Ami d’un des parents : « Quel âge as-tu ? »
Sarah : « 14ans »
Ami d’un des parents : « Ah ? Tu en fais moins… J’aurais dis douze, voir treize, eh bien, tu dois être en 4ème alors ? Waou, on ne dirait pas.»

Si on dirait ! Les adultes ont toujours du mal à situer les jeunes dans leur âge, ainsi lorsqu’on est petite et qu’on a gardé un air enfantin, on fait tout de suite plus jeune. Elle chassa l’envie de sortir sa baguette et de le rajeunir pour qu’il soit plus petit qu’elle, elle ne pouvait pas se le permettre, car l’adulte qui lui faisait face et toute sa famille ignorait l’existence de la magie et que, il fallait bien l’admettre, Sarah n’avait pas l’âge ni le savoir pour réaliser un tel sort. Elle mesurait environ un mètre cinquante et quelques fafioles. C’était encore bien pour son âge, pas comme si elle était la plus petite de son année. Des cheveux blonds, coupés courts dont elle ne fait pas attention, volages, elle les laisse sécher sans y toucher, ne se les coiffe qu’une fois par mois et pourtant ils restent toujours intact, pareil, volant au gré du vent. Les avoir plus long ? Non jamais, bien trop énervant et elle à peur de marcher dessus (Euh, oui elle ne s’imagine pas avec des cheveux d’une longueur normal, c’est soit court, soit long et l’image qu’elle à de long est celle de la princesse Raiponce,…). Ils lui arrivent à la moitié de la nuque et elle à une mèche qui lui traversent de temps à autres les yeux. Des yeux verts, profond qui ressemblent fortement à ceux d’un chat. Un grand sourire aux dents droites, un air innocent qui ne laisse pas présager certaines de ses bêtises.
Elle sorti de la pièce en tournant les yeux, ces moldus, toujours les même discussion, école, amour, etc.
Après avoir regardé autour d’elle si elle n’était pas observée, elle rétrécit lentement jusqu’à se transformer en un chat. Toujours de grands yeux verts, une fourrure lisse et volage comme ses cheveux avec des taches rousses sur le dessus du dos
, des griffes aiguisées. Nous y voici, Sarah est une animagus, peu de personne sont au courant, à part ses parents, il n’y a personne. Même ses frères et sœurs l’ignorent. C’est peut-être ça qui lui donne cet air « persécuter » un air de chien battu ou de chat battu, qu’elle utilisait bien souvent sans s’en rendre compte.
Sans regarder en arrière, sans s’inquiéter de sa disparition au court de la soirée, elle sauta sur une gouttière et disparu dans la nuit naissante, aucune envie de s’ennuyer avec des gens simples d’esprit.

