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 A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F

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Nethanel R. Fionnàn
Nethanel R. Fionnàn
A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F Vide
MessageSujet: A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F Icon_minitimeMar 7 Déc - 10:16


NETHANEL Raphael FIONNAN
« Tous les enfants grandissent. Sauf un.»


Identité du Personnage

« C'est parti, le dialogue commence, & personne ne sait où tout va se terminer. Son nom est Fionnàn, pour le public ; Fio pour les intimes, mais on est pas si proche que cela, donc, oubliez. Quand au prénom ; Nethanel Raphael ; pourquoi nethanel ET raphael, ? ils pouvaient pas prendre un nom plus simple, genre pierre ou arthur à la limite. Mais Nethanel Raphael ... Ca fait genre riche, noble, trop aisé pour notre gars. Ces parents, je vous jure. ▬ Les gens en ont réellement quelque chose à faire de sa date de naissance ? *baf* Ok ok ... Manhattan, un 1er Novembre. Contents bande de manants ? ▬ C'est un de ces amerloch américain qui aime les mcdo, le gris, les gens pressés et toutes ces choses qui font la réputation de l'Amérique. (Bon ok, il est d'origine anglaise par ses parents). ▬ Il a aussi actuellement 18 ans, pour ceux que cette informations intéresserait. ▬ Le Sang ... On dit que meilleur des mélanges, c'est d'y mettre un peu de tout, de remuer, et de prier le ciel que cela donnera quelque chose de bon ... Donc on peut dire que celui qui a engendré Netha fut passablement catastrophique. (Traduction ; ses parents sont sorciers, mais les générations d'avant comptent de nombreux moldus dans les rangs.) ▬ Quant à son orientation sexuelle ... vous êtes un coquinou, vous !



Swelty, Ecole de Sorcellerie

« Parlons d'autre chose ... mwhaha ! Qui est l'audacieuse maison de Swelty qui a osée l'accepter ? Et bien, il s'agit ni plus ni moins de Cohary, qui lui va comme le vent de l'indifférence soufflant sur un champ de bataille. Il y est tellement bien qu'il entame sa septième année sans perte ni fracas, ou presque ▬ La baguette de Netha est sans doute l'élément le plus malheureux au monde : à vrai dire, il l'utilise d'une façon si aléatoire qu'elle risque d'en devenir une névrosée la pauvre. Et dire qu'elle a fait confiance à ce môme tout mielleux la première fois, le laissant toucher son bois de Saule Pleureur renfermant une très jolie plume de phénix. On ne l'y reprendra plus, la voilà prête a sauter dans la flaque la plus proche pour s'y noyer, embout argenté le premier. ▬ Parlons de son Epouvantard ... C'est une très très bonne question ... & il ne vous répondra pas. Na ! (Vérité : l'épouvantard de Netha représente de l'eau. Des litres d'eau qui tombe vers lui. Et au milieu de cette eau se tient une jeune fille noire, trempée, qui appelle à l'aide. Qui appelle son nom... Rappel enfoui de sa noyade à l'âge de 10 ans...) ▬ Et pour vaincre ce cauchemar, qu faut-il ? Un Patronus, bonne réponse ! Le sien est un requin. Est-il nécessaire de préciser "marteau" ? Comme lui d'ailleurs. ▬ Le truc bizarre avec Fionnàn, c'est que s'il se retrouvait en face du Miroir du Risèd, c'est qu'il ne se passerait rien. Pour la simple et bonne raison que son envie la plus profonde se mouve au rythme des heures et des saisons. Venez le matin il damnerait pour une glace a la barbe à papa, revenez le soir, ce sera une robe de sorcier vert pomme histoire de faire une farce. La dimension tragique c'est que, au final, Nethanel ne sait pas vraiment ce qu'il veut. ▬ Plus neutre que lui, vous mourrez. C'est d'avantage du je-m'en-foutisme qu'autre chose, mais il a pas particulièrement envie de se plonger dans la réflexion pour le moment. Advienne que pourra; on verra bien qui l'emporte. Au pire, s'il faut vraiment qu'il fournisse une réponse, un petit coup de pile-ou-face et la question sera vite réglée ! ▬ Enfin, s'il fallait un animal pour accompagner cette bourrasque ... ce serait un rat (amicalement surnommé "Le Rat") ; fouineur, petit, malin, increuvable, et qui se trimballe une ribambelle de maladies sur le dos. Ils se sont bien trouvés, ces deux la.



