Amadeus Liv SylfeanInfirmier
| Sujet: Amadeus L. S. Lun 25 Oct - 11:10 | |
| | Identité du personnage
Nom : Sylfean Prénom : Amadeus Liv Âge : 22 ans Date de naissance :14 décembre
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Swelty, Ecole de Sorcellerie
Année : Aucune. Il a finit ses études. Maison : Anciennement dans la maison des méchants.
Baguette magique :Longue de trente-sept centimètres et demi, bois d'hêtre, légèrement vermillon, cheveux d'elfe. Elle est légère et maniable, digne des grands aristocrates mondains. Parfaite pour la métamorphose mais en déficit lorsqu'il s'agit de faire des potions, cette baguette est construite avec le gros arbre du jardin des Sylfean. Elle ne quitte jamais la poche avant, cousue exprès à cette effet, de chacun des pantalons d'Amadeus. Matières préférées/détestées : Telle baguette, tel maître. Adepte de la métamorphose mais récalcitrant pour les potions. Poste : Infirmier. Relations :C'est sa première année dans l'établissement.
Le personnage
Physique : Visage d'ange à la chevelure dorée.
Amadeus avait toujours été fier de son apparence. Il savait qu'il était beau. Il connaissait les avis des femmes, de toutes ces femmes qui avaient été dans son lit et de celles qui mourraient d'envie d'y venir. Il était conscient de son charme. Même s'il ne faisait rien pour soigner son physique, il avait une beauté naturelle. Mais le jeune homme y mettait du sien et se pomponnait tous les jours, telle une demoiselle. Il arrangeait ses cheveux mi-longs, les brossait chaque matin, les parfumait. Sa blondeur était appréciée, sa douceur très prisée. Sa chevelure n'était pas seulement blonde mais discernait toutes les teintes inimaginables de cette couleur. Elle formait un ballon autour de sa tête, et elle laissait aller une longue mèche sur son œil gauche, cachant la pâle couleur de celui-ci. Ses yeux avaient une apparence mi bleue mi verte, mais avec aussi peu d'éclat qu'un rayon de soleil par une nuit d'hiver. Cette pâleur reflétait son âme, terne et funèbre. Son visage était d'une blancheur adéquate à sa situation sociale. Ses lèvres envoutaient, de par leur finesse et leur activité. Elle ne cessaient jamais de bouger, faisant la moue, étant mordillées de-ci de-là, humidifiées par le passage d'une langue, etc. Elles recouvraient de belles dents blanches, presque bien alignées. Et elles avaient un sourire charmeur. Ses oreilles quant à elles, n'étaient que très rarement visibles, recouvertes par les cheveux couleur de blé. Si on regardait bien, elles finissaient en une légère pointe, et le lobe était plus long que celui des autres. Ses joues n'étaient pas creuses mais un peu bombées, signe d'un bon régime alimentaire. Son corps tout entier ne devait pas dépasser le mètre soixante-quinze, et son ventre ne gonflait pas. Il avait de longs doigts très fins, tels ceux d'un grand pianiste. Des épaules rondes, un torse d'homme.
Caractère: Monsieur le Marquis Sylfean.
Il me semble que cette appellation en dit long sur cet individu. Aristocrate du XIXème siècle, il aime son rang. Il se comporte comme n'importe quel homme de sa classe sociale : froid, arrogant, manipulateur et égocentrique. Quel beau portrait que celui là ! Il se croit supérieur aux autres, et vu la réputation de sa maison, c'est compréhensible. Il peut devenir dangereux s'il n'obtient pas ce qu'il veut. C'est pourquoi on veille à le satisfaire par tous les moyens. La honte s'est invité chez de nombreuses familles qui ne se pliaient pas aux règles des Sylfean. Et pourtant, malgré ces défauts, c'est un hôte très chaleureux qui s'intéresse à beaucoup de choses de son temps. Il est d'un naturel curieux, mais plus pour les miracles de son siècle que pour les rumeurs sur ses camarades. Il se plait à accueillir les gens en bonne et dû forme. La question se pose alors : cette chaleur qui émane de lui lors des réceptions est-elle spontanée ou calculée ? On aurait tendance à croire à la manipulation. L'envie de faire de sa maison la plus célèbre de l'Angleterre, la plus réputée et la plus à la mode prime sans doute sur celle d'être véritablement gentil. Sa vie n'est que manipulation, comme toutes les générations passées. Outre cela, les envies profondes du marquis sont quelque peu malsaines. Ce qu'il aime c'est la débauche. Quand vient la nuit, que les invités sont partis, il s'adonne aux plaisirs de la chair, de l'ivresse. Son charme d'enfant lui facilite l'accès aux femmes, ses connaissances glauques l'accès à d'autres choses qui mènent à l'extase.