Sarah vient d’une famille entièrement moldue. Personne ne connaissait l’existence de la magie avant les onze ans de Sarah. Comment vous la présenter… Tout d’abord parlons du papa, Monsieur Autoritaire, Marc, il est avocat et espère toujours que la loi règnera chez lui et entre ses enfants. Qu’ils discuteront entre eux pour régler leurs problèmes, que la violence sera inexistante, que ci, que ça. Un peu naïf, il accepte les excuses sans rechigner et croit que ses sermons sont assimilés et appliqués par ses enfants. Ceux-ci sont parfaitement conscients qu’ils ne risquent rien en désobéissant à leur père qui est pacifique et qui ne lèverais jamais la main sur eux. Celui-ci ne se rend compte de rien et tire beaucoup de satisfaction en croyant être entendu. Ensuite il y a la maman, Suzie, elle, elle est institutrice, à croire qu’ils veulent réellement faire respecter l’ordre dans la maison. Suzie est faible, elle ne sait pas gérer ses élèves ni ses enfants et devient hystérique et colérique lorsqu’elle n’est pas entendue, cela n’empêche les enfants de la pousser encore plus à bout. Heureusement que Lucien est là pour lui donner un coup de main et l’aider à reprendre les choses en main. Lucien, l’ainé, il a dix-huit ans et c’est monsieur PARFAIT. Il a réussi ses années haut la main, ayant même un an d’avance sur les autres élèves et entreras dans des études de comptables. Il se croit meilleur que tout le monde et lui n’hésite pas à frapper ses frères et sœurs pour calmer les disputes. Sarah ne l’aime pas, ce n’est pas à lui de faire de l’ordre et il n’a en aucun cas le droit de la toucher ou d’espérer l’atteindre. Pendant les premières années de sa vie il était malheureusement plus fort qu’elle et elle n’arrivait pas à lui rendre la pareil. Maintenant qu’elle à la magie, elle n’hésite pas à s’en servir pour se défendre. Amy est la seconde, âgée de 17 ans, n’arrive à rien au niveau scolaire, à déjà doublé deux fois et change d’école tout les ans. Elle est considérée comme la hippie, elle ne s’inquiète de rien et n’aime pas, tout comme Sarah, l’autorité que son frère essaie d’avoir. Elle admire les pouvoirs de Sarah et lui demande régulièrement de lui faire des démonstrations. Vient ensuite Laura, il n’y a pas plus hautaine qu’elle. Elle à une jalousie féroce envers les pouvoirs magique de sa sœur, elle tente de convaincre ses parents qu’ils courent à leurs pertes en restant en compagnie d’une sorcière, que celle-ci les transformeras en pierres, que c’est un démon, etc etc. Fort heureusement leurs parents ne semblent pas très inquiets. En fait Sarah n’à pas vraiment l’impression qu’ils se rendent compte de ce que s’est la magie, ils l’ont accepté et n’ont plus jamais posés de questions, ils ont certainement peur de cela. Après Laura, il y a Sarah avec un an de différence et puis Jim qui a 12 ans. Il a toujours été curieux et suis souvent Sarah, cela énerve beaucoup celle-ci mais elle peut comprendre les envies de son frère, celui-ci avait été très déçu de ne pas recevoir de lettre à ses onze ans et reste toujours très triste d’être un simple moldu. Et puis il y a Lucy, la petite dernière, la chialeuse qui pleure dès qu’on lui fait une pichnette, elle se prend pour une princesse et veut elle aussi devenir une sorcière. Elle exige et obtient, ainsi il y a de nombreux drames familial car Sarah refuse d’obéir aux ordres d’une gamine de sept ans.

Spoiler:

-Polie ?
-Tu rigoles !? On en a déjà parlé, Polie c’est un nom de perroquet, j’imagine mal appeler ma fille comme cela !
-Ok ok ! Mais hors de question de l’appeler Agathe ! C’est vieux moche et je ne veux pas.
Ils se regardèrent, ils avaient toujours voulu avoir une famille nombreuse, les élever, les voir s’épanouit. Décider d’un nom était une chose étrange, ce nom serait pour eux pour le reste de leurs vies et tant de noms différents étaient possibles… Choisir était le plus dur. Sans se concerter, ils tournèrent la tête vers le salon où Lucien jouait dans son trotteur et où Amy barbouillait des phrases incompréhensibles et Laura dormait dans son berceau. Lucien les regarda et fit un grand sourire en imaginant que la conversation des deux adultes était terminée, il revint un instant plus tard et laissa tombé un livre sur la table en sautillant sur place.
-Encore ce livre là ? dit son père en prenant le livre dans ses mains, Mais on te le lit tout le temps, tu ne veux pas changer pour une fois ? Le sourire du garçon se crispa, Bon bon ok… Allons y pour les aventures de Sarah…

Sarah : « Je soui pa dacco ! »

Soupir, Suzie n’en pouvait plus. Entre les huit ans de Lucien qu’il fêtait avec tout ses petits camarades d’école, d’Amy qui râlait de ne pas pouvoir inviter ses amies alors que Lucien il pouvait sans qu’elle puisse lui expliquer que c’était l’anniversaire de Lucien et que c’était en cette occasion la petite fête, qu’à son anniversaire elle pourrait invitée des amies mais pas avant. (Et encore, l’envie d’en inviter était passée), quel martyr tout ses gosses ! Quelle idée de faire une fête d’anniversaire ! Laura voulait avoir les cadeaux de son frère et s’en prenait à quiconque s’en approchait, Sarah avec ses quatre ans qui ne voulait pas écouter les ordres qu’on lui donnait et le petit de deux ans, Jim devait être broder tout les quarts d’heure, nourri, lui lire une histoire, changer ses couches, etceteri, etcetera.