Le Personnage

Physique : « J’ouvre doucement les yeux. Où suis-je ? Je ne reconnais pas l’endroit… Papillonnant des paupières, j’observe autour de moi, cherchant le moindre indice à mes souvenirs. Ceux-ci ressurgissent alors lorsque je dépose mes pupilles sur l’être allongé à côté de moi. Un homme. Un jeune homme contre qui je me suis endormi. Cet homme, je le connais bien. Je le connais même par cœur : c’est mon petit ami. Je pourrais vous citer de mémoire chaque attrait de son visage, chaque étincelle dans ses yeux, chaque sourire qu’il est capable de fournir… mais avec le modèle devant moi, la tâche ne m’en semble que plus aisée. Il est allongé sur le dos, me laissant observer la courbe de son torse qui descend doucement sur ses abdominaux, sa chemise entrouverte laisse deviner un nombril, suivit d’une ligne sombre qui descend jusque dans son pantalon. La peau de son torse est très pâle, comme le reste du corps d'ailleurs, et étonnement douce. Nul doute qu’il en prend grand soin. D’ailleurs, il me semble n’avoir jamais vu Nethanel sale. (Bon, pléonasme j'avoue, car il revient TOUJOURS crasseux quelque part. Tache de café, de boue & j'en passe des pires et des meilleures.) Je glisse mon doigt sur sa poitrine, allant frôler l’un des deux anneaux en argent qu’il porte aux tétons. Je n’ai jamais compris ce qui l’avait poussé à se faire cela, mais je dois avouer que ça lui ajoute une certaine touche de provocation qu’il adore.

« J’observe a présent son visage. Endormi. Il a l’air si calme, si angélique, malgré ses cheveux pâles qui tombent en une douce cascade autour de sa figure. Son visage est légèrement allongé. Son nez est doux, ses lèvres fines et doucement rosées. Ses paupières sont fer… Ah non, le voilà qui se réveille. Je souris doucement, observant alors à loisir ses yeux. Si clairs. Si doux. Si bleus, d’un bleu limpide et envoûtant, pourvu de quelques étincelles. Celles de joie. Celles de douceur. Il ne lui faut que quelques secondes pour y ajouter celles de la malice. Mon petit ami est ainsi : malicieux. Insaisissable. Il passe une de ses longues mains pour chasser les cheveux qui le dérangent, se redressant pour s’étirer. Je reste allongée sur le lit, tandis qu’il se lève et retire sa chemise. Son dos aux omoplates ma foi un peu trop visibles me donne l’aperçu d’un corps légèrement cambré. Sa peau est toujours aussi lisse et claire. Une seule entâchure à cette doucereuse ‘perfection’ de porcelaine : la cicatrice qu’il porte à l’épaule droite. Mais si l’on y réfléchit, cela le rend peut-être plus humain. Se dire que lui aussi à un corps prisonnier sur Terre... Mes yeux dérivent vers son bras gauche, recouvert dans sa presque totalité par l'un de ces fameux tatouages japonais, d'ordinaire réservé aux yakuzas. On y distingue l'ombre d'un poisson chinois, les écailles d'un corps serpentesque, ou les griffes d'un dragons au cœur d'une myriade de plumes et d'eau. J'ai toujours cru que ces dessins représentaient une histoire... mais Netha n'a jamais voulu me répondre. Il attrape quelques vêtements avec une maladresse étonnante, puis s’en va s’enfermer dans sa salle de bain. J’entends le bruit d’une douche.

« Je patiente. Je sais qu’il me laissera dans cet maison. Enfin, il revient. Lavé, coiffé, rasé… Il a revêtu une chemise blanche sur un jean noir. Je ne lui connais pas beaucoup de couleurs différentes sur lui, mais celles-ci sont parfaites. Il tient sur son épaule une veste de couleur similaire à son pantalon. Nous échangeons quelques paroles. Sa voix est légèrement grave, mais doucereuse à l’oreille. Je n’ose pas l’imaginer lorsqu’il murmure des mots doux, je ne préfère pas. Un mouvement de tête, et les anneaux de son oreille gauche brillent furtivement dans la lumière du jour. Je le vois sourire. De son sourire si sûr de lui. Si … carnassier. Son sourire satisfait qu’il aime adopter. Qui lui donne un air hautain de démon angélique. Un air tellement supérieur, comme s’il ne faisait pas partie de notre espèce. Comme s’il en savait plus que nous. Comme si plus rien ne l’affectait hormis lui-même. Je le lui connais par cœur. Il en a d’autres, des plus doux, mais il ne les réserve qu’à de bien trop rares personnes. Pour les autres, celui-ci suffira amplement.