Gentleman Amadeus Liv Sylfean.
Lorsque qu'il est en compagnie des autres, à l'extérieur de son manoir, ou à l'extérieur de son lieu privé de vie, la Marquis devient un homme ordinaire. Ou presque. Il balaie son égocentrisme et sa fierté au bénéfice d'un sadisme poussé. Il se sent moins supérieur mais manipule toujours autant. Il ne peut repousser ses désirs de chair et de sang. Pourtant, ce retour à la réalité le rend plus sociable, il ne fait plus attention aux classes sociales qui sont moins marquées qu'avant et la sympathie est parfois un atout. En fait, peu de choses ont une réelle différence par rapport à son délire, il adapte simplement ses pensées et ses comportements à la société actuelle. Il est un peu plus basé sur les rumeurs, qu'il se donne un plaisir à remuer et à disperser. Il s'est aussi trouvé une passion, qui est l'attention envers les gens, physiquement j'entends. Il s'intéresse à leurs problèmes, et les aide à passer au travers. On se demande ici, comme on se questionnait déjà sur sa chaleur d'hôte, si c'est un jeu qu'il joue, afin de récolter des rumeur à colporter, afin de savoir toucher les points faibles grace à son sadisme, afin d'user de ses charmes pour ammener les individus à relater des propos intimes qu'il userait pour les emmener à son lit.
Bref, gentleman ou Marquis, les deux siècles qui les séparent ne sont pas si lointains, leur influence est la même, les envies sont les mêmes, bien que quelques petites différences opèrent.
Le passé
Histoire : Octobre 1888.
Alors qu'une série meurtrière finissait de sévir au cœur de la grande Londres, un jeune homme buvait le thé en parlant d'art, assis dans son fauteuil en velours devant le feu. Il avait invité ce jour là ses amis de la société mondaine. Chacun discutait avec son voisins de choses et d'autres, d'Art, de philosophie, des rumeurs courants les rues, de la comtesse de *** qui avait trompé son mari, du prétendu voyage du duc de ***... Jamais ils n'auraient évoqué les drames de la ville, ce meurtrier que terrorisait la population. C'était des rumeurs de basse-cour, point faites pour des personnes si haute placées. Les rires emplissaient la salle, le brouhaha résonnait dans toute le manoir. Les maisons alentour seraient sans aucun doute venue se plaindre si elles ne devaient pas se confronter au Marquis Sylfean. La famille Sylfean était réputée non seulement pour sa richesse mais aussi pour son arrogance et surtout pour avoir ruiné la vie de bien des gens. Le marquis de Sylfean fricotait avec une charmante duchesse. Lui contant la triste histoire de son père, il l'emplissait de tristesse afin de l'emmener dans son lit, plus tard, lorsque la soirée fut finie. Malheureusement pour lui, mais par chance pour la demoiselle, la porte fut frappée. Le jeune homme pria son domestique d'ouvrir, ce qu'il s'empressa d'exécuter. Un agent, arme en main, demandait à parler au maître de la maison. Avec un soupir, celui-ci se leva et vint à la rencontre de l'étranger qui le pria de l'entretenir en privé. Le marquis accepta avec étonnement. Quelques minutes plus tard, la soirée pris fin. Les invités furent expulsés de façon grossière et la duchesse désirée se fit traiter de prostituée. Désormais, l'agent pouvait poser ses questions en toute intimité, sans risque de gêner qui que ce fut. Il s'avérait que le marquis Sylfean était lié de près à des meurtres en série. On le soupçonnait d'être un complice de haute importance dans cette affaire. Avait-il des liens avec un ami étrange, animé par le désir de sang ? Quelqu'un qui pratiquait des expériences étranges avec des viscères humains ? Quelqu'un qui fréquenterait les prostituées ? Qui serait obsédé par le sexe ? Qui vivrait plus de jour que de nuit ? Le marquis répondit que la moitié de ses amis répondait à ces critères. Mais l'agent n'aimait guère ses manières désobligeantes ni sa façon arrogante de se moquer de lui. Il pria l'hôte de le rejoindre dans l'entrée lorsqu'il aurait prit le strict nécessaire à son séjour en prison. Troublé, le marquis