Suzie : « Si Sarah tu m’écoutes et tu fais ce que je te dis sinon je te punis ! »
Sarah : « Niannnnnn ! »

La petite lui donnait du fil à retorde, ce n’était pas comme ça quand son père était à la maison ! Second soupir, tout ce qu’elle voulait c’est qu’elle joue avec des barbies comme tout les enfants qui ont deux ans, mais non, elle, elle traumatisait les amis de son frère en leur racontant des blagues sordides, mais d’où elle avait vu ça ?
Ce que Suzie tentait d’obtenir d’elle ? Qu’elle annule la malédiction qu’elle avait jetée sur les garçons pour qu’ils puissent venir prendre du gâteau.


Un peu plus tôt : La fête battait son plein, la chasse au trésor venait de se terminée et les garçons étaient tous rentrés à l’intérieur. Prenant des épées lasers de star wars et se bagarrant dans toute la maison. Sarah était tranquillement dans sa chambre et ils vinrent sans se poser de question en la dérangeant dans un jeu à tricoter qui était réellement rater.

Sarah : « On frap avan denté ! »

Les trois garçons firent mine de ne pas l’avoir entendu et sautèrent sur son lit pour continuer leur bagarre acharnée. Du feu monta aux joues de la fille qui sauta sur ses pieds et s’approcha d’eux pour les faire descendre.

Sarah : « s’ai mon lii ! parté parté je veu pa de voo ichi ! »

Son frère rentra alors et lui dit d’un ton qui n’admettait pas de réponse

Lucien : « C’est mon anniversaire ! On fais ce qu’on veux »
Sarah : « s’ai ma chambe ! »

Il la poussa alors et c’est là que c’est arrivé, elle partit en arrière et appuya ses deux pieds sur le sol pour sauter encore plus loin, elle sembla faire un salto dans sa chute puis se transforma en un chaton roux et blanc, celui-ci semblait plus qu’apeuré et faisait le gros dos devant les amis qui s’étaient maintenant tous réunis dans la chambre et qui regardaient l’animal avec effarement. Une fraction de seconde plus tard, la jeune fille reprit sa forme initiale et tout le monde déguerpis de la chambre pour partir dans le jardin. Sarah n’avait pas compris ce qui se passait, elle croyait avoir rêver. Alors elle sortie à leur suite et quand elle arriva dans le jardin elle prit un bâton comme si cela avait été une canne puis s’approcha d’eux comme une grande mage (si on oubliait le jeans et le t-shirt avec une chenille multicolore). Elle sauta à pied joint pour se retrouver sur une souche d’arbre et prit la parole.

Sarah : « vous ne rentreré pus ché moi ! l’entré voo ai intedite ! ceux qui veulent si risqué mourons en chétoufant ! »
Son bâton frappa la souche d’arbre alors qu’elle leur lançait un regard qui les mettait au défi.

Les mères étaient arrivées plus tôt. Elles étaient sensée revenir à dix-huit heures, mais la fraîcheur de la nuit ne convenait pas à des jeunes de huit ans. Aucune ne comprirent ce qui s’était passé, aucune ne crurent que Sarah s’était transformée en un animal. Elles furent juste choquée et dans l’incompréhension de ce qui laissait tout ces enfants dehors. Elles ne purent traversé la maison pour ramener les enfants dans la voiture et durent faire le tour par le sentier de derrière. Une fois la fête close, Sarah fut renvoyée dans sa chambre. Amy l’y rejoignit (étant donné qu’elle se partageait la pièce).

Amy : « C’est vrai que tu t’es transformée ? »
Sarah : « sai pa… »

Quelques jours plus tard. La situation était devenue tendue à la maison. Suzie et Marc se disputaient sur leur manière d’éducation et le père n’arrivait pas à comprendre l’incident de l’autre jour. Suzie lui reprochait de ne jamais être là et tout d’autre truc du genre. Sarah l’avait entendu dire qu’elle n’était pas normale, pas comme Amy et Laura, elle ne jouait pas aux barbies et racontait des histoires comme dans les contes de fées, avec des dragons et autres créatures magiques. Ne pouvait-elle pas se contenter de jouer au poupée où à la cuisine comme les autres petites filles ? Marc lui avait rit au nez et avait affirmé que Sarah était normale, puis Sarah entendit Lucien prendre la parole (lui aussi devait espionné aux portes et avait du sortir de sa planque pour prendre la parole)

Lucien : « Non c’est vrai elle est pas normale c’est un chat ! Elle se transforme en chat ! »

