| | | ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH |  |
| | Auteur | Message |
|---|
June Meery |  Sujet: ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH  Mer 12 Jan - 5:38 | |
| - Spoiler:
 ♥ Identité }
Nom } Meery
Prénom(s) } June Jacob
Surnom } En fait, les seules personnes à lui donner des surnoms sont ses trois soeurs: l'ainée l'appelle JJ à cause de ses deux prénoms, la deuxième le surnomme Ju' et la petite dernière l'a toujours appelé Jun. Hormi ceux-là, il n'accepte aucun diminutif ou raccourci de son prénom. C'est JUNE !
Age } Quinze ans
Date de naissance } 14 Juillet
Groupe Sanguin } B-
Origine(s) } Anglaise & Française
Nationalité } Française
 ♥ A Swelty }
Année } 5eme année
Maison } Cohary
Baguette } Fabriquée à partir de bois de Cyprès méditerranéen, elle mesure en tout vingt-deux centimètres, tout juste. En son sein, elle contient une écaille de dragon, d'un Pansdefer Ukrainien pour être plus précis. Enfermant aussi quelques étincelles de feu, elle est particulièrement recommandée pour les sortilèges à caractère explosif !
Matières détestées } L'Histoire de la magie & la Divination.
Matières préférées } Les sortilèges & la Métamorphose.
Patronus } Une panthère. Il ne maitrise pas encore tout à fait le sort, mais la vision de ce félin noir le ravit !
Relation } Renvoyé de Beaux-Bâtons, il débarque à Swelty avec pour seule connaissance Cassandre Mint. Il a aussi vaguement entendu parler d'un certain Rain et d'un Léonard.
 ♥ Autres Informations }
Couleur(s) préférée(s) } Rouge & Orange, comme la flamme de son briquet.
Allergie } Les Fruits de Mer. En fait, c'est plus leur vision qui le répugne que leur goût. Mais une fois, il a mangé un birgonot et est resté alité durant trois jours. Du coup, il n'a plus confiance.
Phobie } Devenir aveugle ou plus simplement avoir une mauvaise vue. Car il ne pourrait plus regarder les étoiles ou voir un feu d'artifice.
Orientation sexuelle } Bisexuel mais il le cache plus qu'autre chose. De toute façon, tous ces sentiments de fillettes, c'est pas pour lui.
Animal favori } Les chats. Oui oui. C'est indépendant, très souple et ça ne se blesse jamais. Ca a du caractère et ça griffe. Il adore ! Mais depuis qu'il a découvert le monde des Sorciers, il a un faible pour les Dragons. Vieux rêve de gamin moldu accro au feu !
Position dans laquelle il dort } Toujours dans un coin du lit, plus souvent du côté du mur. Il bouge rarement, reste droit comme un i. Mais surtout, il s'enroule entièrement dans sa couette et ne laisse toujours sortir qu'une jambe pour réguler sa température corporelle et ne pas mourir de chaud.
Saison préférée} L'été ; période où il y a le plus de feux d'artifices
Piercings } Il possède deux trous au lobe et deux anneaux au cartilage à l'oreille gauche. Un écarteur de 8mm et un trou au lobe à l'oreille droite. Et enfin, un piercing à la langue.
Element } Feu
Alimentation } Junk Food
Signe particulier } Il collectionne les Keffiehs et les bandanas !
 ♥ Esprit & Apparence }
Caractère } Petit, Jujune était beaucoup plus doux qu’aujourd’hui. Maintenant, il est brusque et violent, plus dans ses mots que dans ses gestes. Même s’il adore jouer de ses poings quand on le fait chier. En fait, il a énormément de mal à exprimer ses sentiments. Oh, je parle bien sur ici de ses sentiments personnels, quand il est touché. Il déteste qu’on le qualifie de mignon ou adorable –ce qui est très rare de toute manière- et l’amour n’a pas de réel sens pour lui. Bon, il sait ce que c’est, il aime énormément ses sœurs à qui il est très attaché malgré leurs différences. Il s’entend bien avec ses parents, qu’il respecte. Mais être amoureux, être mielleux et dépendant d’une personne, ça le dépasse. Etre un petit toutou ce n’est vraiment pas son truc ! Vous dîtes ? Sa relation avec Cassandre ? Ça, c’est encore autre chose. On ne lui fera jamais dire qu’il l’aime. C’est son ami, son pote de psychanalyse. Il l’adore, c’est tout. Il s’ennuie sans lui. Mais c’est pas pareil, merlin !
