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 Paranoïa (Abby et Libre)

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Dany Salmon
Dany Salmon
Paranoïa (Abby et Libre) Vide
MessageSujet: Paranoïa (Abby et Libre) Paranoïa (Abby et Libre) Icon_minitimeSam 20 Nov - 12:45

Paranoïa

Feat Abbygaël C. M. Standle et Danielle Salmon
    Hier, un soleil resplendissant s’était montré, séchant les dégâts de la pluie, donnant à l’Automne un air guilleret, les couleurs du soleil se mariant avec celle des feuilles mortes, rendant le brouillard des derniers jours inexistant. Danielle n’avait pas cessé de chanter : C’est une belle journée, je vais me coucher, une si belle journée, tout au long de la journée. Transmettant sa bonne humeur à son entourage, la rendant resplendissante dans ce décor pourtant anodin. Et bien apparemment cela ne pouvait durer. Par merlin, pourquoi nous retirer le soleil aussi rapidement ? Une journée c’était trop court, vraiment trop, elle n’avait pas pu en profiter comme elle l’aurait souhaité. Donc aujourd’hui le soleil c’était enfui, un brouillard épais l’avait remplacé, perturbé de temps en temps par des fines pluies, le genre d’intempéries à vous mouillez jusqu’aux os sans que vous en prenez réellement conscience, à vous décoiffer, rendant vos cheveux incontrôlables. Danielle avait toujours aimé la pluie, courir sous celle-ci, l’écouter, cela la rendait de très bonne humeur, cela n’était plus valable, après deux semaines de pluies non-stop, l’envie lui était passée. L’eau s’infiltrait dans ses vêtements, la frigorifiant, la faisant trembler sans qu’elle arrive à se réchauffer.

    Habillée d’un jeans sombre et d’un sweat large, elle tentait de se sécher grâce au sort incarnem. La pluie arrivait toujours à l’atteindre, même dans les longs et larges couloirs, le vent entrainait la pluie en s’engouffrant dans ceux-ci et cela lui était insupportable. Pour contrôler ses cheveux, elle les avait tressés et laissait la tresse pendre sur le côté.

    Elle revenait de la salle d’étude, ayant travaillé tout en n’arrivant pas à se réchauffer, à croire que le chauffage n’existait pas, tentant de se concentrer sur ses devoirs sans parvenir à sortir des idées correctes de sa tête et plus elle tentait de faire un travail meilleur, plus elle avait l’impression de perdre son temps, car ses nouveaux écrits devenait de pire en pire. Les gens s’en allaient, les uns après les autres, laissant Dany seule et énervée. Finalement elle bâcla le travail et le rendit violemment, sous le regard surpris du professeur qui reprenait les copies.

    Elle sortit en coup de vent (lol) dans le couloir vide, les cours étaient finis depuis plus de deux heures, il devait être dix-huit heures, les élèves étaient certainement dans leurs salle commune par ce temps et l’heure du diner ne tarderait pas à arriver. Elle ne savait pas trop quoi faire. Monter jusqu’à la salle commune ? Pour y retrouver tout des élèves et n’avoir le temps de rien faire, repartant directement après son arrivée vers la grande salle ? Non, elle n’en avait aucune envie. Traîner dans le froid des couloirs lui était également inconcevable. De plus, il commençait à faire gris et la visibilité était réduite, pas assez pour faire un lumos, mais tout de même.

    Avec une incertitude elle se dirigea vers la grande salle. Les élèves ne devraient pas tarder à y aller et la pièce était chauffée. Elle poussa la grande porte et fit quelques pas dans la salle avant d’entendre celle-ci se refermer derrière elle. Jamais elle n’était encore venue à cet endroit en dehors des heures de pointe. L’endroit lui semblait bien trop grand pour elle toute seule. Pas un chat dans les parages et aucune bougie encore allumée. L’ambiance n’était pas aussi chaleureuse qu’elle l’avait imaginé. Et les gens se poseraient certainement des questions en la voyant assise dans le noir, au beau milieu d’une salle déserte. Un endroit pas rassurant au final, non, pas rassurant du tout. Elle fit volte face et accéléra le pas pour retourner à la grande porte, alors qu’elle arriva devant celle-ci, elle s’ouvrit, sur le coup le stresse augmenta, que se trouvait-il derrière cette porte ? Certainement quelqu’un d’anodin. Mais, souvent lorsque l’on est seul, on a tendance à fabuler et à s’imaginer toute sorte de chose, du coup, les normalités devenaient l’événement du siècle. L’adrénaline montait, la baguette dégainée, visant son adversaire tout en esquissant une moue prévenante et hostile. Le nouvel arrivé devait se poser bien des questions.

