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 " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV)

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Edward Indica
Edward Indica
" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeSam 11 Déc - 6:56

Edward inspira profondément.

Il était de retour. Les quelques mois qui l'avait éloigné du monde des sorciers avaient filé à toute vitesse mais maintenant qu'il y revenait.. Il se rendait compte à quel point tout lui avait manqué. Le soleil se couchant sur le manoir Malwen, les innombrables changements de forme des tours et couloirs, les cours, la nourriture, les élèves, Sid, les professeurs même, les décorations lorsque Noël s'installait, la neige dans le parc, le lac gelé, Sid, les devoirs au coin du feu, les sortilèges, tout ce qu'on lui apprenait, Sid encore...
Car oui, si le monde magique lui avait manqué, l'absence du jeune roux avait tout simplement été déchirante. Quelques temps avant la Guerre, Edward avait reçu un hibou de chez lui. Sa mère, Annie était gravement malade et le réclamait. Étonnant comme un corps sain peut cacher un monstre au fond de ses entrailles. Et quel monstre. Edward avait fait ses affaires et avait été autorisé à quitter le Manoir dans la nuit. Sans en informer personne. Il était rentré et avait trouvé Annie, petite chose faible et pâle, recroquevillée au fond de son grand lit. Elle avait tenu quelques mois, son habituelle énergie devenant le meilleur des médicaments. La Guerre avait alors eu lieu. Pas de nouvelle de Malwen, plus une lettre de Sid... Il ne lui avait pas écris non plus, car s'il était convaincu d'avoir agi comme il le devait en rentrant chez lui, il était aussi certain que le jeune homme lui en voulait terriblement.
Et puis un matin, alors que la neige tombait doucement, Annie s'était endormie paisiblement, le sourire aux lèvres. Sans bruit, Edward s'était glissé dans le lit et l'avait serrée contre lui. Se nichait au fond de son cœur la certitude qu'il perdait son passé mais aussi une bride de son avenir qui lui serait à jamais inconnue. Il reste là, allongée dans les bras de sa mère une journée entière, le fantôme de sa sœur Edwina le regardant avec tendresse. Lorsqu'il s'éveilla, son cœur restait voilé mais il était empli d'une nouvelle énergie.
Il fit enterrer Annie en Irlande sous un chêne centenaire. Sa baguette la suivit et ne resta à Edward que quelques photos usées et des souvenirs à n'en plus savoir quoi faire.
Il lui fallut encore un mois pour mettre toutes les affaires en ordre, fermer les comptes, donner les habits et vendre leur maison. De pincements de cœur en visage couvert de larmes, il avança.

Ce ne fut que lorsqu'il eut terminé tout cela qu'il se rappela Malwen. Enfin, Swelty maintenant. Il prit contact avec le Directeur, lui demandant de bien vouloir l'accueillir à nouveau, lui expliquant sa situation. Il savait que l'année scolaire avait commencé depuis plus d'un mois mais il ne savait pas quoi faire d'autre..

Et il était là. Devant l'immense porte du Grand Hall à hésiter et à se motiver intérieurement pour la pousser. Il savait que c'était désormais là qu'était sa place, mais il lui semblait avoir vieilli de 10 ans quand il ne s'était écoulé que 5 mois...

Edward inspira profondément. Le soleil se couchait sur Swelty et il tenait sa grosse valise dans la main. il remonta son écharpe sur ses lèvres comme dans une pâle tentative pour qu'on ne le reconnaisse pas. Edwina posa une main légère sur son épaule qui finit de le revigorer.

- Quand il faut y aller...