Il avait été mis à la porte et Sarah était partie en courant de peur de se faire voir. Apparemment elle n’avait pas rêvé de sa transformation, mais à chaque fois qu’elle retentait l’expérience, rien ne se passait…

One Years Later

Marc : « C’est toi qui rêvait d’une famille nombreuse pourtant… »
Suzie : « ON a DEJA une famille nombreuse. »
Marc : « Un de plus un de moins »
Suzie : « Tu ne comprends pas ce que c’est d’êtres avec cinq gosses toutes la journée ??? Maintenant que Jim à trois ans je pensait tout doucement m’en sortir, finis les couches finis les cris pendant la nuit »

Sarah était dans l’escalier qui s’ouvrait sur la cuisine et écoutait ses parents parler comme bien souvent. Les discussions de grand c’était très intéressant.

Amy : « qu’est ce que tu fais ? »
Sarah : « J’écoute »
Amy : « quoi de neuf ? »
Sarah : « elle est encore enceinte, j’espère qu’elle l’appellera Lucy, Je lui avais proposé ce prénom pour Jim, mais puisque c’est un garçon… »
Amy : « heinhein, bon pardon je vais me prendre un verre d’eau »

Amy descendit les quelques marches et traversa le salon en souriant aux parents subitement bien silencieux. Amy n’était pas très curieuse, Laura non plus. Pour ça, c’était bien Lucien et elle les fouineurs qui se mêlait un peu de tout. Sarah n’aimait pas se comparer à son frère, mais il fallait bien admettre qu’ils avaient quelques points communs. Amy remonta, Sarah décida d’arrêter d’espionner et la rejoignit dans la chambre ou Laura était assise sur le lit. Elle sauta à pied joint et ouvrit la lampe.

Laura : « Ah vous êtes là ! »
Amy : « bonne constatation, pourquoi tu as ouvert la fenêtre ? »
Laura : « justement, je n’ai rien fais elle s’est ouverte toute seule »

Amy rit sèchement tandis que Sarah examinait la fenêtre avant de la refermer. Laura fronça les sourcils et s’approcha de Sarah

Laura : « qu’est ce que t’as fais ? »
Sarah : « ben j’ai fermé, fais froid.. »

Sa sœur sembla s’énerver et la prit par le bras tout en regardant alternativement la fenêtre puis elle

Laura : « C’est toi hein ! C’est toi qui l’as ouvert, avoue ! »

Elle ne cligna pas des yeux et répondit calmement.

Sarah : « Comment veux-tu que j’ouvres la fenêtre de là où j’étais, ça doit être un animal ou elle n’était pas fermée, pas besoin de paniquer. Lâche moi maintenant. »
Amy : « Laura c’est idiot, j’étais avec Sarah, elle n’a pas pu faire le tour dehors pour monter dans l’arbre et l’ouvrir, ça aurait prit trop de temps. »
Laura : « Elle n’a pas besoin de ça ! C’est une téké..téli.. télékinésiste ! »
Sarah : « n’importe quoi, lâche moi ou je m’énerve ! »
Laura : « tu compte faire quoi ? Me gifler ? »

Elle prit son autre main en imaginant que cela paralyserait Sarah, Amy n’eut pas le temps de réagir car Sarah se volatilisa et Laura ne tenait plus que deux pattes poilues qui lui déchirèrent les mains à coup de griffe avant de retomber sur ses pattes, de monter sur le meuble pendant que la fenêtre s’ouvrait toute seule et elle sauta sur une branche d’arbre avant de disparaître dans la nuit. Amy tenta de la suivre, mais en vain. Sarah reviendrait certainement d’elle même.

