G-Edgard de MarboeufCuistot de l'Ecole ~ Directeur des Cracmols en Herbe
|  Sujet: Georges-Edgard de Marboeuf - L'homme aux mille mérites (Terminé)  Mar 26 Avr - 4:42 | |
|  Identité du Personnage
Nom : de Marboeuf.
Prénom : Georges-Edgard.
Âge : 54 ans (approximatifs - tu me diras en fonction de l'historique, Darren !).
Date de naissance : 1 Avril.
Swelty, Ecole de Sorcellerie
Profession : Cuistot de Swelty & Directeur du CH.
Maison : Cramols en Herbe.
Baguette magique : Miasme d’épouvantard et ongle d’elfe de maison, le tout enserré dans du bois de vigne.
Matières préférées/détestées: Botanique-Etude des créatures magiques/Potions.
Relations : Darren Swelty, un vieux de la vieille.
Le Personnage
Qualités/Défauts : Professionnel, inventif, méticuleux, passionné, ténor accompli/Poivrot, nourrit un complexe d’infériorité, xénophobe (y compris avec les créatures), manque de réalisme, un brin dérangé.
Physique : Notre Georges-Edgard porte sur lui les stigmates d’une vie de boustifaille et mollesse. Gros et gras, il est néanmoins très raffiné. Ainsi, vous pourrez à loisir observer le lustre d’une moustache et de quasi-mono-sourcils gominés tous les matins avec soin, ainsi que le risible des quelques cheveux qui persistent sur son crâne, eux aussi gominés avec soin (inutile de préciser que les deux attributs en question sont teints). Toujours flanqué de costumes trois pièces (fabrication française, je vous prie), notre homme respire la propreté (évitez quand même de le déranger à partir de 21h30. Le spectacle de sa bedaine enfin libérée du plastron et de son nez rougi par le vin vous ferait défaillir). Et si par mégarde il vous surprend de nuit, dans les couloirs de l’école, fuyez ! Ce n’est pas tant la punition qu’il vous faudra craindre, mais l’inqualifiable vision d’un homme excessivement pileux, en robe de chambre fine, et flanqué d’un bonnet à pompon. Oh, dernière précision. Vous pourriez, si toutefois le cœur vous en disait, suivre notre homme à la trace. En effet, un gentleman d’origine française ne se présente jamais en société sans s’être au préalable imbibé d’eau de Cologne. Et Georges-Edgard ne lésine pas sur les moyens. Nous pourrions parler de main leste. Ajoutez les fragrances d’une journée aux fourneaux, et vous serez capable de le détecter, par la pestilence de ses attributs.
Caractère: Notre homme n’est pas un mauvais bougre. Comprenez-le aussi, la vie d’un cracmol n’a rien d’aisé ! Cependant, en véritable cordon bleu, de nombreuses fois primé par le guide Michelin, il nourrit une fierté viscérale au sujet de ses plats. Il vous engraissera, encore et encore, parce qu’après tout « tous des anorexiques, j’vous dis ! ». Fini le nectar de citrouille, avec lui, vous tournerez au vin chaud en hiver, à l’anisette en été. Motivé et professionnel, l’homme martyrise ses subalternes. Des elfes, et puis quoi encore ! Il ne vous respectera pas plus qu’eux, par ailleurs. Vous êtes pour la plupart américains, après tout, et tout le monde sait qu’outre-atlantique, les gueux ne savent pas savourer une brandade de sirène ou un gratin d’hyppogriffe à leur juste valeur. Ne tentez même pas de lancer une pétition, vous n’aurez pas de hamburgers ! Hérétiques que vous êtes. Evitez par ailleurs de lui faire remarquer ses lacunes, en matière de magie. Il saisirait sur le champ l’un de ses nombreux couteaux de boucher, et vous ferait la chasse jusque dans vos salles communes, ou vos bureaux (étudiants ou professeurs, c’est du pareil au même. Tous des étrangers non-civilisés !). Il pourrait même, si vous alliez trop loin, ne vous laisser que du Kloug au dîner. Mais si par hasard vous parveniez à l’approcher sans vous faire voir, vous assisteriez sans nul doute à un concert classique du plus grand goût. Car notre homme est également un ténor de grande envergure, et aime à éduquer ses subalternes en leur interprétant des morceaux franglais de son cru, à la gloire de rognons, cervelles, et autres saveurs méconnues.