June dévore la vie, il la croque à pleines dents. Il aime les sensations fortes, les sports extrêmes comme le BMX, le roller, le snowboard. Avoir la tête à l’envers, les poussées d’adrénalines, c’est son truc. Il rit tout le temps quand il n’est pas désagréable. Il aime les tv show américains, les films d’horreur remplis de sang et de zombies. La junk food, c’est son alimentation de prédilection : soda, chips au barbecue, glace aux noix de pécans. Même si il est plus salé que sucré. Pyromane, voir une simple flamme le fait frémir d’excitation ; il adore faire cramer toute sorte d’objets. Mais depuis son incident, il se contrôle avec soin pour ne pas provoquer le gourou de ses géniteurs, ou les coups de sa sœur ainée.
Il est assez provoquant dans son attitude, ayant la réplique facile, détestant qu’on le réprimande. Il a vraiment le sang-chaud et part au quart de tour pour un rien. Mais au fond, il est un brave type. Si vous n’avez pas peur de vous lancer, il est en fait assez facile d’avoir une conversation avec lui. Il ne faut juste pas craindre d’être insulter. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, ses gestes sont rarement violents. Il sait en fait parfaitement se contrôler, mais réfléchit toujours en second temps. Certes, Jujune n’est pas une lumière, surtout pour les études. Il a besoin de beaucoup de travail pour arriver à un résultat satisfaisant. Mais au fond, il n’est pas bien méchant. Fidèle à ses amis, il est toujours prêt quand on a besoin de lui, même s’il se manifeste souvent de manière détournée. En fait, qu’on le complimente ou qu’on le critique, il prend la mouche. Il n’apprécie pas que les autres portent un jugement sur lui. Même si c’est quelque chose de na-tu-rel, puisqu’il le fait lui-même.
Malgré son caractère de chieur, June sait quand il doit se tenir. Jamais il ne tiendra tête à un professeur en plein cours, il lui doit le respect. Mais ne vous inquiétez pas que les insultes foisonnent dans sa tête ! Et puis, il n’agresse pas n’importe qui, n’importe quand. Il ne va pas choper un élève dans un couloir et le frapper non plus. Mais si vous lui rentrez dedans ou lui renversez quelque chose dessus, je ne garanties pas votre sécurité. Il déteste qu’on lui dise que son prénom est un prénom de fille, les gens qui se laissent marcher sur les pieds. Il a un regard fier et confiance en lui. Pour autant, Jujune est conscient de n’être absolument pas parfait et qu’il est difficile à vivre. Mais bon, on ne se refait pas en une journée, hein ! Après l’avoir exposé à la vérité, et quelques insultes, il reconnaitra ses torts sans aucun problème. Tout marche en deux temps avec lui.
Il n’est pas possessif, égoïste ou jaloux. Elevé dans une famille de quatre enfants, ce genre de sentiments n’aurait pu se développer dans son environnement.
Physique } Pour son âge, June fait une taille totalement respectable : un mètre soixante-huit. Il n’est ni sec ni gros. A force de faire du BMX ou du roller dans tous les sens, il s’est bien sur musclé. Mais il a beau avoir les épaules légèrement carrées, il est loin d’être une armoire à glace. Dû à sa passion pour les sports extrêmes et les sensations fortes, son corps est parsemé d’un nombre incalculable de petites cicatrices, ses blessures de guerre d’après lui ! Il s’est déjà cassé deux fois la jambe droite, le poignet gauche, il s’est déplacé une vertèbre. Bref, il est bien connu à l’hôpital près de chez lui. Mais possédant une santé solide, il a toujours vite récupéré et ne garde presque aucune séquelle de ses opérations. Son genou droit le tourmente juste un peu de temps en temps, quand il court trop longtemps.