Il retint sa respiration et poussa le battant. Tout avait changé mais tout lui paraissait tellement semblable. Les plafonds plus haut mais aussi bas. Les murs si jeunes mais pourtant fait avec de si vieilles pierres. Les tentures drapant les fenêtres étaient les même et..
Il vit un groupe de jeune élèves dans un coin, entendit des rires provenant de la Salle à manger. Il sourit. Il était de retour. " Maintenant il ne me reste plus qu'à monter discrètement les marches, m'installer dans la salle commune et faire comme si je suis là depuis Septembre !! "
Il fit un pas. Un seul.
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Sid Insane
Sid Insane
" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: Re: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeSam 11 Déc - 8:56

Quelle éprouvante journée. Cela faisait bien longtemps que Sid n'avait pas vécu autant de choses en les même vingt quatre heures. Ce jour-là, il avait séché les cours, marché dans la neige neuve, patiné sur la glace de l'étang gelé. Cette même journée il avait frôlé la noyade, perdu son appareil photos, ses souvenirs, ses dernières images d'Edward. Par cette matinée d'automne, son paquet de cigarette l'avait lâchement abandonné, il avait été contraint de puiser dans ses réserves et il n'aimait pas ça du tout. Ce matin-ci, il avait rencontré un poulpe qui lui avait sauvé la vie malgré ses manières hostiles. La malchance le suivait depuis qu'il s'était levé.
Pourtant, il s'était repris. Il avait entamé un nouveau paquet de cigarettes, même si cela chamboulait tous ses plans et ses calculs. Mieux valait cela plutôt qu'il s'en prenne au premier venu par manque de nicotine. L'après-midi, il avait suivi les cours, aussi ennuyeux les un que les autres, la tristesse dans le regard. Qu'allait-il devenir sans son tendre ami l'appareil photo ? Une multitude de soupirs peupla la fin de sa journée. Le pauvre rouquin se sentait mal. Il aurait tant voulu rester dans son lit, au chaud sous sa couette plutôt que d'être assis sur le bois noueux des chaises de l'école. Il commençait même à en avoir mal au postérieur. Sapristi. Il devrait dire au directeur de les changer, ces chaises ! Elles sont abominablement inconfortables. Mais croyez-vous que Monsieur Swelty n'a que CA à faire, jeune rouquin ? Pensez-vous qu'il passe sa vie à se demander « tiens, et si je feuilletais le catalogue de chaises aujourd'hui ? », qu'il a le TEMPS pour cela ? Bien sur que non. Il a d'autres chats à fouetter. (Tiens, je ne savais pas que le directeur était sado maso... hum.)Ainsi donc se passa son après-midi, à tergiverser sur le confort de ces meubles à quatre pieds.
Enfin, les cours se terminèrent. Le rouquin n'avait toujours pas trouvé LA chaise parfaite pour répondre à tous les désirs de l'élève : il reprendrait sa réflexion demain. Car désormais c'était sur, il ne retournerait pas faire crisser la neige le lendemain. Il l'avait en travers de la gorge, ce duvet blanc bien trop sain pour être vrai. Il s'en méfierait à présent. Alors, le Nissena, pour penser à autre chose qu'à sa journée de malheur, s'enfuit dans la bibliothèque, se plonger dans un livre. Quelle livre fantastique il avait choisit ! C'était la biographie d'un journaliste célèbre, faite par une imitatrice de Rita Skeeter. Vous imaginez aisément les âneries qui se trouvaient dans ce bouquin. Elles détendaient Sid. Parfois même, lui décrochaient un sourire. Il savait que tout ce qui y était raconté n'était qu'un tissu de mensonges, mais ils étaient tellement absurde qu'ils déclenchaient l'hilarité. Du moins, le rouquin aurait sans doute pouffé s'il avait été au meilleur de sa forme. Non mais franchement, qui croirait que ledit journaliste avait été témoin d'une chasse au bison et que son embonpoint l'avait rendu tant semblable à ces bêtes qu'il s'était fait enfourché par un chasseur et avait failli mourir à cause de cela ? Haha. C'était complètement loufoque.