Enfin, le dernier point, et non des moindres : La mise en valeur des cracmols lui tient particulièrement à cœur. En tant que directeur du CH, il ne lésinera sur rien pour vous écraser, vous, les sorciers ! Dopage aux hormones, lobbying sauvage, actions terroristes, il ne vous ménagera point. C’est dit !
Le Passé
Histoire : Georges-Edgard naquit dans les profondeurs de la campagne ariégeoise, d’une mère « soixantehuitarde » et d’un père bûcheron, dont les origines nobles démentaient la grossièreté coutumière. Très vite identifié comme cracmol, et rejeté par là-même, il trouva refuge jusqu’à son adolescence dans le logis de sa grand-mère maternelle, Plectrude, qui se trouvait en être un, elle aussi. Ancienne cuisinière de renom, elle lui enseigna les rudiments de la cuisine française, et l’engraissa de telle façon que jamais plus il ne retrouva un poids plume. Les origines de sa passion pour la cuisine s’y trouvent, de même que son rejet viscéral de l’étranger (car la vieille peau fichait des têtes de gnomes de jardin sur des piquets, de façon à dissuader toute intrusion). « Méfie-toi des sorciers », lui dit-elle, la veille de son départ pour l’école de sorcellerie Malwen, « car ils sont la pire des espèces. Aucun goût, beaucoup de nerfs. Bons à être hachés, rien d’autre ». C’est d’ailleurs peu après son départ que le ministère arrêta la grand-mère. On la suspectait de pratiquer le cannibalisme.
Nul doute que la découverte de telles habitudes culinaires dégoûta notre Georges-Edgard. Mais, trop occupé qu’il était à tenter de survivre en milieu hostile, il n’y accorda qu’une moindre importance. Durant les sept années qu’il passa à Malwen, dans une classe spéciale, composée uniquement de cracmols, il n’apprécia guère que les cours de potions, auxquels il se pointait avec son attirail de cuisine et faisait des expériences, dans le dos de son professeur (un vieillard myope qui jamais ne le prit sur le fait – sauf la fois où il eut la mauvaise idée de plonger un gnome de jardin vivant dans le chaudron – stigmate d’une éducation discutable). Il n’était qu’en première année lorsqu’il fit la connaissance d’un certain Darren Selty, ainsi que de l’héritier de l’école, Sean O’Malwen. Il fut surpris de constater que les deux jeunes gens ne le regardaient pas comme l’immense majorité de l’école, mais lui laissaient une chance de faire ses preuves autrement que par la magie (bien qu’ils n’hésitèrent jamais à blaguer sur son compte – quoiqu’en toute amitié). Troisième larron d’une bande pour le moins hétéroclite, il leur fut reconnaissant de leur mansuétude, et toujours leur resta fidèle. Il leur cuisinait des petits plats, les endormait avec ses chants, bref, il les couvait. En retour de quoi, ils l’empêchaient de brandir trop souvent ses couteaux et hachettes, et de se passionner pour des expériences un peu trop… controversées.
La fin de leurs études communes incarna cependant un changement absolu, pour notre homme. Alors que ses deux amis se lançaient dans des études supérieures, et y brillaient, lui par contre, eut une période de flou. Livré à lui-même, il passa quelques années à voyager à travers la France, accompagné d’un vieux canasson et d’une roulotte qui lui servait de boutique. Lotions capillaires miracles, potions de vigueur, philtres d’amour, il escroqua les pauvres moldus qui, crédules, finirent bien souvent à l’hôpital. La magie est affaire de professionnels, Georges-Edgard aurait dû le savoir. Pris la main dans le sac par le ministère de la magie, il passa quelques mois à Azkaban, où il eut le loisir de croiser Mamie Plectrude, dont tout bon sens avait finalement déserté le corps, mais qui ricana à pleines dents lorsqu’elle le vit débarquer, la bave aux lèvres, et avec la forte envie d’en découdre avec ses geôliers (fussent-ils des détraqueurs). Durant son séjour, il prit néanmoins le temps de hurler sa haine à l’égard des cuisiniers, et d’entonner de nombreux chants qui parvinrent même à faire fuir les détraqueurs, dit-on.