« Enfin, il me fait un signe de la main en guise d'au revoir. Il ne mange pas, il ne mange jamais le matin. Je le vois s’en aller, disparaître de la pièce rapidement pour se rendre je ne sais où. Au loin, j'entends une toux grave, mais je n'y prête plus attention. Poussant un soupir et m’allonge sur le ventre, à la place encore chaude qu’il occupait auparavant. La douce odeur de tabac mentholé qui envahit mes narines, mêlée a celui de son parfum aux relents musqués, ont raison de moi. Je me rendors doucement.


Caractère: « Bizarre. Vous avez dit bizarre ? Dérangé irait bien mieux, vous ne trouvez pas ? Enfin, au final, cela revient au même : Nethanel est régulièrement voir complètement à côté de la plaque. C'est un jeune homme qui se complait à partir en cavalier seul dans ses délires, ses joies comme ses peines, ses lubies, manies et autres bizarreries. Il parlera tout seul a voie haute, comme se dictant un chemin à suivre en compagnie de ses amis imaginaires. Lui, c'est un grand rêveur de dix-huit ans qui croit encore au papa noël et pleurs chaque année en apprenant qu'il n'existe pas. Pourtant, cela ne l'empêche pas de se remettre à y croire dès la semaine suivant la triste nouvelle. Il est comme ça : aspirant la folie la plus tordue pour l'inclure à son esprit et ne pas l'en tirer, si ce n'est encore plus tarabiscotée.

« Discuter avec lui est pourtant agréable. C'est une personne pourvue d'une grande culture générale, bien que l'on se demande où est-ce qu'il peut enregistrer tout ça. Attention, je n'ai jamais dit que cette culture était "intelligente", j'ai juste précisé une grande. Après, ca peut être la taille des globules rouges comme le nombre d'espèces de fourmis existant en monde. Vous l'aurez compris, on ne comprend pas toujours l'intérêt de ses réponses, mais il peut bien vous surprendre en ayant une conversation tout à fait normale en votre compagnie. Dans le genre "sujet bien portant", se donnant alors un côté tout à fait "naturel/banal" qui se décolle très vite de sa peau. Ceci dit ... Il se peut qu'on le comprenne durant plusieurs heures et, d'un coup, il y a quelque chose qui cloche. Alors on se rend compte que depuis le début on ne parle pas exactement du même sujet. En fait si, c’est la même chose, mais à un degré très, très différent. Au fond, le problème avec Nethanel c’est qu’il faudrait juste redéfinir un peu mieux les paramètres.

« On le connait fier, peu influençable et particulièrement têtu... pas par force mais tout bêtement parce qu’une bulle le sépare sérieusement du monde extérieur. Ce qui va vous paraître une évidence ne le sera pas dans sa tête. Une bonne nouvelle peut être prise comme un drame, alors qu'un sujet triste le fera rire. Vous qui viendrez tenter de le convaincre qu'il a tord, accrochez-vous bien ! Les dommages collatéraux risquant d'être irréversibles - pour vous, pas pour lui. Fionnàn n'a JAMAIS tord. Non, c'est pas "même quand il a tord il refuse de l'admettre", c'est jamais. Point, à la ligne.

« Candide à ses heures, il attire souvent un faux jugement sur sa personne : on le dit froid, sévère, sérieux ... il est chaleureux, excessif, fénéant et particulièrement irresponsable. Un vrai môme coincé dans le corps d'un ado en mal de télétubbies. Et comme tous les ados, il adore la nicotine. Un paquet, deux paquets, trois paquets ... le nombre qu'il en fume par jour est impressionnant (surtout quand on sait que c'est interdit dans l'enceinte de l'école...) et il arrive encore à en demander aux autres élèeves. S'il n'a pas sa dose, c'est la catastrophe. Que dis-je, le cataclysme, la fin du monde ! Le voilà à remuer ciel et terre, ou à ramper jusqu'à l'infirmerie pour se voir refiler un patch anti-nicotinique (qu'il se dépêche d'enlever, naturellement. Plutôt mourir que d'arrêter u_u !)