Le gamin était tellement plongé dans sa lecture qu'il en oublia l'heure. Un mal pour un bien, car cela lui fit aussi négliger ses soucis. Lorsqu'il leva la tête pour regarder autour de lui, l'endroit était quasiment désert. Seuls deux élèves parcouraient les rayons, soulevant parfois un livre plein de poussière, remarquant leur erreur, et s'en allant vers un autre. Il était donc temps de quitter ce lieu. Le rouquin referma son livre, laissant ressortir son marque page pour retrouver facilement la page où il s'était arrêté et le glissa sous son bras. Le gros volume lui donnait un air cruche.
La descente des escaliers vers la grande salle où le festin abondait fut amusante. En effet, le livre faisait tanguer le garçon, qui risqua de tomber plusieurs fois. Ha non, que cela ne recommence pas. Il avait eu sa dose d'émotion pour la journée. Il parcourut quelques étages à la vitesse d'un escargot, quand son cerveau s'illumina. Et s'il tenait son livre DEVANT lui plutôt que de le garder sur le côté ? Et oui, c'était mieux ainsi. Ses deux bras entouraient son ouvrage, les mains posées sous le volume pour ne pas qu'il dérape. Il avait l'air encore plus idiot qu'avant mais la marche se faisait plus rapide. Heureusement car un bruit sinistre retentit. Son ventre criait famine à tord et à travers. Il fallait combler sa faim rapidement où ses hurlements seraient dignes d'un hippopotame en rut.
Mais lorsqu'il atteignit le dernier escalier à descendre, qu'il releva la tête pour savourer sa victoire prochaine, il ne put empêcher ses mains de lâcher le livre. La surprise s'empara de son visage. Il ne crut pas une seule seconde ce qu'il vit. Ce ne pouvait pas être réel. C'était un songe, une illusion qui se plantait devant son regard. Il n'y avait pas d'autre explication. Et pourtant tout semblait si vrai. Il reconnaitrait ses traits parmi un milliers d'autres. Cette silhouette lui était tellement familière qu'il crut qu'il allait en pleurer. Réveille toi, Sid. Réveille toi.
Ses bras ballants ne purent bouger. Il voulait se pincer mais son corps ne répondait plus. Ses pensées s'enchaînaient à une allure si vive qu'il avait du mal à toutes les suivre. Lui. Ici. Non, non, ce n'était pas POSSIBLE. Pourquoi était-il là ? D'où venait-il ? Que venait-il faire dans ce château ? Tout bien réfléchi, ses questions n'étaient pas les plus importantes. Celles qui résonnaient aux oreilles de Sid étaient beaucoup plus personnelles. M'as-tu oublié ? Pourquoi m'as-tu abandonné ? Veux-tu toujours de moi ? M'aimes-tu toujours ? As-tu pensé à moi durant ton absence ? Pourquoi être parti si vite, sans même me dire au revoir ?
Quel égoïste il faisait. Même pas une pensée sur la guerre et ses misères. Rien sur sa santé, son état physique et moral. Rien sur ce qu'il était devenu durant ses nombreux mois. La seule chose à laquelle il pensait était de savoir s'il comptait encore pour lui. Et bien, rouquin, il me semblait que tu l'avais oublié, durant cette période difficile ? Te serais-tu menti à toi même ? Oui et non. Lorsque le garçon qui comblait son cœur n'était pas là, lorsqu'il n'avait pas à sentir sa présence à ses côtés, lorsqu'il ne pouvait lui parler, il essayait de songer à autre chose qu'à lui. Mais quand l'amour enfouit réapparaissait, il n'y avait plus rien d'autre qui comptait.
Cependant, malgré les bonds que faisaient son cœur, il ne put bouger un muscle pour gravir les marches et aller à la rencontre de cette être tant aimé. Il avait mal en même temps qu'il aimait.
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Edward Indica
Edward Indica
" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: Re: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeVen 17 Déc - 8:50