      Dany : « Qui es là ?! »


Dernière édition par Dany Salmon le Jeu 16 Déc - 9:00, édité 2 fois
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Abbygaël C. M. Standler
Abbygaël C. M. Standler
Paranoïa (Abby et Libre) Vide
MessageSujet: Re: Paranoïa (Abby et Libre) Paranoïa (Abby et Libre) Icon_minitimeDim 21 Nov - 2:21

La journée avait été éprouvante. D’abord il a fallu se lever. La torture quotidienne quoi. Pourquoi ces f*cking cours doivent commencer si tôt.? Moi je sais pas me lever correctement le matin. Et ce n’est pas désagréable seulement pour moi. Mais pour tout mon entourage, qui je l’avoue, se restreint de plus en plus à ces horaires. Et comme je les comprend. Rien que voir ma tête au réveil, ça vous sape le moral de la journée. Désolée, je ne me réveille pas fraiche et pimpante comme dans les films. Oui j’ai les yeux bouffis de sommeil, l’haleine de troll et la trace de draps sur la joue. Et la bonne humeur standlerienne. Que de bonheur en ce monde... Mais revenons à nos hyppogriffes. Après avoir émergé de mon lit, rampé je ne sais comment jusqu’à la douche, ô terre sainte en ces matinées difficiles, j’ai enfin pu reprendre visage humain. Sous les cris énervés de mes quelques amis assez courageux pour m’adresser la parole avant 8heures, je dus sortir de la douche, prendre rapidement un ptit dèj’ dans la grande salle, avec les quelques retardataires habituels. Puis, cours, en-cas de 10 heures, cours, déjeuner... Bref, une matinée habituelle: je mange, je rigole, je rate ma métamorphose, je remange. Pas d’imprévus, de rumeurs à raconter à Angelyne, de bel(les)s inconnu(e)s à rencontrer, de sautes d’humeur. Assez ennuyeux en somme. Et moi je n’aime pas l’ennui. Mais alors pas du tout.

L’après-midi avait donc passé, égale à cette matinée. Et moi, je m’ennuyais. Ce n’est jamais bon quand je m’ennuie. Plutôt inquiétant même. Généralement, l’occupation que je me trouve est loin d’être anodine. C’est vrai, il y a toujours des choses partiellement morales ou légales à faire quand on s’ennuie. Il fallait donc que je m’occupe, c’est pourquoi après les cours, je ne courrus pas vers mes devoirs à faire pour le lendemain -non, les faire à l’avance ne m’avait pas traversé l’esprit- mais je sortis dans le parc, armée de mon appareil photo. Mauvaise idée. Evidemment, le mauvais temps n’est pas quelque chose qui rentre facilement dans ma tête de linotte... Surtout quand il a fait beau la veille. Parfois, je rêverais d’avoir les dons d’Heather, ou au moins de l’avoir tout le temps dans ma poche pour pouvoir s’en servir à souhait... Mais n’allons pas trop loin dans mes fantasmes. Une fois dehors, je me rendis à l’évidence: le brouillard, la pluis qui pénétre jusque dans les os, le vent, non ce n’était pas pour elle. En tout cas pas habillée du simple uniforme de l’école. Je décidai donc de me changer, histoire de braver les intempéries pour prendre en photo ce brouillard impénétrable. Bien sûr, je sais que ça ne rendra pas grand chose... Mais moi si j’essaie pas, je vous croirai pas. Enervant hein?

Rhabillée des pieds à la tête avec mon vieux jean troué, qui doit sûrement venir de je-ne-sais quel frère aîné, un long pull bleu marine et d’un magnifique imperméable jaune poussin dernière tendance automne-hiver, je sortis sans d’autres préparatifs. L’humidité me prit d’un coup. Un f*cking temps, une f*ckin journée. Oui je rale, mais ya de quoi... J’ai eu beau me balader, le seul truc que j’ai gagné à cette ballade est un rhume, et une dizaine de photos plus ratées les unes que les autres. Et ça, çe n’arrange pas mon humeur. Je me décidais donc à rentrer au chateau, mon appareil photo en bandoulière, les deux poings enfoncés au plus profond de mes poches en grommelant sur le mauvais temps, les devoirs, les photos, Swelty tout entier et même la guerre des Gobelins.