Au niveau du visage, il a gardé un teint brillant et souple, comme un enfant. Mais à force de rire ou d’hurler, ses traits au niveau de sa bouche ou ses sourcils se sont davantage marqués. Sa tête est presque ovale, ou plutôt allongée vers le menton. Son nez, petit et pointu, s’accorde avec ses yeux en amande, tirant entre le vert ou le bleu. Ses cheveux ont été pour lui une vraie source d’expérimentation. Au départ, ils étaient châtains et s’étendaient de son front à sa nuque. Puis, il décida de garder seulement une crête touffue au centre de son crâne, rasant tout le reste en ne gardant que quelques millimètres d’épaisseur. Aujourd’hui, il n’y a plus que crête, qui démarche du milieu de sa tête et qui vient jusqu’à lui tomber devant les yeux. June a coloré ses cheveux en verts, en bleus, en noirs. Il s’est fait des mèches blanches, rouges. Tout ceci a commencé lorsqu’il avait douze ans, au plus grand désespoir de sa mère qui n’a jamais su l’arrêter. Aujourd’hui, sa couleur de cheveux varie entre le châtain foncé et le brun. Il les lave régulièrement, pour les soigner après tant de torture.
Parlons maintenant de son style vestimentaire ! Jujune est un vrai petit punk. Ayant trouvé sa source d’inspiration chez sa sœur ainée Andrea durant son adolescence, il a commencé très tôt à emprunter nombre de vêtements dans son armoire. Jeans moulant, baggy troué, pantalon de toile avec le drapeau anglais, chaines, veste de commando, blouson en cuir, keffieh, dock ou boot. Bref, vous voyez le genre. Les trucs un peu flashy, il aime ça, mais il n’a rien contre la sobriété. Enfin, être sobre pour lui, c’est une notion bien différente de celle du commun des mortels ! June n’est pas très accessoire, autres que ses piercings ou ses keffiehs. Les bracelets ou colliers à pic, il en met de temps en temps, mais c’est plus rare. Pas de maquillage comme les membres du groupe KISS, faut pas abuser non plus !
En ce qui concerne sa voix, elle est relativement grave, sans être trop marquée non plus. Il peut monter dans les aigus, s’il le souhaite, mais pas trop haut non plus. Cela se remarque lorsqu’il rigole. Son rire, comme ses grandes mains, expriment quelque chose de chaleureux quand vous l’entendez ou lorsqu’il vous touche. Malheureusement pour vous, June n’est pas très porté contact physique, sauf avec sa petite sœur Camille qui vivrait dans ses bras si elle le pouvait.
Dernière édition par June Meery le Mar 19 Juin - 12:43, édité 2 fois |
| | | | | June Meery | | Sujet: Re: ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH Dim 3 Avr - 1:13 | |
|  ♥ History }
Pour commencer par le commencement, puisqu’il faut bien partir de quelque part, June est né au sein d’une famille de moldus. Son père, Richard Meery, est un anglais qui rencontra sa future épouse en France, durant son année d’étude Erasmus. Ils s’installèrent dans l’hexagone et y fondèrent leur famille. Il ne retourne dans son pays natal que pour son travail : il s’occupe du développement de vente d’une branche de produits au sein de son entreprise, et il fait le pont entre partenaires franco-anglais. La mère de June, Victoire Meery, ne travaille pas. Oh, ce n’est pas par faute de diplômes, mais il y a du monde dont il faut s’occuper à la maison !
En effet, June est le troisième sur quatre enfants ; mais surtout, c’est le seul garçon ! En effet, la famille Meery se caractérise par une forte dose de féminisation. L’ainée se nomme Andrea : fille à fort caractère, elle se détacha rapidement du côté maman-poule de leur mère. Indépendante dès son plus jeune âge, elle fut la rebelle de la famille jusqu’à l’accident de June. Punk durant son adolescence, c’est elle qui influença le futur style vestimentaire de son frère. C’est aussi peut-être, à cause d’elle, que sa passion pour le feu trouva naissance. Aujourd’hui, elle a 20ans et suit des cours à la fac d’Anglais.
Quatre ans plus tard, ce fut la naissance de Luce : autant Andrea et June se ressemblent, autant Luce est complètement différente. Elle a hérité du teint laiteux et des cheveux blonds anglais de son père. Dès son plus jeune âge, on s’aperçut qu’elle était surdouée. Tout l’ennuyait, et cela se traduisait par une certaine apathie, comme une certaine connaissance de June. Leur mère reporta alors toute son attention sur sa deuxième fille, négligeant quelque peu l’éducation de June, âgé d’un an de moins que celle-ci. Aujourd’hui, Luce a seize ans. Ayant sautée plusieurs classes, elle se retrouve à déjà avoir son bac et est en première année d’une prépa physique-chimie réputée.