« Fervent admirateur de la théorie du hasard, il remet toutes ses décisions sur sa pièce d'un gallion. S'il doit prendre le moindre choix, c'est en tirant à pile-ou-face qu'il aura sa réponse. La question la plus récurrente étant "Dois-je me rendre au cours ?", on comprend d'un coup mieux son taux d'absentéisme record. Les réprimandes n'y feront rien, Nethanel le borné ne reviendra jamais sur aucune de ses décisions. Simpliste ? Peut-être. Il ne lui en faut pas beaucoup pour être heureux : un jour de soleil, une pomme bien verte au petit-déjeuner, Andrei qui tombe dans son piège... Ce n'est pas le genre de personne qui va se poser 50 000 questions sur tel ou tel sujet, une seule réponse lui suffit (et il vaut mieux que ce soit la bonne !) Respirant une pureté particulière, il est des fois envié de sa situation loin de tout soucis. Fataliste, en tout cas, il l'est. Vous ne le verrez jamais remettre en cause une situation quand à ses causes.

« Les choses noires le fascinent, comme on est attiré par son propre opposé. Un intriguant fantôme, une histoire de meurtre et d'inceste, bref, les choses immorales et loin de l'éthique parfaite ont fait longtemps ses sujets de conversation. Et méfiez vous, il a tendance à farfouiller dans vos affaires, pour prendre éventuellement quelque chose qui lui aurait plut et qu’il ne possède pas encore … Fétichiste sur les bords, il pourra s'aventurer dans la pire des pièces si vous lui promettez qu'au bout se trouve l'objet de ses désirs. Rien n'est suffisamment effrayant quand l'homme est intéressé. Rapide et discret, faut-il encore l’attraper et même si on l’attrape, faut-il prouver que c’est lui. Nethanel adore aussi faire marcher les autres, les faire tomber dans des panneaux monumentaux, c’est son jeu préféré et il est très doué pour ça. Sans rancunes hein, c’est sans une once de méchanceté.



Le Passé

Enfance : « Tu vois ça mon bébé ? C'est la terre d'Afrique...

Nethanel se mit à rire. De ces rires de bébé si significatifs de leur état. C'est d'ailleurs ce qui est simple : chez les enfants, l'on devine facilement comment ils se sentent. S'ils ont mal, ils pleurent. S'ils sont heureux, ils rient ou sourient. Il n'arrivent pas à s'en empêcher, c'est comme ça. L'innocence est toujours là, présente, et les protège des dangers alentours.

Mary leva les yeux vers la plaine, rougeoyante sous le coucher de soleil. L'Afrique était décidément un continent pleins de mystères, mais merveilleux ... voilà pourquoi, peut-être, elle avait décidé de consacrer sa vie aux habitants les plus démunis. Pourtant, à l'origine, rien ne laissait deviner qu'elle deviendrait un de ses médecins sans frontières : fille de moldus, elle avait atterrit dans une école réputée anglaise, pour ensuite partir dans une université de médecine en terre américaine. Là, elle avait suivi une scolarité entre cours et peintures, se laissant reconnaître comme une véritable tête brulée. C'est dans cet endroit qu'elle avait rencontré Park Fionnàn, jeune homme timide mais obstiné, qui était rapidement devenu son ami, son amant ... son mari. Ensemble, ils avaient décidé de devenir "médecins sans frontières", partageant la même passion pour l'Afrique.

Ces deux jeunes gens pleins de bohème formèrent un couple des plus attendrissant. Libre d'esprit et de pensées, ils partageaient leur quotidien avec des dizaines de démunis auxquels ils apportaient soin et nourriture. Une vie bougeante, changeante, innovante, apportant son lot de surprise d'heures en heures. Mais c'était ce qui leur plaisait : vivre au jour le jour sans se poser de questions. Bien sûr, ils revenaient régulièrement au pays ; voir leur famille ou des amis ; ou alors dans la petite maison qu'il occupait dans un quartier écolo de Manhattan. Mais bien vite, ils repartaient tout deux à l'aventure. Et le fait que Mary tombe enceinte n'y changea rien : le petit Nethanel Raphael vint au monde à l'hôpital de Manhattan, où il ne resta que quelques jours. Très vite, "baloté" en leur compagnie, il découvrit la vie itinérante qu'ils avaient choisis.