ne bougea pas. Il ne saisissait pas bien les enjeux. On lui répéta qu'on l'attendait dans le hall et que toute tentative d'échappatoire serait sévèrement réprimandée et prouverait sa culpabilité dans cette affaire. Le très réputé Sylfean se vit obligé d'obéir. Il ne comprenait pas. Sa maison serait salie. Sa famille serait déshonorée. Tout ceci pour un crime qu'il n'avait pas commis et dont il trouvait la rumeur infondée, digne d'être jetée aux ordures. Il monta dans sa chambre, le cœur lourd de peine. Il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation. Il ordonna qu'on lui prépara un sac de voyage avec des affaires de rechange et de la nourriture, qu'il partait pour affaire mais serait bientôt de retour. Il mit dans sa poche une vieille clé rouillée et alla voir sa mère. Celle-ci se reposait dans son grand lit, à l'étage supérieur. Elle était malade depuis quelques temps, mais cela ne perturbait pas beaucoup le garçon. Il prétexta un rendez-vous urgent, qu'il devait prendre la route pour quelques jours et que Victor, le domestique veillerait sur elle. Il l'embrassa sur le front, et gravit de nouveau les étages de la maison. Il arriva devant une vieille porte, usée par l'âge et par les mystères. C'était la chambre de son défunt père. Il empoigna la clé et la glissa doucement dans la serrure. Elle ne se déverrouilla pas. Du moins, elle ne s'ouvrait pas. Le jeune marquis osa pousser avec son épaule tout en tournant la clé. Il sentit que la porte commençait à céder. Il appuya de plus en plus fort. Le verrou lâcha. Une volée de poussière s'échappa de la salle. L'homme entra, essuyant ses vêtements sales. Il éternua d'abord, puis s'avança vers la table de chevet. Le pièce n'avait pas bougé depuis la mort de son père, chaque objet était resté à sa place. On pouvait sentir l'odeur de la mort, l'odeur de l'âge. Mais il n'était pas là pour réfléchir ou s'attrister. Il ouvrit le tiroir, sachant très bien ce qu'il était venu chercher. Il la vit, brillante de milles feux, comme illuminée par des centaines de soleils. Son visage rayonna, il tendit la main pour s'en saisir. Elle serait son expiation.
Soudain, le vague. Le trou noir. Une sensation de vide, d'état hypnotique. De la buée à travers ses yeux, une bouche pateuse, des doigts gelés. Il se réveilla en sursaut.
Assis comme tous les matins dans son lit, le front en sueur et la main droite fermé avec force sur une petite chose ronde et luisante, Amadeus regardait le mur en face de lui sans vraiment le voir. Il était dans un état second. Ce rêve, ce maudit rêve, il en arrivait à le faire tous les soirs. C'était la même scène qui se répétait, comme dans une pièce de Beckett. Avec des acteurs qui paraissaient ternes, morts, sans aucun sentiment et vides d'esprit. Ils prononçait les mêmes mots, les mêmes répliques sans queue ni tête à longueur de temps. Oui, cela n'avait pas de sens. Cette scène datant de la vieille époque où l'on prononçait le nom complet d'Amadeus Liv Sylfean n'était que fiction, et elle était illogique. Les images apparaissaient telles des souvenirs; aussi réels que s'il les avaient vécus. Un ancêtre peut-être ? Les souvenirs d'un de ses aïeuls, que celui-ci lui avait transmis ? Impossible. Jamais personne ne s'était appelé de la sorte. Il était le premier détenteur de ces prénoms suivis de ce nom depuis le tout début de sa lignée. Il le savait, son père lui avait expliqué quand il était petit. C'est un prestige d'être unique, et ses parents voulaient lui offrir ce don. Cependant, il ne comprenait pas ce rêve qui le hantait. Les idées n'étaient pas claires dans son esprit et le brouillard l'emplissait petit à petit chaque nuit. Et le matin se passait. Il se passait comme il devait se passer au XIXème siècle. Le cerveau retourné ne retrouvait pas sa position, même au réveil. Ce cauchemar le forçait à vivre comme s'il n'avait pas quitté ce siècle d'où le souvenir avait été arraché. Alors, et jusqu'à ce qu'il sorte de chez lui et croise des individu du XXIème, il devenait le Marquis Sylfean.