Il fit un pas, un seul.
Parce que lui, il l'avait vu, le jeune homme qui montait les marches. Il venait droit sur lui sans même se douter qu'Edward était là. Et ce dernier n'avait pas eu le réflexe de se cacher. Vite ! Un sortilège de Désillusion ! Sid leva les yeux vers lui. Edward ne pourrait dire si le courant qui passa entre eux fut brulant ou glacial au contraire. Il lisait de la surprise sur le visage de son ami, et tout de suite après, de la colère. Rancœur peut-être? Sûrement.

Comme dans les films moldus qu'il avait vu durant son enfance, le temps sembla s'arrêter et ils restèrent là, à se contempler. " Aaaaah évidemment, il faut déjà que les ennuis commencent, et je suis à peine de retour... "

Il fit quelques pas vers Sid et se planta devant lui. Il paraissait en bonne santé, il sentait la cigarette, certes, mais cette odeur était une senteur qui lui était irrémédiablement attribuée depuis toujours. Déchiré entre l'envie de le secouer pour qu'il parle et le désir de se blottir contre lui, Edward ouvrit la bouche, espérant que son cerveau envoie de lui-même un message à ses lèvres. Echec. Non seulement ils étaient toujours silencieux, mais en plus il était ridicule la bouche ouverte.
Il entendit Edwina ricaner derrière lui et se mit à rougir.
Fermant les yeux il se demanda vaguement si s'enfuir en courant n'était pas la meilleure solution.

- ... Bonjour Sid. Tu as l'air d'aller bien.

Il se tut. " HAHA EDWARD TU N'AS JAMAIS RIEN DIS D'AUSSI CON !!! " Des élèves leur passaient à côté, inconscient de ce qui se jouait entre eux. Sid l'avait il oublié? Avait-il aimé depuis? Avait-il été heureux? Autant de questions qui ne trouveraient jamais de réponses car, si Edward était à sa place, il se serait détesté comme jamais. Il se détestait comme jamais...
Il eut un sourire quand sa sœur se planta juste devant Sid et commença à lui soulever les cheveux, à lui toucher la joue.
Ah, si elle n'avait pas été là...

- Oh, je ne me rappelait pas qu'il était aussi beau, chuchota-t-elle...
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Sid Insane
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" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: Re: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeVen 17 Déc - 9:37

Il le suivait des yeux. Il ne le quittait plus. Il le vit s'avancer, faire quelques pas gracieux vers lui. Il ne s'y attendait pas. Jamais il n'aurait songé que cet homme s'approcherait de lui. Qu'il se posterait à quelques centimètres seulement de lui. La panique s'empara du rouquin. Perdu. Paumé. Seul. Brisé.
Que faire bon sang, que faire ? Son cœur lui ordonnait de le serrer dans ses bras pour sentir son odeur tant désirée. Depuis quand n'avait-il pas effleuré sa peau ? Il ne comptait plus les jours. Depuis combien de temps n'avait-il pas entendu sa voix ? Bien trop longtemps déjà. D'interminables années qui n'avaient en fait été que quelques mois. Le garçon serra les dents pour ne pas hurler. Hurler sa peine, son désespoir. Sa faiblesse. Oh que oui il était faible. Misérable. Miséreux. Il n'arrivait pas à enfermer son cœur dans une chambre froide. Il ne pouvait retenir les battements de son cœur de s'accélérer. Il ne pouvait céder à l'envie de l'embrasser. Il enfonça ses ongles courts dans la peau de ses paumes. Griffe, griffe, comme si c'était son cœur que vous lacériez. Il était rongé entre deux sentiments. Devait-il haîr cet être qui l'avait abandonné ou allait-il passer outre son absence et laisser place à son amour ? Dans tous les cas, il ne pouvait cesser son cœur d'aimer. Mais quand même ! Quatre mois ! Quatre ! Pas un mot, pas un signe de vie ! Rien ! C'est comme s'il avait été rayé de la vie d'Edward. Comme si ce dernier n'avait jamais eu l'ombre d'un sentiment envers lui ? Ou peut-être bien que si, dans les débuts, mais qu'ils s'étaient lamentablement estompés..?
Le rouquin plissa les yeux en regardant les joues rosir de son compagnon d'infortune. Infortune ? Oui. Quoi de plus désagréable que de se retrouver face à son Âme Sœur, dans une situation plus que tendue ? A part se retrouver nu devant un troupeau d'éléphants affamés, rien. Le Nissena remarqua que l'angoisse se lisait sur le visage d'Edward. Lui aussi ne semblait pas savoir que faire. Il ouvrit la bouche. Mais aucun son n'en sortit, au grand malheur de Sid. Parle, ami, parle. Les mots du rouquin sont bien trop dur pour pouvoir être dits. Et comme par miracle, son vœux s'exauça.
Tu as l'air d'aller bien. Bien ? Comment pouvait-il aller bien sans lui ? Comment pouvait-il aspirer à une vie heureuse sans lui ? Comment pouvait-il ne PAS LUI MANQUER ce satané brun ténébreux qui avait chamboulé toute sa vie ? C'était bien trop dur à dire, mais il l'aimait. Il voulait le retrouver. Le serrer dans ses grandes mains. Plonger sa tête dans sa nuque pour inspirer son odeur, même si cela lui donnait un air idiot, les genoux pliés et le dos courbé. Qu'importaient le ridicule et l'avis des autres. Pourquoi prendrait-il en compte l'allure qu'il avait ? Tant que son cœur s'enflammait, plus rien n'avait d'importance. Mais ce mal. Ce mal trop longtemps supporté sans rien dire, sans pleurer, sans se plaindre. Ce mal surgissait devant lui sans rien dire, petit à petit que le temps s'écoulait. Il commençait à remplacer le visage d'Edward par un triste voile noir. Oublie. Oublie. OUBLIE. Il sentit ses cheveux se soulever, ils ne pesaient plus dans son dos. Mais il n'y fit pas attention. Le rouquin ferma la paupière.
Tout se passa vite et il ne comprit même pas son acte. Pourquoi avait-il fait cela ? Cependant, il se sentait bien, libre, heureux.