Et puis, quelques années plus tard, comme pour rappeler que June était le hic de la famille, ce fut la naissance de Camille. Petite dernière, elle fut gâtée et choyée de tous les côtés. Elle se révéla complètement différente de ses frères et sœurs : alors qu’Andrea est plutôt grande gueule, Luce très réfléchis et silencieuse et June complètement timbré et casse-cou, Camille est le stéréotype de la petite fille qui aime les sucreries, les fleurs et le rose. Elle fut l’élément déclencheur qui rapprocha tous les enfants de cette famille : Andrea fut charmée par ce petit bout, Luce fut adoucie par la candeur de sa sœur et June fut élevé au rang de grand-frère-adoré. Camille vient tout juste d’avoir sept et commence à savoir lire, écrire et compter correctement.
Bref, vous voyez un peu le tableau de la famille Meery : le chaos.
Mais revenons-en à June. Né un an après Luce, il resta dans l’ombre de sa sœur surdouée. Au final, il fut élevé en grande partie par l’ainée, Andrea. C’est d’ailleurs chez elle qu’il a puisé toute sa personnalité. C’est en l’imitant qu’il apprit un vocabulaire assez vulgaire, qu’il se mit à écouter du punk et à s’habiller comme tel. Malheureusement pour lui, Andrea est loin d’avoir un caractère facile : elle le dressa littéralement à l’obéissance, anticipant les signes d’enfant à problèmes qui s’annonçaient. Il était hors de question qu’il passe pour un gosse mal élevé. June, qui a toujours détesté les ordres et les obligations, n’a tenu tête à sa sœur qu’une seule fois. Depuis, il ravale sa fierté et s’écrase. Mais bon, la maison n’est jamais un lieu calme, les engueulades foisonnent.
Né le quatorze juillet, Jujune a toujours été fasciné par le grand ciel étoilé d’été. Cet espace infiniment grand, presque vierge de toutes découvertes, et surtout en proie à toute sorte de fantasmes et d’idées farfelues. C’est d’ailleurs peut-être le seul sujet de conversation qu’il partagea à plusieurs reprises avec Luce, lui empruntant nombres de livres trop scientifiques pour lui, sur la voie lactée. Mais ce que June aime avant tout, c’est les feux d’artifice. Toutes ces fusées, qui illuminent le ciel la nuit de toutes les couleurs et qui créées un énorme vacarme en traversant le mur du son… Hum, il en frissonne de plaisir !
Ce n’est qu’à l’âge de sept ans que la famille découvrit que leur fils, en plus d’être l’unique garçon, était aussi sorcier. La mère de June crut s’évanouir quand elle entra dans la chambre de son fils et vut des étoiles en papier léviter pour venir se coller au plafond. C’est après plusieurs recherches dans l’arbre généalogique que le père de famille en conclu un lien avec un arrière-arrière-arrière-grand-père à lui anglais, apparemment sorcier. Andrea n’en revient pas, Luce semble détachée de cette nouvelle. Et June ? Il s’en fout royalement.
Détail important pour la suite des évènements ! C’est l’année de ses neuf ans que le garçon découvrit sa passion pour le feu. En effet, adolescente rebelle, Andrea qui était alors âgée de quatorze ans, fumait et buvait déjà de l’alcool. C’est par pur hasard, alors qu’il faisait du vélo dans le quartier, qu’il aperçut sa sœur entre deux murés, avec une amie à elle. Les deux adolescentes se versaient des shooter qu’elles enflammaient à l’aide d’un briquet. Caché dans un coin, Jujune fut émerveillé par cette flamme colorée, dansante au rythme du vent et de la respiration des deux filles. Il s’empressa de rentrer chez lui, non pas pour dénoncer son ainée, mais pour lui voler un briquet dans sa réserve. L’alcool ? Rien à faire. Il aimait trop les sodas pour boire autre choses.