Une semaine, c’est le temps que Sarah avait passé dehors. Elle n’arrivait plus à reprendre sa forme initiale et ses tentatives pour retourner chez elle ne réussissaient pas. Elle se demandait ce qui allait se passer. Comment ses parents réagiront, s’ils y croiront ou pas, car oui cette fois c’était bien réel. Comment cela pouvait-il ? Avait-elle des super pouvoirs ? En tout cas, se nourrir n’est pas très facile. Elle avait enté de chasser, sans grands résultat, puis avait fait le tour des maisons en espérant qu’on lui donne un petit quelques chose qui soit mangeable. Elle bénit toujours les jeunes qui faisaient un barbecue et qui lui ont offert une demi saucisse ! Les nuits solitaires filaient les unes après les autres. Elle commençait à croire qu’elle resterait ainsi et que jamais elle ne retrouverait sa vie et sa famille. En plus, certains enfants dans les maisons où elle allait manger espéraient l’adopter.
Elle venait souvent devant sa maison. Des voitures de polices de temps en temps. That ‘s all.
Un jour elle vit Amy sortir, pendant la nuit et du côté par lequel elle s’était enfuie. Elle regarda la pénombre en espérant la voir arriver. Sarah ne savait pas si c’était une chose à faire ou pas sous cette forme, mais finalement elle s’approcha et s’assit à ses pieds. Sa sœur la reconnut et la planqua dans la chambre. Laura n’était pas pour, mais elle aussi avait reconnu Sarah. Ce fut ensuite Lucien qui s’aperçut de sa présence, n’imaginant pas du tout que c’était sa sœur et les parents furent au courant le lendemain de son arrivée.
Il ne voulait pas de chat. Après avoir insisté, Laura et Amy leur avouèrent que c’était Sarah, qu’elle ne s’était pas enfuie, mais qu’elle s’était transformée. Voilà tout.
Le chaton était resté immobile et silencieux, regrettant le pire, être chassé de la maison et qu’on ne la retrouve plus jamais.
Suzie s’approcha du chat et le regarda longtemps.

Suzie : « Il est roux, Sarah est blonde… »
Amy : « C’est Sarah, maman. C’est moi qui le dis et je ne suis pas une illuminée ! »
Marc : « Calme toi un peu. Comment peux-t-on en être sûr ? »

Après une longue conversation ils furent tous d’accord que la raison de sa transformation était provoquée par le stress ou la colère. C’est ainsi que vient Bert. Qui est Bert ? C’est un chien énorme et sanglant avec une ouïe et un odorat surdéveloppé.
La course poursuite eu lieu dans le jardin. « On ne peut pas risquer nos meubles voyons » Meubles qui auraient fait de très bonnes cachettes !!! Le chien semblait s’amuser, il galopait derrière elle et aboyant et en respirant la bouche grande ouverte avec la langue qui pend. Sarah ou Sasha (c’est comme ça qu’ils ont surnommés le chat) courait aussi vite qu’elle pouvait. Monter dans un arbre était trop périlleux le temps de sauter sur une branche et d’entreprendre la montée et les gueules du chien se refermeraient sur elle. Elle entendait ses supporters l’encourager avec l’envie de les tuer. Elle sentait l’haleine chaude du chien lui chatouiller les pattes arrière. Elle fatiguait, lui semblait prendre encore plus de puissance. Les esquives et les changements de directions, freinage, demi-tours, etc. L’épuisait. Stop. Elle s’arrêta et se retourna, prête à se défendre. Le chien lui bondit dessus, elle se transforma et repoussa la bête in extremis avec ses pieds pour le catapulter ailleurs. Sa famille accourut vers elle, elle se releva et cria :

Sarah : « Mais vous êtes FOUS !? »

Sarah était différente, c’était maintenant une certitude. Ses parents semblèrent plus attentifs à elle, Amy et Lucien l’aidait à s’entraîner à sa transformation, Laura nourrissait des jalouseries à son encontre et qualifiait tout cela d’anormal. Jim aimait bien le chat. Bref tout allait bien. Et elle grandissait certaines choses bizarre arrivait de temps en temps, cela devenait une habitude avec elle. Ses parents lui laissait plus de liberté, parfois elle partait en vadrouille pendant plusieurs jours et revenait comme si de rien était. Elle eut une dernière sœur qui s’appela Lucy. Bert fut recueilli par leur tante. Bref, tout allait pour le mieux. Elle allait dans une école plus lointaine et on ne s’étonnait plus de ses nombreuses absences. Elle avait eut onze ans. Cela ne faisait qu’une nuit qu’elle s’était absentée. Quand elle revient ses parents la retrouvèrent en courant.