Ouvert était le maître mot. Faire connaissance, accepter, partager ... Le petit Fionnàn vécu une enfance assez étrange, mais plaisante. Il ne connu pas les écoles comme tous les enfants, les bagarres entre garçons, les amourettes de primaire ... mais il connu la vie au delà, l'importance de l'eau ou des ressources, le travail à fournir pour chaque bouchée de pain, le bonheur qui pouvait se lire face à la récompense. Il ne fut pas un enfant maltraité ou mal entouré, encore moins délaissé. Non. Bien que seul, il ne ressentit jamais le besoin d'avoir quelqu'un de plus proche de lui. Il avait tout ce qu'il souhaitait. La vie était une suite de déménagement, de paysage, de routes en voiture. CCA. C'était Ca l'Afrique.

Découverte : « « Je suis désolé, votre fils ... Votre fils est décédé.

    - NOM DU PATIENT : Fionnàn.
    - PRENOM(S) : Nethanel, Raphael.
    - DATE DE NAISSANCE : 1er Novembre.
    - LIEU DE NAISSANCE : Manhattan, Etats-unis.
    - LIEU DE VIE : Afrique.

    - MERE DU PATIENT : Mary Fionnàn, née Berckley.
    - PERE DU PATIENT : Park Fionnàn.

    Je soussigné Dr E. Ma’Coma, médecin urgentiste, certifie avoir examiné le patient Nethanel Fionnàn lors de son arrivée à l’hôpital. Diagnostique donné à l’arrivée : Mort clinique par noya…


« Docteur ! Docteur venez vite !
- Maria, je suis en train de rédiger mon rapport pour le…
- C’est à propos du garçon arrivé cet après-midi !
- Qu’est-ce que…
- Venez vite vous dis-je !»


J’ouvre les yeux. Le Monde est blanc. Trop blanc. Ca fait mal... Pourquoi est-il si blanc ? Où suis-je, d’abord ? Qu’est-ce que cet endroit ? Je cligne des yeux, aveuglé par la lumière qui émane de la fenêtre et se répercute sur les murs. Qu’est-ce que c’est douloureux. Je ne parviens pas à bouger mon corps. Non, à vrai dire : je ne le sens même pas. C’est très étrange, mais j’ai l’impression de n’être qu’un esprit enfermé dans un réceptacle rond qui n’a pas la possibilité de se mouvoir… Au bout de quelques minutes, je finis par sentir un doigt. Puis deux. Puis toute une main. Mon souffle est court sous l’effort. Je re-découvre les parcelles de mon être. Je re-découvre le fait de ‘bouger’ … J’arrive à peine à tourner la tête lorsqu’une explosion se produit non loin de mes oreilles sensibles, m’obligeant à réaliser une grimace des plus douloureuse. Hop là, mes yeux se referment. Il y a des voix, mais je crois que quelqu’un a réglé le volume un peu trop fort. Baissez – le ! Baissez – le ! Impossible. Ma tête tourne vers la source. Le cou est douloureux. Il y a deux personnes. Un homme et une femme, qui discutent fortement. On dirait presque qu’ils s’engueulent. L’homme se tourne vers moi et, comme un fautif prit sur le fait, je n’ai d’autre choix que de l’observer s’approcher avec crainte. Que me veut-il ? Qui est-il ? Pourquoi porte-t-il une blouse blanche ? Dr … Ma… Coma… ‘DR’ … Ca veut dire quoi, Déhère ? AH ! Il s’en penché vers moi. Ses doigts ont attrapé mon œil comme pour voir si j’étais bien vivant. Il m’a demandé quelque chose, je n’ai pas compris. Enfin, à vrai dire, rien ne sortait de ma gorge. Juste le fait d’entrouvrir les lèvres ressemblait à Mission Impossible III… Alors parler, non merci !

« Mon petit ? Tout va bien ? Comment te sens-tu ? Tu sens tes doigts ? Ta main ? Tes épaules ?

