. Ainsi, ne vous étonnez pas si vous le croisez dans le château tard la nuit ou tôt le matin. Même s’il travaille en lieu clos, il adore se balader à l’extérieur.
✖ Le Passé
Histoire ✄ Je suis né en banlieue de New York durant l’hiver 1987. Mes parents, Karl Lawrence et Lucy Fletcher, étaient de tous jeunes adultes quand ma mère tomba enceinte à vingt-trois ans. Mon père en avait à peine vingt-cinq, et pourtant, ils décidèrent de se marier et de me garder. Mon foyer fut des plus banales durant mon enfance : on m’apprit tout petit que mon père était un sorcier, que ma mère elle n’avait pas de pouvoirs magiques. Que ce n’était pas ça qui comptait. Mon père était rarement là, il travaillait beaucoup. Ma mère, journaliste en quelque sorte, écrivait de longues chroniques intellectuelles et pouvait donc travailler à la maison. C’est grâce à elle que je fus vite entouré de nombreux livres et ce fut grâce à son job qu’on passait le plus clair de notre temps ensemble. L’année de mes sept ans modifia mon cercle familial : mes parents divorçaient. Pas de cris, pas de violence, pas d’objets cassés. Non, ce fut beaucoup plus calme, réfléchis. Ils m’expliquèrent, ensemble, qu’ils ne s’aimaient plus. Qu’on ne vivrait plus juste tous les trois sous le même toit. Bon… D’accord. Il fut décidé que j’irais vivre avec ma mère, qui décida de déménager à Seattle. Ma vie ne s’en trouva pas si bouleversé : je passais toujours autant de temps avec ma mère, avec qui j’étais réellement proche. Nous nous adaptâmes rapidement à la vie à deux. Et une fois par mois, je retournais à New York voir mon père, qui semblait toujours trop occupé pour m’accorder un peu de son temps.
Mais voilà, à cette époque, j’avais presque oublié un détail majeur : mon père était sorcier. Et pour l’anniversaire de mes neuf ans, alors que ma mère venait de m’offrir un livre d’illustrations sublime, le recueil s’ouvrit seul et les pages commencèrent à défiler, de leur propre chef. Ma gorge se serra quand je repris la pensée qui m’avait traversé de la taille, de le feuilleter aussi vite que possible. S’ensuit alors le premier désaccord entre ma mère et moi : elle m’expliqua que j’allais devoir me rendre à un collège spécial pour sorcier et que par conséquent, il serait plus judicieux que je retourne vivre à New York chez mon père. Je refusais catégoriquement cette solution, souhaitant garder le silence sur mes pouvoirs pour pouvoir rester vivre avec elle. Mais elle me rappela que si ceux-ci se réveillaient petits à petits, elle ne pourrait rien y faire, ignorante en la matière. A contre cœur, j’acceptais sa volonté mais à une seule condition ! Je voulais porter son nom et abandonner Lawrence, celui de mon père. Ce fut à cette période-là que je compris que mon père était devenu un étranger pour moi.
Pour mon entrée à Malwen, je m’installais donc chez mon père. Pour la première fois, il me parla réellement de la magie, du monde des sorciers. Il suivait les recommandations de ma mère à la lettre. Et ma première année scolaire arriva. Vivre avec mon père ne nous avait pas spécialement rapprochés, et je commençais mes études de sorcier sans grand engouement. Je n’étais pas d’ailleurs un petit génie, mais plutôt un jeune sorcier médiocre, arrivant de justesse à sortir la tête de l’eau. Durant cette année-là, mon père rencontra ma belle-mère Carol, avec qui il se remaria. Moldue comme ma mère, c’était à se demander si mon père avait une dent contre les femmes sorcières ! Je m’entendais plutôt bien avec elle. Carol savait que j’étais très proche de ma mère, et avait choisi comme tactique celle de l’amitié. A mes 13ans, elle tomba enceinte et je me retrouvais grand-frère d’une certaine Jamie. Cet évènement m’avait réjoui pour mon père et sa nouvelle-femme mais je ne trouvais vraiment pas ma place dans cette maison. Pourtant, quelques temps après de la naissance de Jamie, quand elle arriva à la maison, tenir cette petite chose étant ma demi-sœur dans les bras me fit drôle : ce bébé semblait étrangement heureux de me voir. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, Jamie me collait. Après Papa et Maman, mon prénom fut l’un des premiers mots qu’elle prononça. Je dus la prendre plusieurs fois dans mon lit, la nuit, pour qu’elle dorme sans pleurer. Je ne comprenais pas comment fonctionné cette petite chose !