Amadeus Liv Sylfean. Premier du nom.
Ce gentil homme est issu d'une famille bien étrange, vivant dans un manoir isolé, aisée, mais surtout, ayant des origines elfiques. Et oui. L'arrière-arrière grand père d'Amadeus était un descendant elfe. C'est pourquoi tous les fils et petits-fils dispose d'une chevelure à la dorure semblant artificielle, des oreilles légèrement pointues et un charme équivalant au prestige de cette race. Par elfe, j'entends la grande dynastie amie de Dame Nature, vénérant le végétal comme une pensée, l'animal comme une âme. Et non pas un vulgaire elfe de maison, dont l'appellation d'elfe est impropre. Enfance des plus banale, choyé, croulant sous l'or et les présents. Amadeus l'enfant était fils unique et c'était pour ainsi dire la meilleure chose. Il n'aurait pas eu cette enfance de luxe, sur mesure, s'il avait eu une sœur ou un frère pour venir lui voler ses parents et ses biens. Il n'aurait pas supporté les jouets cassés, le manque d'intimité, le partage. Il était content de cette vie solitaire, où il pouvait, en secret, se construire une vie d'ombre. École de magie. Londonienne. Somptueuses années, il se formait au fur et à mesure que le temps coulait. Il devenait qui il est. Il commençait à délirer. A avoir des hallucinations. A faire ce cauchemar. Mais c'était ça, être lui. Et puis, il commença à comprendre l'importante de cet objet fantastique qu'on lui avait donné à sa naissance, qui était transmis de générations en générations. Il devint bizarre, c'était vrai. Il n'avait pas beaucoup de vrais amis. Mais qui en a, de toute manière ? Pas grand monde. Et puis, il y avait toujours des cobaye à manipuler, des filles à aimer et des garçons à tester. C'était tout ce qui importait. Lorsqu'il finit ses études, il décida de partir, de s'envoler loin de la réalité londonienne, de vivre sa vie. Il avait toujours, dans sa vie diurne, voulu visiter la Belle Amérique. Et son rêve se réalisa quand il quitta son école de sorcellerie. Une prestigieuse académie enseignant les bases de la médecine et de la psychologie humaine et sorcière, une envie d'apprendre qu'il avait acquise au cours de ses années scolaires. Il eut son diplôme en trois ans, sans doubler une seule de ses années. Quand il aime quelque chose, il l'aime jusqu'au bout. Et puis, il trouva cette école, Swelty. Elle renaissait de ses cendres après une guerre hors du commun. Il pensa que pour débuter sa carrière, pour le contact avec autrui, c'était une bonne idée d'entrer dans cet établissement. C'est ainsi que son parcours dans la vie active débuta. Réception de la Lettre: Il n'est plus élève et ne pouvait pas être dans cette école lors de sa scolarité.
| Le joueur
D'où avez vous connu le forum? : Par le merveilleux message indiquant la reprise de Malwen.. Comment trouvez vous le design ?: Toujours aussi super, digne de Sean ! Notez le forum sur 10 : On ne donne pas de note. On ne juge pas un forum. On ne peut noter que ce que l'on connait. Dernier mot : Devinez qui je suis. |
Dernière édition par Amadeus Liv Sylfean le Ven 29 Oct - 8:34, édité 1 fois |
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