Année : 7e année

Maison : Cohary

Baguette magique : En bois de Houx, au cœur de crin de Licorne, 23.7 cm.

Matières préférées/détestées : Maidin suit avec attention les cours d’Arts Magiques. Une matière qui l’intéresse aussi tout particulièrement, c’est la Métamorphose. Quoi de plus marrant que de transformer une créature, un objet ? Cependant, elle ne raffole pas des cours de potions magiques. Elle a du mal à garder sa concentration tout au long des leçons. Une matière qui lui demande beaucoup d’efforts, c’est le cours de Défense contre les Forces du mal. Sa maladresse la pénalise énormément, influençant négativement sa moyenne.

Relations : Une élève aux résultats moyens, généralement appréciée des professeurs (ce n’est pas une lèche-botte !), de part son calme, son sérieux, son assiduité, bien qu’elle reste discrète. Elle est 100% hétéro, une relation avec une personne du même sexe ne lui est pas envisageable, bien qu’elle ait déjà eu des propositions… qu’elle a fuit, inévitablement. Quand elle est attachée à quelqu'un, elle est prête à donner sa vie pour cette personne, toujours prête à la protéger, jusqu'au bout.

Joyeuse. Souriante. Attirante. Attachante. Douce. Naïve, mais pas trop. Chieuse. Parfois coincée, parfois extravertie, tout dépend du lieu, des gens, de l'ambiance. Fidèle. Séductrice. Passionnée. Indifférente.


Maidin respecte son entourage, très polie et serviable. De nature affectueuse, câline, calme et posée, il aime rassurée, et être rassurée. Sous ses airs de gentille fille, elle n’hésiterait pas à montrer son côté diabolique, si on la cherche un peu trop fort. Elle aime s’amuser, s’éclater, rire, danser, chanter, passer de bonnes soirées avec ses copines, boire un verre ou deux. C’est une jeune fille simple, honnête, et ne se prend pas sans cesse la tête avec des conneries.

Elle fait toujours fasse aux obstacles, quitte à se prendre une grosse gamelle derrière, elle ne recule devant rien, que ce soit pour les cours, ses relations, son avenir, ou son passé... Elle est déterminée. Fragile, elle a tout de même besoin de soutien, dans les moments durs, pour se relever. Mais jamais elle n'envisagerait le suicide.

Ses atouts pour charmer sont son regard et son sourire. Sa gueule d’ange. Elle ne supporte pas les garçons arrogants, qui souffrent d’un complexe de supériorité. Elle prend un malin plaisir à jouer avec eux, se faisant désirer... pour enfin casser cette coquille, et découvrir le "vrai homme" qui s'y cache. Elle prend son temps, et reste naturelle, mais elle y parvient toujours… Ou presque.

Elle est, parfois, tout le temps en fait, trop maladroite ; c’est l’un de ses gros défauts. Elle a tendance à faire tomber des objets fragiles, trébucher, et se blesser… Tête en l’air, elle oublie souvent de transmettre les commissions, ses rendez-vous, … , elle a déjà tenté les post-it, mais rien n’y fait.

Quand l’inspiration est au rendez-vous, c’est avec un crayon noir et une feuille de papier qu’elle passe le temps, dessinant, crayonnant, des chevaux, tout particulièrement. Le cheval est une source vitale pour elle, ayant été élevée auprès de ces animaux.

Le soir avant de dormir, elle revit sa journée en fermant les yeux, repassant les bons et mauvais moments qu’elle vient de vivre. Curieuse manière de s’endormir…

Quand elle sort, que le ciel lui offre des couleurs somptueuses au levé et couché du soleil, le vent qui fait vibrer les arbres, tout est prétexte pour photographier la nature.

La mort. Mourir en ce noyant. Pourquoi la noyade ? Parce que, quand on est incapable de remonter à la surface, on sent son oxygène s’épuiser, ses pieds qui s’enfoncent dans le noir de l’eau, on a mal aux poumons, qui se remplissent d’eau, pour finir étouffé.

Pour rester plus soft, elle a horreur des histoires de fantômes. C'est bien quelque chose qui lui passe partout, jusqu'à en avoir des frissons, des sueurs froides, des angoisses... C'est même pour ainsi dire, elle ne supporte pas de rester dans l'obscurité.

Le sang. La vue du sang lui fait tourner de l'oeil. Elle perd connaissance à la moindre petite gouttelette, notamment quand c'est le sien.

« Je m’appelle Maidin Coe, je viens d’avoir dix-sept ans. Je suis née en Irlande, un 31 janvier pluvieux, d’après ce que mes parents disaient. Ils étaient les plus heureux du monde dès ma venue, ils avaient des sourires incroyables. C’était des gens… merveilleux, amoureux, chaleureux. Ma mère japonaise, et mon père irlandais ; ils s’étaient rencontrés lors d’un voyage en Europe.