Puis, âgé de onze ans, il entra à l’école de sorcellerie française Beaux-Bâtons. Ses parents avaient suivis la procédure guidée par le Ministère de la magie, pour des parents moldus. June débarqua dans le monde de la magie, avec son look de Punk, sans en connaître grand-chose. Ce fut un réel choc pour lui, cette école où il était obligé de porter une cape ringarde, où tous ses appareils moldus ne fonctionnaient pas et où il devait se trimbaler avec un bâton de bois censé être magique. Inutile de vous préciser à quel point il était sceptique. Pourtant, au fur et à mesure, il découvrit un monde qui animait ses fantasmes de gamin : des sortilèges, des dragons, des balais volants ! Son professeur de vol faillit avoir une crise cardiaque à son premier cours de balais, quand June s’éleva en l’air et partit à l’autre bout du château en faisant des tours sur lui-même.
Il fit de réels efforts pour s’adapter au monde des sorciers et miraculeusement, il réussit ses premières années sans redoubler une seule fois. Non, il n’était pas débile, mais ce n’était pas une lumière du boulot non plus… Il avait toujours eu besoin de beaucoup travailler pour arriver à des résultats corrects. Et malgré son caractère de chieur, Jujune était sociable et n’avait eu aucun souci à se faire quelques amis par-ci par-là. Il passa une grande partie de son temps avec une fille, Émilie Delacroix : elle était gothique, détestait les autres élèves –sauf June- et avait un goût prononcé pour la magie noire. Ensemble, ils firent les quatre-cents coups au sein de l’école. Émilie fumait beaucoup et ils passaient leurs nuits sur les toits à observer les étoiles. Puis un jour, la jeune fille décida de quitter l’école. June perdit totalement contact ; elle avait été la seule fille qu’il appréciait réellement, outre ses sœurs.
Puis, lors de sa quatrième année, un incident se produisit. June s’exerçait tranquillement dans une salle de classe vide, à un sortilège de métamorphose. Piqué à vif de ne pas réussir son sort, il abandonna et commença à faire la seule chose qui le calmait : jouer avec son briquet. Alors qu’il n’arrêtait pas de tourner la roulette et d’appuyer sur le bouton pour laisser le gaz s’échapper, ses yeux se posèrent sur sa baguette. Il savait qu’il avait déjà rencontré un sort lui permettant de brûler des objets. Et cette petite flamme, malgré le fait que son briquet soit débridé, ne le satisfaisait plus. Alors, transformant son parchemin de métamorphose en une grosse boule de papier, Jujune se concentra pour se rappeler du sort et le lança. Son cours barbant prit feu sans problème. Un grand sourire se dressa sur les lèvres du garçon. Mais il n’était pas satisfait ! Il se mit alors à chercher dans son sac tous les cours qui le bassinaient. Et hop, un truc de plus brûlé. Malheureusement, June fut pris d’une frénésie sans pareil : il en voulait plus, il voulait voir les flammes monter jusqu’au haut plafond de la pièce. Il se mit à jeter des sorts sur tout : sa cape par terre, la chaise en bois, tout ce qui trainait. Il ne reprit ses esprits que lorsqu’il se rendit compte qu’il était entouré de flammes et que l’air devenait irrespirable… « Eh merde. »
Verdict : Beaux-Bâtons a perdu deux salles de classe, le feu s’étant propagé assez rapidement. Renvoyé sur-le-champ, Jujune rentre chez lui avec comme cadeau un planning assez musclé de séances chez le psychiatre. Ses parents ne comprennent pas ce qui cloche chez leur fils, Andrea était morte de rire en le voyant arriver à la gare, Luce l’a traité d’imbécile quand il est passé devant sa chambre et Camille s’est jetée dans ses bras, heureuse de le voir rentrer si tôt à la maison, pour pouvoir jouer avec lui.