Marc : « Heum, Sarah, tu es une sorcière… »
Sarah : « Hein ? »
Suzie : « Oui, tu peux te transformer, mais apparemment tu peux également faire des sort et et.. »
Marc : « voler sur un balai, faire des potions, apparemment tu es une des rares à te transformer et ils te conseille de garder le secret. »
Sarah : « Ils ? »
Marc : « Des sorciers très haut placés, ils sont venus nous parler pour expliquer certaines choses. »
Amy : « Ils ont transformer Lucy en lézard géant puis en un crapaud pour faire une démo, trop fort »
Sarah : « je ne comprends pas »
Marc : « Il y a des écoles de magies, un peu partout dans le monde. Malwen aux Etats-Unis est la plus réputée, mais il y en a une plus proche, tu iras, si tu le souhaites, dès lundi. C’est un collège typique, mais ils ne font que les trois premières années le reste se fera à Malwen. Il te faut une baguette en chaudron et, enfin ils nous ont donné une liste. Tu auras un parrain, une sorte de coach, il te guidera dans la magie et t’aideras en tant qu’animagus. On ne voulait pas que tu y ailles, mais… ils ont dis que si c’était ton souhait, rien ne nous retiendras alors bon.. »

Sarah eu du mal à comprendre tout cela, elle n’en fut sûre que lorsqu’elle lu la lettre.

Sarah : « Pourquoi ne pas aller à Malwen »
Suzie : « C’est aux USA ! FirstWitch est à 5 heures de routes et cela me semble déjà trop loin… »

Soupir, l’une des plus grande école de sorcellerie s’offrait à elle et elle ne pouvait pas y aller, car sa mère n’était pas rassurée.

Sarah : « Tu sais, je serais en internat, cela ne changeras absolument rien. »

Le regard de son père la convaincu, cela devait être assez difficile pour eux, pas besoin d’en ajouter.

La magie c’était PASSIONANT, il n’y avait que trois classes et un grand dortoir, mais cela semblait fabuleux pour Sarah qui n’avait pas encore vu à quoi ressemblait Malwen. Le monde magique était très excitent, il y avait toutes sortes de créatures dangereuses des grimoires. Les autres sorciers n’étaient pas tous très aimables, certains ne la considérait pas comme une bonne fréquentation à cause de ses origines moldues, mais cela ne l’avait pas particulièrement touchée. Elle se permettait de longues balades sous la forme de chat et s’entraînait aux sortilèges. Ne pas avoir d’amis était étrange et les deux trois fréquentations qu’elle avait était des garçons ennuyant qui se considérait déjà comme un grand mage et qui répétait des formules sans que rien ne se passe. Tu parles d’un talent. Elle ressentait que sa place était à Malwen, mais son parrain lui avait déconseillé d’y aller. Les sorciers étaient révoltés contre Sean et l’école qui ne devait pas leur enseigner trop de choses d’après leurs point de vues, cela pourrait trop les endurcir et la mauvaise magie flirterait avec plusieurs élèves qui n’hésiteront pas à mettre le monde de la magie en péril.

Sarah : « c’est idiot, il faudrait ne rien nous apprendre ? C’est comme s’il disait qu’il ne fallait plus enseigné la magie et la faire totalement disparaître de ce monde ? »
Sylvestre (son parrain) : « c’est exactement ça, ils aimerait que la magie soit réserver aux membres du ministère de la magie ; comme ça ils ne peuvent pas craindre la magie noire. »
Sarah : « ils ne sont pas infaillible, pourtant »
Sylvestre : « cela importe peu, Si Malwen accepte de réduire l’éducation au sein de l’école, les sorciers seront rassurer et ne perdrons pas leurs pouvoirs magiques. »
Sarah : « Ils doivent élire un nouveau ministère au lieu de se rebeller contre les écoles. »
Sylvestre : « Oui, c’est bien pour ça qu’il y a autant de discussion, chaque côté essaient de résonner les habitants, ils ne sont pas très patient, les discussions ça les gonflent, ils ne tarderont pas à passé à l’acte. D’ailleurs si c’est le cas j’irais aider Sean, le directeur de Malwen. Je ne peux le laisser seul contre toutes ses foules décharnées. Mais tout cela se remettra en ordre. Le ministère se rendra compte de son erreur, seulement pour ça il faut qu’il y ai des actes, ils réagissent toujours trop tard et n’anticipe jamais comme il faut. »
Sarah : « ce seras dangereux ? »

Il lui fit un clin d’œil en guise de réponde. Puis mai vient et la guerre éclata, Sylvestre partit sans un au revoir au secours de son vieil ami. Il péri dans la bataille laissant à Sarah un goût amer de solitude. Hors de question de rester seule à FirstWitch.
Elle se tient au courant de ce qui se passai à New-York et appris avec joie l’ouverture de Swelty.