Une fois avoir bien souillé le hall d’entrée de mes traces de pas boueuses, je me rendis compte de quelque chose de fort déplaisant: c’était bientôt l’heure de manger, je n’avais pas le temps de prendre une douche, mais j’avais assez de temps pour m’ennuyer toute seule dans la grande salle. Quoi que l’idée de voir des gens vu mon humeur n’était peut-être pas la solution la plus intelligente. Je poussais donc les portes de la grande salle, résolue. C’est là qu’enfin, quelque chose se passe dans ma journée: je suis attaquée. Une baguette braquée sur moi, une voix féminine:

Dany : « Qui es là ?! »

Je ne pris pas la peine de brandir ma baguette, me contentant d’un air que je voulais narquois quand je reconnus une Nissena de son année. Salmon. Elle avait dû avoir une sacrée trouille, toute seule dans la grande salle sombre. Assez ridicule quand on y pense. Mais compréhensible. J’étais très heureuse de ne pas avoir été dans sa position.

“No stress, Salmon, c’est moi Abby... Standler. Tu fais quoi toute seule dans le noir??”

Je déteste me sentir inférieure. Mais là, sans baguette, face à une fille de vingt centimètres plus grande que moi, qui en plus a eu sûrement la trouille de voir un poussin jaune dégoulinant presque défoncer les portes de la grande salle, je ne me sentais pas vraiment à l’aise. Ce pourquoi je rajoutai, sur un ton qui se voulait moqueur:

"Tu peux baisser ta baguette, je ne crois pas que je vais t'attaquer..."
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Dany Salmon
Dany Salmon
Paranoïa (Abby et Libre) Vide
MessageSujet: Re: Paranoïa (Abby et Libre) Paranoïa (Abby et Libre) Icon_minitimeDim 21 Nov - 5:15

      Abby : « No stress, Salmon, c’est moi Abby... Standler. Tu fais quoi toute seule dans le noir?? »


    Hmm, peut-être s’était-elle un peu laissée aller. La grande salle, si chaleureuse lors des soupers et des fêtes, les tables couvertes de nourritures, les couleurs plus vives les unes que les autres et tout ses petits trucs qui faisait que l’on s’y sentait en sécurité, semblaient inexistants à l’instant même. Elle regarda une nouvelle fois la salle, longue et rectangulaire, elle semblait si grande, si vide, sans personne à l’intérieur. Aucun interrupteur, les lumières apparaissaient elles mêmes à partir d’une certaine heure, un peu comme les lampadaires moldu. Elle était venue en cherchant un peu de chaleur et d’amusement. Être seule face à un tel spectacle donnait la chair de poule, sans qu’on puisse l’expliquer. L’ambiance certainement, une qu’elle ne connaissait pas à la salle et cela l’aurait effrayé.

    Elle se retourna vers la personne qui lui faisait face et tenta le la distinguer dans cette pénombre. Elle avait dit qu’elle s’appelait comment déjà ? Ah oui, c’était Abbygaël. Une élève de Cohary, connue pour son succès auprès des garçons. Une fille assez sympa quand on lui parle sans hypocrisie. C’est vrai que les gens ont parfois tendance à ne pas l’aimer, être trop franc est une qualité, pourtant certains ne supportent pas ses remarques et en vienne à la décrire comme méchante. Danielle n’est pas vraiment d’accord, bien qu’elle ne rentre pas dans ce genre de conversation, parler sur le dos des gens est stupide. De plus, bien souvent, les personne qui viennent se plaindre d’elle à Dany ont l’air assez jaloux d’Abby, c’est du moins l’impression qu’elle a retiré.

    Inintéressant. Pour les fois où Danielle avait parlé à Abby, elle avait trouvé que c’était une personne intelligente et comme différente, originale en quelques sortes. Cela changeait de toutes ses filles nunuches que Danielle n’avait jamais pu supporter plus de deux minutes. Pourtant, elle ne s’était jamais rapproché d’elle à Malwen, elles bonjour lorsqu’elles se croissaient dans les couloirs ou elles se demandaient des explications des cours qu’elles avaient eut, puisqu’elles avaient été dans la même classe et qu’elles le seraient encore cette année, à Swelty. Cela faisait du bien de voir des têtes connues, de Malwen, des survivants en quelques sortes, on se disait que tout n’était pas forcément perdu après tout.