Qu’est-ce qu’il me raconte, le vieux là… Pardon. Il ne doit pas avoir plus d’une quarantaine d’années. Tant mieux, j’ai… euh, combien j’ai, moi ? Sa voix qui m’apparaissait en sourdine tout à l’heure semble s’être apaisée. Tout le contraire de son visage. Il tâte mon poul, mon visage, les mains… écarte le drap qui me recouvre pour vérifier mon torse. Mais faut pas te gêner … J’aperçois alors des électrodes. Qu’est-ce que… Mes yeux suivent les fils et remarquent alors les machines. Elles sont toutes sur le bouton ‘OFF’ … Off, ça veut pas dire "éteint", par hasard ? J’y comprend rien. L’homme s’empresse de dire quelque chose à l’autre femme, qui va alors appuyer sur le bouton ‘ON’ et j’aperçois alors des lignes vertes, bleus, jaunes, des chiffres diverses… je comprend que c’est moi, qui fait les petits bonds des lignes. L’autre ne cesse de me parler. Il m’appelle « Mon Petit ». Je ne suis pas un gamin, je… Je sens parfaitement le frisson parcourir mon dos. Un frisson froid. Un frisson désagréable. Je… Je VEUX savoir ! Mon corps se lève d’un bon, comme poussé par quelque chose. Comme si je pouvais me lever. Sauf que, lorsque mon pied touche le sol, je m’étale de tout mon long contre le lino blanc sale. Brr, que c’est froid ! Quelle idée de mettre des pantalons et pas les chemises ! Peut-importe. Mes mains hagardes cherchent quelque chose. N’importe quoi. N’importe quel objet qui face… bingo ! Ma chute à entraînée divers plateaux. Je saisit l’un de ces bol métallique et brillant et j’essaye tant bien que mal de distinguer quelque chose…

Je suis le même.

« Nethanel ! Nethanel, fais attention, tu n’es pas en état de…

On me saisit par l'épaule. Me retourne sur le dos. Mes parents sont là. Je lis l'inquiétude sur leur visage. Que s'est-il passé ? C'est la dernière question que je me suis posé, avant de m'évanouir ...


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Étrange découverte de pouvoirs. Un jeu enfantin. Des rires. Une course. La petite fille qui tombe à l'eau. Elle ne sait pas nager et appelle Nethanel à l'aide. Seulement, voilà, lui non plus ne sait pas nager. Alors il hésite un peu, cherche de l'aide autour... personne. Kloé est en train de se noyer. Tout se passe alors très vite : une montée de chaleur, une main qui se tend vers la gamine ... un flash, immense, aveuglant. Et soudain, de l'eau qui remplit sa bouche. Ses pieds ne touchent plus le sol. Ils ne touchent rien, seulement du vide. Ses mains cherchent à se raccrocher à quelque chose ... il n'y a rien. Rien. Que lui. Et l'eau. Il tente de crier, mais l'eau s'engouffre. Pas de bruit, chut. L'eau est silencieuse et paisible. Ses yeux observent Kloé, immobile sur la berge, encore trempée de son séjour dans l'eau. Ils la voient se redresser et partir en courant. Non, ne me laisse pas ! .... Hurle l'esprit du jeune garçon de 10 ans ... La rivière l'emporte. Plus forte. Aussi doucereuse qu'une couleuvre, aussi tendre que du tissu. Elle l'enveloppe. L'apporte. L'enfoui au fond d'elle... le submerge. Nethanel ne voit plus la surface. A vrai dire, il ne discerne plus le haut du bas, la gauche de la droite, le soleil du fond. Tout perd sens, là-dessous. Il cherche de l'air. Remonte. Parviens à tirer une bouffée. Se fait de nouveau engloutir. Il ne peut pas crier. Pas appeler à l'aide. Rien, seuls, lui et cette rivière.

Il y eut un choc. Violent. Douloureux. Puis plus rien. Le noir complet. Mort.

Officiellement, Nethanel est mort pendant 13 minutes. Avant de revenir à la vie sans qu'on sache pourquoi. Un fruit du hasard ou de la chance ? Personne ne le saura jamais. Mais de cette expérience, le garçon en resta à jamais changé.


Années passées à Malwen : « Bienvenue dans la maison de Cohary ...