Sid était pendu au cou de son Amour. Il s'était laissé tomber dans ses bras, avait glissé son nez dans ses cheveux et pleurait à chaudes larmes. Il ne pouvait les empêcher de tâcher le col immaculé d'Edward. Ses joues le brulaient, tant le liquide se déversait en torrent. Il resserra un peu plus son étreinte, espérant que son geste serait rendu. Entre deux sanglots il put prononcer quelques mots.

« Ne m'abandonne plus. Plus jamais. »

L'image de l'homme sans faille, souriant en toutes circonstances s'écroulait subitement. A chaque fois qu'il se retrouvait face à cet homme, il ne pouvait retenir ses émotions. Il se fichait que l'image se brise. Seuls les bras aimants d'Edward avait de l'importance dans sa vie. Il se moquait bien de devoir refaire le monde, de devoir se reconstruire une vie, tant que celle-ci était pour, mais surtout AVEC Edward. Il avait laissé tombé sa rancœur, sa colère tant sa peine était lourde.
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Edward Indica
Edward Indica
" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: Re: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeVen 17 Déc - 10:39

Un mouvement. Des bras. L'étreinte des souvenirs. L'étreinte de cet amour.

« Ne m'abandonne plus. Plus jamais. »

Jamais. Non, jamais Sid. Mais écoute moi. J'avais une raison, une vraie, ne crois pas que je sois parti comme cela sur un coup de tête. Je n'ai jamais rien oublier, je n'ai jamais rien pu oublié. Même si je l'avais souhaité. Oh, Sid, comme je t'aime. Comme je ne pourrais jamais cesser de t'aimer. Comment oublier ces journées à tes côtés, ces nuits, tous ces beaux moments. Comment oublier cette vie? ... Tes sales petites manies, que j'aimais tant, les miennes que tu disais détester? Tes photos, tes cigarettes, tes longs cheveux que j'aimais à caresser... Ecoute, j'avais une raison, écoute moi...

Il resta silencieux, son sang frappant ses tempes. Il vit Edwina s'éloigner d'un pas rapide, les laissant à leurs tendres retrouvailles.