« Je me rappelle, quand j’étais plus jeune, je devais avoir… 7 ou 8 ans, j’aidais mon père a entretenir sa ferme, je m’occupais des chevaux, je jouais avec eux. Parfois, j’adorais m’allonger dans l’herbe grasse et verte, sentir son odeur et sa fraicheur sur ma peau. J’avais l’impression d’être libre, d’être seule au monde, sans bruit, sans pollution, je contemplais le ciel, pendant des heures et j’admirais les oiseaux voler. J’aime toujours autant le contact de la nature d’ailleurs… C’est dingue ce que le monde a à nous offrir, j’adore le photographier …

« Quand j’ai eu 9 ans, j’ai vu… mon père, aller de plus en plus mal. Je… Je faisais beaucoup de choses avec lui, il tenait beaucoup à moi, j’étais plus proche de lui que de ma mère. Il a toujours voulu me protéger. Et même si j’étais enfant, je savais que sa santé se dégradait anormalement alors qu’il me disait sans cesse : ‘Maidin, je vais bien, c’est promis, regardes moi, je suis là’ avec un sourire qui séchait instantanément mes larmes, quand je me faisais du soucis. A l’hôpital, son teint avait changé, des cernes, des lèvres gercées, une maigreur apparente, … Il changeait très vite. Et… Il m’a dit… ‘Prends soin de toi, Maman sera toujours là pour toi, moi aussi je resterai dans ton cœur, je te verrai, depuis là haut.’ Il m’embrassait le front. Et ce que je comprenais, c’est que Papa partira au ciel, et il ne souffrira plus jamais. Mais…

« Mais, je n’aurais jamais imaginé que ma mère devienne ce qu’elle est devenue. Je pensais… qu’elle agissait normalement, comme une mère qui punit son enfant quand il fait des bêtises. Si je faisais tomber un verre d’eau, elle me giflait. Je laissais trainer un vêtement, j’avais une claque. Je parlais de mon père, qu’il me manquait, elle me frappait, et m’interdisait d’aborder le sujet, de prononcer son nom. Pour la première fois, mes dix ans je les ai fêté seule, dans ma chambre, après qu’on ait déménagé au Japon.


« En fait, ma mère est devenue très dépressive, agressive, alcoolique, suite à la mort de mon père. Et je me suis renfermée sur moi-même. J’ai été prise en charge par ma tante, après que ma mère ait rejoint un centre psychiatrique. Je… je ne savais pas, que j’avais été battue. Je ne savais pas… et… je ne parlais plus à personne. A l’école, je… ne me souviens plus trop, mais, c’était difficile pour moi, de voir… les parents venir chercher leurs enfants… Et moi, mon père n’était plus là, ma mère devenue folle.

« A onze ans, j’intègre une école de sorcellerie, toujours au Japon. La petite fille timide, malheureuse, est devenue au fil des années une jeune fille presque épanouie, sociable, souriante, les yeux pétillants. Je suivais des séances avec mon psychologue, que je considérais comme mon journal intime, mon confident. Lors de ma seizième année, j’ai rencontré ‘l’amour de ma vie’. Yerod. Un garçon si… bad boy, mauvaise fréquentation (j'ai le don pour les attirer...), mais il prenait tellement soin de moi, je me sentais protégée, dans ses bras. Mon premier amour, mon premier baiser, mon premier rapport sexuel. Un jeune homme séducteur, mystérieux, d’une beauté incomparable, doux. Il m’a aidé à surmonter mes peines. Tout comme moi, par-dessus mon passé, j’ai réussi à lui venir en aide, à le comprendre… Et je pense que c’est c’qui m’a débloqué.

« A la fin de mon année scolaire, j’ai reçu une lettre venant des Etats-Unis. L’école au Japon fermant ses portes, une invitation à Swelty m’a été envoyée. Yerod n’a pas pu me suivre… Mais il fallait que j’avance, que je quitte tous ces souvenirs me rattachant à ma mère, mon père. Changer d’air. Changer de continent. Partir loin. Avancer. Découvrir. Voyager. …

C’est ainsi que Maidin se retrouve à Swelty, avec son chat sous le bras, fabuleuse école de magie, où elle pourra entamer sa 7è année, et fêter ses 17ans, en compagnie de nouveaux amis, de nouveaux professeurs. Une ambiance chaleureuse, accueillante. Une jeune fille normale... qui pratique la magie ? Pas si normale, en fait ! Mais elle rit, elle danse, elle chante. Elle profite de la vie.

« Papa, je vais bien, ça va mieux. Je pense à toi, je ne t'oublie pas. Je t'aime...