PREMIERES ANNEES — Le temps passé à Malwen fut, dans ses débuts, bizarre. Nethanel n'avait aucun mal à se lier aux autres, mais il semblait qu'il y avait comme un décalage entre eux et lui. Une sorte de fossé, quelque chose dans leur façon de vivre qui ne concordait pas. Peut-être était-ce dut à leur enfance quelque peu différente ? Car si le jeune garçon pouvait "vivre" en compagnie de jeunes en Afrique, les jeunes anglais, ce n'était pas la même chose. Mais qu'importe, plusieurs l'apprécièrent, de par son originalité et sa façon si décalée de vivre et de s'exprimer ; tout comme de nombreux le détestèrent. Trop loufoque. Trop simpliste. Trop "tape sur les nerfs". Qu'importe, le jeune Fionnàn n'était pas élève à s'attarder sur les "on dit" ou autres rumeurs. Bien au contraire.

Idiot bon vivant, il débuta ses études avec un peu de difficultés : notes légèrement catastrophiques, livres qui s'envolent, chaudrons qui fondent, sorts qui se dérèglent ... Bref, les petits problèmes de la vie en confrérie, on a tous connu ça. Ajoutez au menu des relations qui se font et se défont, des fixations, des farces, des retenus et d'autres saupoudrages de divination soporifique, et vous obtenez le parfait petit étudiant des Cohary (ou presque). Des hauts, des bas, du décalage et des pendules remisent à l'heure. Il en a fallu du temps pour que tout se percutent en un chemin plutôt tordu, mais néanmoins entier. Netha illustre bien l'expression "quelque soit la situation, l'eau trouve toujours un chemin" : a suivre sa route sans perturbations, poussé au gré du vent (et des décisions de son Gallion), ne pensant qu'à avancer plutôt qu'au but final. C'est donc par une suite de circonstances, de quiproquos, de chance et d'un peu d'illogisme qu'il pratiqua ses études de sorcelleries.

Le caractère du jeune homme intriguait. Ouvert mais si inaccessible, têtu mais toujours d'accord, illogique dans la suite des choses ... On ne comprenait jamais où il voulait en venir, si ce n'était que c'était quelque chose de complètement burlesque. Des farces, il en était le roi (son nombre de retenues est sans doute resté gravé dans les mémoires) et nombreux amis comme ennemis en firent les frais. N'oublions pas les professeurs qui, atterrés devant son comportement, ne cessaient de le réprimander en lui demandant de se remettre dans le droit chemin. Ses parents furent plusieurs fois convoqués, mais jamais au grand jamais ils ne l'influencèrent. Esprit libre, rebelle, épanouit, imaginaire, fou ... Nethanel est tout cela à la fois. Une décoction de surprises, d'imprévus et de hasard. Quand il fallait prendre une décision, c'était souvent à pile ou face que tout se jouait. Même durant des examens, c'était pour dire ! D'ailleurs, son choix de se mettre à fumer dès l'âge de 13 ans fut provoqué par un pari stupide qu'il accepta en demandant son destin à sa pièce. Résultat : le voilà fumeur comme un pompier, 5 ans plus tard, et malade jusqu'aux os

Hors vie scolaire ... Les relations personnelles de notre bonhomme étaient proche de la troisième guerre mondiale. Comprenez, son côté paradoxe vivant en attirait plus d'une (ou d'un !), mais dès qu'elles découvraient qu'il ne les comprendrait jamais (ah, ces filles !) comme elles le souhaitaient, elles mettaient les voiles. Cœur brisé ? Plutôt briseur de cœurs. L'amour, c'est pas son domaine, et Nethanel s'en moque royalement. Bien sûr, comme tout homme, il apprécie la compagnie d'un soir, mais ca n'a pas tendance à aller au delà. Sa passion étant d'avantage auprès de toutes sortes de sortilèges, de potions et d'autres choses magiques. Fionnàn est comme ça : les relations humaines, c'est plus son domaine depuis longtemps. il va au file du flot, prend le train en marche, descend quand cela lui chante et ne remet jamais en question la moindre de ses décisions.