      Abby : « Tu peux baisser ta baguette, je ne crois pas que je vais t'attaquer... »


    Elle remarqua que sa baguette était toujours pointée sur son interlocutrice. Elle l’abaissa rapidement tout en esquissant un sourire désolé. Cela faisait plusieurs heures qu’elle n’avait plus parlées à quelqu’un et quand elle l’avait fait, ça avait été avec l’air maussade qu’elle détenait quand cela n’allait pas, les jours de trop et là ce qui était de trop, c’était la pluie, le mauvais temps en général. Les gens avaient été surpris à la voir ainsi et elle avait décidé de ne pas trop s’embrouiller avec eux. Elle qui aime la sociabilité et déteste la solitude. Pour une fois cela lui avait fait du bien, respirer un peu, faire la gueule, changer les habitudes.

      Dany « Désolé, je ne voulais pas te faire peur, je ne sais vraiment pas ce qui m’as prit… Pour répondre à ta question, je ne pensais pas qu’il ferait noir, ni que je me retrouverais toute seule et l’endroit m’a donné froid dans le dos… »


    Elle se retourna vers la salle une dernière fois avant de s’apercevoir du léger sourire narquois qu’elle détenait. Ah ! Elle devait avoir l’air maligne la Salmon ! Avoir peur d’une salle, juste parce qu’elle était sombre, que la lampe n’avait pas été allumée ? Et c’est qu’en plus elle avait dit à Abby « qu’elle ne voulait pas lui faire peur » La renarde devait bien rire d’elle à l’instant, Danielle ne s’était pas rendue compte que la situation dans laquelle elle était pouvait la tourner en ridicule. Elle fronça les sourcils tout en rangeant sa baguette à son ceinturon et s’écarta de la porte afin de laisser la Cohary rentrer.

      Dany : « Tu dois me prendre pour une mornille, mais tu avouera que cet endroit n’ai pas des plus rassurant vide et dans l’obscurité… Et ce temps de goule qui n’arrange rien. Bref, ça tombe bien que tu sois arrivée, je n’avais pas envie de rester toute seule ici. »
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Abbygaël C. M. Standler
Abbygaël C. M. Standler
Paranoïa (Abby et Libre) Vide
MessageSujet: Re: Paranoïa (Abby et Libre) Paranoïa (Abby et Libre) Icon_minitimeVen 26 Nov - 3:57

    Dany « Désolé, je ne voulais pas te faire peur, je ne sais vraiment pas ce qui m’as prit… Pour répondre à ta question, je ne pensais pas qu’il ferait noir, ni que je me retrouverais toute seule et l’endroit m’a donné froid dans le dos… »

    Me faire peur? Ouais, ok j’avais eu un peu peur. En même temps qui s’attend à se faire attaquer par une baguette levée en rentrant dans la grande salle? A part un vieux parano complètement givré? Et puis, il faut bien l’avouer, tout ce qui est utiliser une baguette magique dans l’urgence c’est pas mon fort. Moi je préfère courir aussi vite que je peux. Ou hurler. Pas que je sois nulle avec ma baguette hein, c’est juste que, même après 6 ans de pratique, la magie c’est pas un réflexe chez moi... On est né moldue ou on l’est pas...

    Je jetai un oeil derrière son épaule. Jamais je n’avais imaginé la Grande salle si ... Grande en fait. Le fait qu’elle soit vide la rendait encore plus gigantesque que d’habitude, et, sans lumière, c’était carrément flippant. Comme dans un bon vieux film d’horreur moldu. On se demande bien quand le tueur va sortir, les yeux exorbités, pour dépecer Dany ou moi... Mais plutôt moi. Généralement on garde les jolies filles pour la fin. Et Dany est carrément canon. Un léger frisson me parcourrut toute la longueur du dos... C’est ça d’avoir une imagination débordante.

    ? Dany « Désolé, je ne voulais pas te faire peur, je ne sais vraiment pas ce qui m’as prit… Pour répondre à ta question, je ne pensais pas qu’il ferait noir, ni que je me retrouverais toute seule et l’endroit m’a donné froid dans le dos… »


    Mon sourire s’élargit et devint plus compréhensif que moqueur... Cette fille est saine d’esprit. Enfin, rectifions: elle a les mêmes réactions que moi... Saine d’esprit n’est donc sûrement pas le mot à employer. Mon sentiment d’infériorité s’était envolé... Comme quoi la trouille ça rapproche. Trouille d’un danger imaginaire d’accord mais trouille quand même. Décidant de braver l’obscurité, je dépassai la Nissena pour m’enfoncer un peu plus dans l’obscurité. Continuant à marcher à pas de velours, je répondis:

    C’est vrai que c’est flippant ici... Ca se trouve ya le vieux dirlo qui va venir nous attaquer et nous faire disparaitre à tout jamais!!”