- Je ne te laisserai plus. Nous avons tant à rattraper.


Il passa sa main dans les cheveux de Sid, content de respirer son odeur, apaisé. Un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis des mois.
Il se sépara de l'étreinte de son ancien amant et le regarda dans les yeux.

- Nous avons à parler. Afin qu'il n'y ai aucun malentendu.

Il se rendit compte que son chapeau était tombé à terre et le ramassa. Edwina revint en sautillant, aussi heureuse qu'il l'était lui même. Il attrapa la main de Sid et redescendit les marches. Il ne connaissait pas Swelty mais il s'en fichait. Il aurait tout le temps pour en parcourir les couloirs. Tout ce qui importait était Sid. Ils trouvèrent une salle de cours vide et entrèrent. Edward déposa ses valides près de la porte et sortit sa baguette. Il l'agita et un feu se mit à crépiter dans la cheminée. La salle fut emplie d'une douce lumière tamisée et la chaleur commença à les atteindre.

- 4 mois Sid.. Je te dois des explications..

Et, alors qu'il commençait à parler, à lui expliquer, à évoquer Annie, la guerre, la peur, la tristesse, le manque, Edward prit les mains de Sid. Il avait entreprit un voyage au plus profond de lui-même, un voyage dont il ne sortirait pas indemne, lui qui n'aimait pas parler de lui. Les larmes jaillirent alors qu'il évoquait la mort de sa mère et, si le jeune roux voulut le prendre dans ses bras, il le tint loin de lui. Il devait finir ce qu'il avait commencé...

-... Ca a été dur sans elle, j'ai cru ne jamais me relever. Edwina était avec moi, je ne sais pas si tu te rappelles d'elle. Et puis... (silence).. Ce que tu m'as manqué Sid. Pardonne moi, de ne pas t'avoir donné de nouvelles. Pardonne moi. Je n'ai jamais aimé la faiblesse et j'ai été tellement faible toute cette période. Pardonne moi.

L'attrapant par la veste il l'attira contre lui, goûtant enfin au plaisir d'avoir parlé tout son soûl, d'avoir tout dévoilé. Il posa son visage dans son cou, embrassant chaque centimètre de peau qu'il pouvait atteindre.

- Excuse moi.. Pardon, pardon..

Il posa enfin ses lèvres sur celle de Sid, goûtant son baiser, aimant cette saveur comme jamais auparavant..

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Sid Insane
Sid Insane
" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: Re: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeVen 17 Déc - 11:38