Mais à sa sortie de prison, notre homme s’assagit. Si si, j’vous jure. Lassé d’écumer les routes, il cuisina son canasson, et lança sa propre affaire. « Chez Edgard – Cuisine exotique ». Il ne fallut pas plus de quatre ans pour que les premières étoiles Michelin apparaissent (quoiqu’on raconte, dans les bureaux du ministère, qu’elles ne seraient pas le fait de sa nourriture, mais plutôt des charmes de bas niveau qu’il aurait sciemment lancé sur les contrôleurs moldus…), et que son établissement soit connu à travers le monde entier. Tous les Dimanche, le chef lui-même montait sur l’estrade et chantait pour ses clients (là aussi, on raconte que certains charmes ne seraient pas pour rien dans les applaudissements frénétiques qui accueillaient son entrée et sa sortie de scène). Mais ce n’était pas une sinécure pour les subalternes, qui visitaient régulièrement l’hôpital, pour cause de brûlure accidentelle ou, plus souvent, de coupure malencontreuse, au couteau de boucher.
Devenu excessivement riche, notre Georges-Edgard finit néanmoins par annoncer qu’il allait prendre sa retraite. Ah ! Mais c’était avant que son vieil ami Darren lui envoie une lettre pour le moins inattendue.
Réception de la Lettre:
- Citation :
- A l'attention de Georges-Edgard de Marboeuf.
Mes salutations les plus magiques, cher Marboeuf ! Je me souviens encore de vos délicieux repas aux épinards. J'appréciais tout particulièrement vos muffins à l'hippogriffe haché ! Je crois qu'il est temps pour vous de venir exercer la profession de cuistot au sein de mon école. Car en effet, c'est la pagaille de jour en jour avec ces elfes ! Ils manquent de professionnalisme, et je sais très bien que vous savez parfaitement manier l'art culinaire !
En tout cas, ne vous inquiétez pas pour la préparation de vos plats. Les elfes vous aideront avec grand plaisir, et ils savent déjà que vous êtes un vieux cracmol bien dodu (oh vous savez, je suis moi même dodu et vieux, ça fait toujours du bien un peu d'auto-dérision... mais merlin merci, je ne suis pas cracmol!) alors, lorsqu'il faudra porter des centaines de plateaux pour les banquets, les elfes se chargeront de les faire léviter !
Je vous invite à me rejoindre devant l'entrée de Swelty, j'ouvrirai personnellement le portail de l'école. QUEL HONNEUR, n'est ce pas ? Je dirais... Le 20 Mars, aux environs de 18 heures. Je vous attends avec impatience, brave ami !
Magicalement,
Darren Swelty, Directeur de l'école de magie et de sorcellerie SWELTY.
L’aventure ! Un nouveau challenge pour notre ami Georges-Edgard. Il devait s’avouer que l’époque bénie de ses études lui manquait, de même que son vieil ami Darren. Bien que la perspective de devoir former des elfes de maison le dégoûte au plus haut point, il fit néanmoins un choix funeste pour les habitants de Swelty. Il éduquerait ces poltrons américains, de gré ou de force, et rendrait aux cracmols leur fierté !
Prenez garde, magiciens… Georges-Edgard de Marboeuf est dans la place !
Le Joueur
D'où avez vous connu le forum? : Par notre Darren favori (parce qu’unique).
Comment trouvez vous le design ? : Très lumineux.
Notez le forum sur 10 : C’est une question piège ?  9/10, parce qu’un 10 serait malhonnête (EHEH). |
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