C’est ainsi, dans la salle d’attente chez son psy’, que June fit la connaissance de Cassandre. Au départ, il n’avait même pas remarqué la présence de ce type aux cheveux rouges-violacés. Il se tenait en tailleur sur une chaise, choisie-au-hasard, à regarder le ciel par la fenêtre. Il ne voyait pas l’intérêt de ces séances : son psy’ était un chic type, plutôt sympa. Il pouvait lui parler de trucs débiles pendant des heures et il ne bronchait pas. Mais quand il faisait beau comme ça, ça lui prenait la tête d’être enfermé au lieu de faire du BMX dehors. Puis l’autre garçon commença à lui parler, ou plutôt il lui demanda de dégager de son siège, assez poliment. Faisait volte-face vers lui, June lui adressa un regard étonné et un petit sourire en coin. Il voulait crever ce chieur, à le faire chier ?! Il a gentiment envoyé l’autre se faire voir quand la secrétaire du psy’ est venue leur demander de se calmer. A son départ, il a détaillé le carmin et a sortis sans m’en rendre compte « Cassandre, c’est un nom de fillette ! ». L’autre lui a répliqué sans émotions que June n’était pas mieux. Après une série d’insultes envers lui, le punk a finis par se calmer et l’a laissé fumer à la fenêtre. Spéciale comme rencontre.
Puis finalement, les deux garçons ont commencé à passer le plus clair de leur temps libre ensemble. Un jour, Jujune a amené Cassandre avec lui au parc pour faire du BMX. Qu’elle ne fut pas sa surprise quand il apprit que l’autre ne savait pas faire du vélo. June aimait tout ce qui le faisait toucher à la vitesse ; il avait appris à pédaler très jeune. Professeur très sévère, il obligea Cass’ à apprendre, riant à chaque fois qu’il tombait et le faisant regrimper sur le vélo aussitôt, sans le laisser se reposer. Quoi ?! Deux-trois bleus, c’est pas la mort ! Ils étaient tous les deux des sorciers et pourtant, quand ils passaient du temps ensemble, les ¾ de leurs activités n’avaient rien avoir avec de la magie. Pourtant, Cassandre avait l’air plus doué que lui en la matière. Jujune l’appréciait vraiment. En plus, puisqu’il était un terrible apathique, il ne lui reprochait jamais son comportement ou ses violences verbales. Le pied, quoi !
L’accident de Cassy marqua profondément le punk. Pour la première fois, son visage se décomposa littéralement lorsqu’il apprit la nouvelle. Et au lieu de sortir en ricanant « Bien fait pour sa gueule ! », il explosa de rage en hurlant partout qu’il n’y avait pas plus con que Mint. Inquiet, il était déjà à l’hôpital quand le carmin reprit conscience. Et au lieu de le ménager, il le frappa à la tête en le traitant de suicidaire. Il ne s’emporta pas plus, effrayé de voir son ami avec autant de bandages et d’égratignures. « T’es con ! » grommela-t-il en lui tournant le dos. Mais le pire, ce n’était pas tellement lui. C’était de voir ce médecin blasé de l’attitude du jeune garçon, de voir les parents de Cassandre gênaient, qui avaient honte de leur fils. Serrant les dents, June les vira de la chambre en prétextant qu’un malade avait besoin de repos ; il les insulta au passage. Seul avec Cassandre, il se frappa le front contre le mur tout en tenant la main de son ami. « J’ai envie de tout faire flamber. Merde. »
Ensuite, la vie reprit son cours normal. Cassandre se déplaçait à béquilles et June était devenu son chauffeur attitré –en vélo bien sûr- il le portait sur le porte-bagage à l’arrière. La blessure de Cass’ ne put guérir aussi vite que prévu : durant tout l’été, alors qu’ils traversaient la ville à deux pour voir les feux d’artifice exploser, Jujune passait son temps à les faire tomber, à prendre des virages trop raides ou à pédaler trop vite. Mais Cassandre ne semblait pas se plaindre, alors il riait. Ensemble, ils regardent le feu d’artifice : le punk est surexcité de voir le ciel s’illuminer de partout, d’entendre ce bruit matraquer ses oreilles. Ça doit être cool comme métier, tiens, de s’occuper de ça ! L’évènement finit, après avoir attendu que toute la foule disparaisse, les deux garçons se décident enfin de rentrer. Appuyé sur une seule jambe, ses béquilles étant posées contre le vélo, l'ancien dépressif tend ses doigts, effleure la joue de son ami, avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Simplement. Ce n'est pas une déclaration. Cela ne veut rien dire. C'est insignifiant. Et, lorsqu'il s'écarte, June a ce sourire franc et honnête que lui seul a. Il passe sa main autour de la taille du carmin et l'aide à marcher jusqu'au vélo, en silence. Parce que les mots salissent tout. Et qu'il n'y a que les amoureux qui bavassent pendant des heures et qui gâchent la beauté stellaire. Passage de Cassandre. Parce qu’elle est ainsi, l’amitié qui les unie.