Il passa sa main dans ses cheveux en lui murmurant qu'il ne l'abandonnerait plus. Oh, quelle joie enivra le rouquin ! Quelle explosion saisit son cœur ! Comme un feu d'artifice lors de la fête nationale, ses larmes étaient les fusées. Ses songes n'avaient jamais été aussi beaux. Même toutes les scènes de retrouvailles qu'il s'était imaginé n'avait pas la douceur et la bienveillance du moment présent. Mourir dans ces bras tant attendus. Owi. Mais il n'était pas temps de sceller la fin. Il y avait encore tant de choses à vivre à ses côtés. Une année à Swelty, une vie après l'école. Car c'était Lui. Et Lui seul, celui qu'il voulait pour l'infini. Jamais il n'aurait pu le remplacer, céder sa place à un autre homme, moins beau, moins gentil, moins aimé, moins aimant, moins Edward. Qu'avait-il de se spécial, celui-là, pour réussir à contrôler le cœur du rouquin ? Il avait.. Il avait.. Il avait ce quelque chose qu'on ne pouvait décrire. Simplement le bien être de se retrouver à ses côtés. Pourquoi expliquer un sentiment ? Ils ne s'expliquent pas. Ils se vivent.
Pourquoi t'éloignes-tu, Edward ? Ne relâche pas cette étreinte qui lui fait tant de bien.. Et ne le regarde pas de cette façon, tu es trop charmant ! Voulait-il déjà le quitter ? Non.. Non.. Pas si tôt.. Je t'en supplie, ne t'en vas pas.. Tu n'imagines même pas à quel point tu lui as manqué.. Sid n'osait pas soutenir son regard. La buée qui lui barrait la vue le rendait honteux de lui même. S'abandonner à ses émotions dans un moment si important était bien trop malvenu. Il passa le plat de sa main sur son œil unique et en essuya les gouttes qui s'y bousculaient. Geste inutile car d'autres les remplacèrent aussitôt. Pourquoi préférait-il lui parler plutôt que de profiter de ces retrouvailles ? Sans un mot, le rouquin suivit son camarade qui lui avait prit la main. Il le menait à travers ce grand hall, sans vraiment savoir où il allait. Sid était tel un enfant qui suit sa mère, perdu et désorienté, se laissant porté par l'attention maternelle. Ils entrèrent dans une salle vide. Comment savait-il qu'elle était là ? Question sans importance vu les évènements. Sid s'assit sagement sur une chaise (qui était toujours aussi inconfortable que dans l'après-midi). Il ne regardait pas Edward qui allumait un feu. C'était bien trop futile. Il préférait observer ses larmes perler le bois de la table sur laquelle il avait posé ses coudes qui maintenaient sa tête lourde. La chaleur commença à s'imprégner de son corps, qui était déjà pourtant bien trop bouillant. Il se forçait à sécher ses peines, obligeant son organe vital à cesser ses pulsations si vives.
Ce qu'Edward voulait lui dire paraissait bien plus important que la rencontre des deux amants. Qu'y avait-il de plus important que ça ? Beaucoup de choses. Le rouquin leva la tête, écoutant attentivement les propos de son cher et tendre. Il se mordait la langue, qui servait de régulateur d'émotions. Plus il mordait, moins les perles salées glissaient sur sa joue. Cela lui faisait mal, mais tant pis pour lui. Les choses méritaient toute son attention. Il se concentra alors sur les paroles poignantes de son camarade. Il abordait des sujets si tristes pour lui, si profonds, que Sid ne savait comment réagir. Il se sentait stupide avec ses larmes d'amour, comparé aux raisons valables qu'avait Edward d'être triste. Quel égoïste il faisait. Penser à lui alors que son amour souffrait. Songer s'aimer sans soucis alors que son ami vivait les pires horreurs. Alors il se leva et s'approcha de lui. Pourtant, toutes ses tentatives de réconfort étaient repoussées. A croire que le garçon n'avait pas besoin de Sid. Pourquoi était-il revenu à lui, s'il n'acceptait pas son soutien ? Souffrir à deux est moins éprouvant que de souffrir seul. Et puis vinrent les excuses. Plates et fermes. Qui paraissaient si difficiles à dire. Voix remplie d'émotion tant les mots étaient rudes. Pardon. Pardon. Pardon. Comme si des mots pouvaient racheter un passé. Comme s'ils pouvait excuser une absence. Comme s'ils étaient une justification suffisante. Malgré son dégout de lui même à propos de son égoïsme, le rouquin ne pouvait s'empêcher de penser de la sorte. Il se détestait. Il n'était donc pas si important que ça, si on avait réussit à s'enfuir pour rejoindre la misère. Si on avait préférer se morfondre sur soi plutôt que de venir toquer à sa porte, toujours grande ouverte. Bon dieu, comme il était dur d'aimer. Les deux sentiments se heurtaient dans le corps du garçon. Certes, quelques secondes auparavant, il se serait donné corps et âme à son amant. Mais chaque minute il changeait d'avis sur lui-même.
On l'attrapa par la veste, le forçant à se frotter à Edward. Quand leur corps étaient si près, la balance penchait sans une seule hésitation pour le « je t'aime quoi que tu me fasses ». Pourquoi l'être humain était si contradictoire ? La tête de son amant se déposa lentement dans son cou et ses baisers le firent frissonner. Même si la chaleur ambiante était à son comble, de petits courants d'air traversèrent le corps du rouquin. Il ne bougeait pas, retenant sa respiration. Devait-il vraiment craquer ? Au point où il en était.. Son œil s'étonna lorsque ses lèvres furent recouvertes par celles d'Edward. Oh mon dieu. Quatre mois qu'il ne les avait pas goûté. Mais il n'en avait nullement oublié la saveur exquise. Qui lui parut toutefois bien plus savoureuse qu'auparavant. Plus humide aussi. C'était à cause de ses larmes qui avaient recommencé leurs courses folles à travers son visage. Il passa un bras autour des hanches de son partenaire et lui rendit un baiser. Long et plein d'émotions. Ensuite, il recula sa bouche de quelques centimètres, laissant pourtant son front collé à celui d'Edward. Il ferma l'œil un instant avant de dire, d'une voix brisée :