    Là, je décidais de sortir mon rire le plus sadique. Un genre de rire de quelqu’un qui a préparé un plan machiavélique pour dominer le monde. Un rire qui résonne dans toute la salle vide, qui se répercute dans tous les coins de la salle et fait écho, encore et encore... Je levai les yeux au ciel... Je n’ai vraiment pas les meilleures idées au monde... On va encore plus me prendre pour une tarée marginale après ça... Enfin, le mal est fait et tant qu’à faire autant en rajouter un peu. Je décidai donc de courir furtivement jusque derrière le dos de la Nissena, lui sautai dessus avec mon manteau jaune encore trempé en hurlant:

    “Bouh!!!”

    Voilà, si Dany avait des doutes quant à ma santé mentale, ceux-ci étaient définitivement anéantis. Mais j’y peux rien, j’ai passé une mauvaise journée. Et du coup faut que ça sorte... Pas forcément de la manière la plus intelligente qui soit...
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Dany Salmon
Dany Salmon
Paranoïa (Abby et Libre) Vide
MessageSujet: Re: Paranoïa (Abby et Libre) Paranoïa (Abby et Libre) Icon_minitimeSam 27 Nov - 6:03

      Abby : « C’est vrai que c’est flippant ici... Ca se trouve ya le vieux dirlo qui va venir nous attaquer et nous faire disparaitre à tout jamais!! »


    Danielle fut rassurée, Abbygaël n’avait pas l’attention de se moquer d’elle, au contraire elle partagea ses craintes en avouant que l’endroit n’était pas très rassurant. La nissena sourit en lâchant la porte qui se referma en grinçant doucement avant de s’emboiter en émettant un bruit sec qui stoppait les grincements. Danielle sourit à Abby, ça non plus ce n’était pas très rassurant, mais maintenant qu’elles étaient deux elles en riaient plus à la place de se faire des idées en imaginant un scénario tordu sur une personne qui viendrait les tuer.

    La renarde rit soudainement, un rire malveillant qui fit écho dans toute la salle, elle regardait le plafond alors que son rire se répercutait encore et encore en devenant de moins en moins brouillant, puis le silence revient et Danielle sourit à nouveau, cela ne lui faisait plus peur maintenant qu’elle était avec Abby. Bon, il faut admettre que ce n’est pas la meilleure personne qui soit si on veut se sentir en sécurité, mais c’était déjà mieux que d’être seul. Elle repensa à sa phrase du début, le vieux dirlo qui viendrait les attaquer. Elle ne connaissait pas le professeur Swelty, mais savait qu’il avait remplacé Sean O’Malwen et cela l’attristait tellement qu’elle en était venue à ne pas aimer Darren.

    En son fort intérieur, elle savait qu’elle avait tort. Darren était un ami de Sean et avait toute sa confiance, il avait des liens au ministère, mais n’hésiterais pas à repousser leurs idées si cela lui déplaisait. Un bon directeur, apparemment conciliant avec les élèves, tentant de remettre la bonne humeur au sein de l’école. Un homme tout à fait respectable. Savoir que Malwen et son directeur étaient mort changeait cette image. Pour certains élèves, c’était un vulgaire remplaçant qui n’arrivait pas à la cheville de l’ancien, du coup la plupart l’utilisaient pour formuler des vannes ou pour se moquer de quelqu’un. Elle ne savait pas si c’était le cas ou non d’Abby, comment juger de cette façon ? Parler du directeur ne voulait pas pour autant dire que l’on ne l’aimait pas et elle n’avait aucune idée des opinons d’Abbygaël.

    Celle-ci couru et sauta sur le dos de Dany en criant un BOUH qui résonna également dans la salle. Pas du tout surprise, Danielle éclata de rire tout en se penchant pour tenter d’échapper à l’assaut de la renarde, cela ne fonctionna pas, car l’instant d’après elles s’écroulèrent toutes les deux sur le sol, comme si on leurs avaient fait boires une potion de déséquilibre. Elle rit tout en regardant Abby.

      Dany : « Mais t’es tarée ! »


    Maintenant elles étaient habituées à ce que cela résonne, mais ça restait tout de même très drôle ! Elle s’assit tout en la regardant et cria aussi fort qu’elle pu dans les tons aigus puis rit en entendant son cri se perdre dans le bâtiment. Espérons qu’aucune personne ne les entendrait, cela pourrait les effrayer, alors qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, excepté l’état mental des deux jeunes filles.
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