L’été entre ma sixième et ma septième année à Malwen fut un radical changement pour moi. Inspiré des livres de ma mère, je découvris la philosophie empirique, marquée par l’expérience. Je commençai à vouloir avoir un nombre incalculable de piercings et de tatouages. Ma mère ne vit pas un inconvénient particulier à cela, et mon père s’en contrefichait. J’acquérais alors mes rouages mécaniques dans le bas du dos et mon écarteur à l’oreille droite. A New York, je me mis à fréquenter les autres clients de son perceur, dans l’optique de rencontrer de nouvelles personnes avec un mode de vie différent du mien : ils vivaient pour la plupart dans des squattes et avaient des opinions politiques très extrêmes. Je ne partageais pas grand-chose avec eux, outre les drogues qu’on me faisait essayer. Je me mis à fumer, à dealer, je ne rentrais presque plus chez moi. Malheureusement, ce n’est que trop tard que je me rendis compte de mon erreur : je me suis retrouvé lié à une affaire de cocaïne qui me valut quelques semaines en garde à vue et m’empêcha de reprendre mon année scolaire à Malwen. Du jour au lendemain, je fus renvoyé de l’école, ne pouvant ainsi pas finir mes études pour avoir mon diplôme.
Après avoir été finalement innocenté de toute cette histoire judiciaire, je retournais chez mon père. Je ne devais pas m’éloigner de New York un certain temps. Ma mère venue de Seattle j’eu droit à un magnifique sermon parental ! Mes parents avaient gardé bon contact depuis leur divorce, mais ils n’avaient jamais été aussi unis depuis cette époque. Il fut décidé que je devais alors me bouger, comme un grand, pour assumer mes actes et ne pas rien faire de ma vie. J’aurais pu partir à l’étranger continuer mes études dans une autre école de sorcellerie, mais cette option ne me plaisait guère : les langues étrangères n’avaient jamais été mon fort et l’Angleterre ne m’attirait absolument pas. Je commençais des petits boulots, par-ci par-là, histoire de me former et d’avoir un revenu. Ma belle-mère, attentive à mes besoins, me proposa un stage de menuisier. Utile de mes dix doigts, j’apprenais à transformer le bois. Cette expérience me permit de me développer, physiquement parlant, et de confectionner de nombreux meubles utiles à ma mère, comme des bibliothèques.
C’est mon père, à mes vingt-ans, qui me trouva une place dans une maison d’édition pour sorcier. Renouant avec le monde de la sorcellerie, je fus dans un premier temps l’esclave de mes supérieurs, à servir des boissons ou à faire le sale boulot. Mais à ma majorité, un des dirigeants me proposa de lui rendre une planche de caricature : en travaillant le bois, j’avais appris à développer un coup de crayon qui s’assurait prometteur. Je découvris ainsi les méthodes de journaux sorciers, avec une animation hors du commun pour un simple moldu. Je fis la connaissance de nombreux éditeurs et écrivains sorciers. Travailler dans le monde du livre devient ma vocation. Mon look de rebelle était la seule chose qui me liait à mon passé d’adolescent perturbé ; je m’étais bien assagis depuis ce temps-là.
Jamie était en primaire quand j’eus mon propre appartement, qui se trouvait non loin de son école et de la maison de mon père. Ma demi-sœur était toujours aussi dingue de moi et exigée que je vienne la chercher à la sortie régulièrement. Elle était toujours très fière de rentrer avec moi main dans la main. Ce petit bout de chou était maintenant le lien qui me permettait de me sentir un peu moins étranger dans la nouvelle famille de mon père. Quelques années plus tard, alors que j’avais pris un congé pour me rendre à Seattle passer du temps avec ma mère, j’appris la guerre de sorcier agitant surtout à la côte Est du pays. Qu’elle ne fut pas ma surprise d’apprendre la destruction de mon ancienne école, Malwen. Quelques-uns de mes collègues, à New York, avait souffert de la guerre. Mon retour dans la capitale culturelle fut rude. J’avais toujours eu du mal à concilier le moldu et le sorcier en moi.
Une occasion en or se présenta pour moi : une nouvelle école de Sorcellerie, Swelty, avait été construite sur les ruines de l’ancienne. De nombreux postes furent à prendre, et sans savoir réellement pourtant, j’envoyai une demande de postulat pour être le nouveau bibliothécaire. Peut-être avais-je envie de renouer avec cette époque de ma vie, déçu de n’avoir pu finir mes études là-bas ? J’avais alors vingt-trois ans, quand je refermai à clef la porte de mon appartement, valises à la main.
✖ Le Joueur
D'où avez-vous connu le forum? ✄ De toujours.
Avez-vous d’autres personnages sur le forum ? ✄ Salem Gray & June Meery.
Comment trouvez-vous le design ? ✄ Besoin d’un peu de neuf.
Dernière édition par Kasey Fletcher le Mer 30 Mar - 8:29, édité 1 fois |
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