« Ne t'excuse pas. Tu es là, c'est tout ce qui compte. »

Seulement ? Il n'y avait nul mot qui pouvait être assez fort pour dire ce qu'il pensait. Et il ne savait que dire sur l'aventure de son camarade. Demander plus de détails aurait été désagréable. Revivre encore une fois un drame ne peut être que désagréable. Le Nissena pressa sa main contre le corps chaud de son ami.

« Je suis là, mon Edward. Tout va bien se passer.. »
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Edward Indica
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" Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Vide
MessageSujet: Re: " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) " Comme le temps repasse les sentiments... Or not My Love... " (PV) Icon_minitimeSam 29 Jan - 14:03

Les yeux fermés, il se sentait vide. Vidé de tout ce qui avait constitué sa vie ces dernières années. Vidé de toute émotion, de tout. Sid pleurait et il n'avait plus la force de l'attirer à lui, de l'embrasser, lui hurler qu'il l'aimait, si ça pouvait le ramener, si ça pouvait suffire à obtenir son pardon. Alors quand Sid l'embrassa à son tour, il sentit un dernier rempart se briser en lui. A quoi s'était il attendu? Des larmes oui, des cris, une gifle aussi. Il avait tellement eu peur de sa réaction..

« Ne t'excuse pas. Tu es là, c'est tout ce qui compte. »

A sa place, aurait-il pardonné? Aurait-il fait taire le chagrin, le doute et la colère. Aurait-il seulement su comment faire? ... Oui, probablement. Tant de choses à vivre à Ses côtés. Dans Ces bras-là. Il rouvrit les yeux et le regard de Sid se ficha droit dans son cœur.

« Je suis là, mon Edward. Tout va bien se passer.. »

Mon Edward. Depuis quand n'avait-il pas entendu ces mots, combien de fois les avait-il rêvés? Parle moi encore, raconte moi, ta vie, ces mois sans moi, tout ce temps à rattraper. Et si l'on remontait le temps? Et si l'on reprenait depuis le début, quand je ne t'avais pas abandonné? Quand je pensais ne jamais avoir à le faire. Réécrivons notre histoire avec la force de l'amour, de la passion, en oubliant les mensonges. Oh oui, recommençons. Faisons comme ces inconnus qui se rencontrent au détour d'une rue, d'un bar. Bonjour, te dirais-je alors. Bonjour, je m'appelle Edward et je vais t'aimer. Je vais t'aimer parce qu'il n'y aura rien de plus beau que l'amour que tu me porteras. Je vais t'aimer parce que c'est ce qui me rendra si heureux. Et oh, oui viens que je t'embrasse, s'il te plait, ne me laisse plus te quitter. Je t'avais promis et pourtant regarde, je n'arrête pas de te quitter, et de revenir, piétinant un peu plus ton cœur à chaque fois. Serre moi fort et ne me laisse plus m'envoler.

Edwina le regardait fixement, consciente de la tempête qui prenait place dans le cœur de son frère. Elle entendait ses pensées et se gardait bien de se moquer. Elle le ferait certainement, mais pas maintenant..

- Bonjour. Je m'appelle Edward. Et je vais t'aimer. Cette fois, je saurai le faire correctement.

Tout restait à écrire.

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