SIXIEME ANNEE — L'année dernière, l'adolescent voulu expérimenter un de ces nouveaux sorts qu'on apprend dans les livres sans jamais parvenir à les maitriser. En compagnie de ses deux seuls véritables amis, ils en testèrent plusieurs durant de long mois. Puis un jour, quelque chose sorti de la baguette de Fionnàn. Pas ce qui était attendu, on est d'accord. Un éclair bleu zébra la pièce, alla ricocher contre le mur de pierre et se retourna contre le jeune sorcier. Zoum, le voilà expulsé à plusieurs mètres de là, direct dans le mur. Mur qu'il brisa sous la violence du coup ... Sonné, l'aventurier fini par se réveiller le lendemain matin, dans un de ces lits blancs si caractéristiques de l'infirmerie. Une fois le savon passé, la réprimande du directeur et une prévention quand à son possible renvoi s'il recommençait, il fut autorisé à retourner en cours. Son épaule ayant subit de grave dommage, l'infirmière lui avait fait avaler une de ces potions au goût aussi dégoutant qu'une cuillère d'huile de morue ayant macérée dans de la vipérine. Il ne put pas se servir de son bras droit pendant le reste de l'année, ou presque, et en garda une méchante cicatrice sur l'omoplate, faite sur le coup.

Ce ne fut pas sa dernière blessure, encore moins la plus grave. Car oui, des quintes de toux particulièrement violentes avaient eut raison de cette bourrique de Netha ; et le voilà donc en train de passer un examen médical... pour apprendre qu'il souffrait d'un cancer métastasé des poumons (apparemment, il aurait eut des poumons fragiles, et la dose de cigarette n'avait fait qu'activer la bombe qui sommeillait dans ses cellules). Sa réaction face à l'annonce fut des plus déconcertante, il le prit comme lorsque l'on vous annonce que votre impression continuelle de mourir est dû au virus du rhume. L'oncologue en resta "sur les fesses", alors que son patient sortait sans le moindre signe de malaise sur le visage. Pourtant, Nethanel arpenta les rues américaines durant plusieurs heures cette même journée, tournant un gallion entre ses doigts. Peut-être a-t-il, de nouveau, joué à pile-ou-face le chemin de sa vie. Il est rentré, l'a annoncé à sa famille sur un ton léger et à refusé d'en dire d'avantage. Il ne va pas à l'hôpital, n'en a pas informé sa nouvelle école Swelty, ni ses "amis"... Seules ses quintes de toux violentes traduisent son état, mais cela ne l'empêche pas d'enchaîner les paquets de cigarettes.

Nethanel Raphael Fionnàn a toujours été ainsi. Un esprit emprisonné dans un corps qui a vieillit sans lui. Un homme de bohème des fois dépassé par les évènements, qui décide de prendre un coup d'avance en faisant jouer le hasard en sa faveur. Les responsabilités ne font pas parties de sa vie. Rien, ou presque, n'en fait d'ailleurs parti. Il vit dans sa bulle de folie furieuse, refusant la moindre effraction. On l'aime ou on le déteste, il ne changera pas pour vous. Et ce n'est pas cette dernière année à Swelty qui y changera quoi que ce soit, ni même la bataille qui a ravagé Malwen et les esprits de ses membres, ou encore on ne sait quoi...

Après tout, il a déjà vaincu la mort une fois. Elle restera bien à sa place une seconde fois ? ....


Le Joueur

D'où avez vous connu le forum? : Je suis un ancien membre de Malwen Wink
Comment trouvez vous le design ? : très agréable et frais ^^
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Nethanel R. Fionnàn
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MessageSujet: Re: A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F Icon_minitimeMar 7 Déc - 10:36

    & un double post (désolé)
    Pour signaler que ... fiche terminée.

    n'hésitez pas à me dire si des choses ne conviennent pas ,)
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Darren Swelty
Darren Swelty
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Localisation: Nîmes |France|
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MessageSujet: Re: A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F Icon_minitimeSam 11 Déc - 3:22

Bienvenue sur Swelty !

Je suis vraiment désolé du retard pour la validation, faute de temps =)

Excellent jeu !!
(C'est rigolo, ton personnage est né le même jour que moi XD)
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Nethanel R. Fionnàn
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MessageSujet: Re: A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F Icon_minitimeMar 14 Déc - 5:29

Merci ^^ (et tu me dis ca a chaque fois xD *pour la date de naissance*)
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MessageSujet: Re: A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F Icon_minitime

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A l'aude du dernier jour / Nethanel.r.F

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