Puis les cours reprennent. Cassandre, lui, retourne aux Etats-Unis dans son école de sorcellerie, tout juste reconstruite. Jujune l’accompagne en voiture avec Andrea à l’aéroport. Il lui dit à la prochaine, comme si ce n’était pas grave qu’ils se séparent après avoir passé plusieurs mois collés. Mais après son départ, le jeune pyromane se rend compte à quel point il s’ennuie. Regarder des films de zombie seul n’a plus aucun intérêt. Le garçon a énormément de mal à exprimer ses sentiments. Alors, il sort à son psy’ qu’il n’est pas une fillette et qu’il ne tient pas à ce con d’apathique. Mais qu’il est son ami quand même, et que ses chips au barbecu n’ont plus le même goût sans Cassandre. Le médecin sourit. Finalement, June est le plus normal de tous ses patients. C’est juste un adolescent un peu allumé, qui ne sait pas s’exprimer donc qui est violent dans ses mots. Et comme il lui a expliqué lors de leur première séance, l’incident à Beaux-Bâtons était juste une perte de contrôle. Il s’est lui-même rendu compte de son erreur.
Quelques semaines plus tard, Jujune est convoqué au cabinet avec sa mère. Le psychiatre annonce avec un sourire que la thérapie de garçon est finie, qu’elle a porté ses fruits et qu’il peut reprendre une scolarité normale. Il annonce à Mme Meery qu’après quelques démarches, l’école de Swelty où se trouve Cassandre Mint, a bien voulu envoyer un formulaire d’inscription en cours d’année pour June. C’est ainsi que du jour au lendemain, le jeune français se retrouve à partir à l’autre bout de l’Atlantique, avec son anglais familiale personnalisé. Son père rentrant peu souvent à la maison, il ne parle pas anglais si souvent que ça.
Il décida de débarquer à Swelty sans tenir Cassandre au courant. Pourquoi l’aurait-il fait, après tout ? Il finirait bien par le croiser. C’est d’ailleurs ce qui arriva, le soir même de son arrivée alors qu’il se rendait à la Grande salle pour se remplir le ventre. Il se retrouva nez à nez avec Cassandre et un de ses amis, Rain, dont il avait vaguement entendu parler. Il sut que c’était lui, car il avait un regard aussi mauvais qu’un gosse prêt à vous sauter à la gorge : fun ! Bref. A sa vue, Cass’ attrapa la manche de Rain pour demander « Les surdoses de calmant, ça donne des hallucinations ? ». Le jeune Punk contracta son poing et serra les dents : quel con ce Mint ! Puis finalement, Cassy finit par accepter la réalité de sa présence. Il s’approcha, avec son air apathique habituel, et déposa à peine quelques instants ses lèvres sur les siennes. Un sourire franc se dessina sur les lèvres de Jujune. Puis il se prit un grand coup de béquille dans la jambe. « J’avais la paix. Pars et crève. » Il afficha un air plus doux que d’habitude. June, tremblant de rage, se redressa et donna un coup dans l’épaule de Cassandre. En fait… Il n’y avait même pas mis de force. « J’vais te buter, Cass’… Y’a des sodas à boire ici ? » Quelles retrouvailles.
 ♥ Le Joueur }
D'où avez vous connu le forum ? } De moi-même.
Avez-vous d'autres personnages sur le forum ? } Salem Gray & Kasey Fletcher. |
| | | | | June Meery | | Sujet: Re: ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH Dim 3 Avr - 4:27 | |
| Je crois que je peux officiellement dire... J'AI FINIS ! VALIDEZ-MOI O/
Purée, j'aurais jamais cru ça possible o_o' |
| | | | Sniejana Kürine | | Sujet: Re: ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH Dim 3 Avr - 4:58 | |
| Es-tu bien certaine d'avoir terminé? Parce que sinon, je peux te donner encore un peu de temps... lol
Je dec', bien sûr que je te valide!
Bienvenue à Cohary! <3 |
| | | | | Contenu sponsorisé | | Sujet: Re: ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH | |
| |
| | | | | | ☠ June Meery } Le Pyromane . FINISH | |
|
Sujets similaires | |
|
| Page 1 sur 1 | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
