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 L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.

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Leah Sullivan
Leah Sullivan

Identifiant Joueur
Âge: Dix-huit ans.
Sexe: Féminin.
Localisation: Un petit pâtelin.
L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Vide
MessageSujet: L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight. L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Icon_minitimeMar 26 Oct - 4:14



      Identité du Personnage

    Nom : Sullivan.
    Prénom : Leah.
    Surnoms : Lee, la Furie.
    Âge : Quinze ans.
    Date de naissance : Premier avril.
    Statut du sang : Née-moldue.


      Swelty, Ecole de Sorcellerie

    Année : Cinquième année.
    Maison : Nissena.
    Baguette magique : Bois de cormier, un bois assez dur et rare. Mesure 21 centimètres et possède en son centre de la poussière d'écaille de dragon. Leah y a accroché un ruban écarlate, un bout de tissu auquel elle accorde une valeur particulière depuis la destruction de Malwen.
    Patronus : Une lionne. Du moins, c'est cette forme qu'il prendra lorsqu'elle maîtrisera le sort.
    Matière préférée : Défense contre les Forces du Mal.
    Matière détestée : Histoire de la Magie. Ennuyant. Chiant. Et non, contrairement à ce que les gens *cough*First*cough* pensent, elle ne bave pas. … Bon, peut-être un peu.
    Relations : Conflictuelles. Du moins l’étaient-elles la plupart du temps avant que la guerre n’éclate et que Malwen ne soit détruit. Maintenant… Maintenant, disons qu’elles se divisent en deux catégories : celles qui se sont étrangement améliorées, et les autres, celles qui restent inévitablement conflictuelles mais dans une moindre mesure. Exception faite de la relation plutôt spéciale qu'elle entretient avec First.


      Le Personnage

    Qualités : Franche, courageuse, généreuse, sympathique, déterminée et confiante la plupart du temps.
    Défauts : Colérique, susceptible, quelque peu rancunière, impulsive, peut se montrer TRÈS agressive et féroce (notamment avec une batte entre les mains, et pas uniquement sur le terrain de Quidditch).

    Physique : Leah aurait pu posséder le physique de Carrie, copie conforme de sa mère à son âge. Elle aurait pu être grande, avoir les jambes d’un mannequin, une poitrine de rêve, des yeux bleus magnifiques ou encore la blondeur et les boucles qu’envient sans aucun doute bon nombre de filles. Elle aurait pu. Cinquante / cinquante. Pile ou face. Ce sont les gènes de son père qui l’ont emporté, au grand désespoir de sa mère ; elle, qui avait longtemps espéré que leur cadette pourrait sauver l’honneur de la famille en ayant le physique et l’attitude parfaite… Manque de chance, Leah a prouvé très jeune qu’elle n’avait ni l’un ni l’autre. (Encore que les problèmes causés par l’adolescente sont loin de concurrencer avec les frasques de son aînée.)

    Outre sa petite taille et ses yeux marrons qui ne la démarquent guère, l’adolescente est souvent décrite comme garçon manqué. Ses cheveux coupés suffisamment courts pour ne pas dépasser sa nuque, son manque de poitrine flagrant et sa démarche très peu féminine ont toujours prêté à confusion. Confusion que certains ont d’ailleurs volontiers entretenue en lançant plusieurs rumeurs dans les couloirs du château. Sans parler du fait que Leah s’est retrouvée à maintes reprises victime d’un quiproquo qui n’avait pas lieu d’être, mais qui pourtant l’entraînait dans une situation plutôt embarrassante. Le revers de la médaille si l’on veut. C’est sans aucun doute l’arrivée de First dans l’existence de l’adolescente et la relation disons… explosive qu’ils ont noué qui a, de manière ironique, réussit à calmer les choses. Ça et leur apparition plus que remarquée au bal (ensemble précisons le) auront convaincu les autres élèves que oui, Sullivan est une fille. Violente, certes. Sans réel charme apparent, je le concède. Mais une fille malgré tout.

    Et puis le monde magique s’est retrouvé en guerre, Malwen a été détruit. J’aimerai pouvoir rire et dire que Leah a finalement fait preuve de bon sens, qu’elle s’est décidée à troquer ses jeans et ses tee-shirts contre une ribambelle de vêtements typiquement féminins comme des robes ou des jupes – sa mère en aurait certainement été fière – mais ce serait mentir. Si la jeune Sullivan n’a plus une démarche garçonne mais une allure boitillante c’est parce qu’une de ses jambes a bien failli la lâcher. Oh les médecins sont optimistes, ce boitillement disparaîtra très certainement avec le temps… A l’inverse de la cicatrice qui part de la racine de ses cheveux (derrière la nuque), et descend jusqu’en dessous de son omoplate droite. C'est là la marque d’un sort particulièrement virulent qu’elle a reçu, et qu’elle cache à l’aide de ses vêtements mais également avec ses cheveux qu’elle a laissé pousser. Qu'on se le dise bien, elle préfère faire tout son possible pour cacher cette cicatrice plutôt que de risquer que quelqu'un l'aperçoive. Pitié ou compassion, très peu pour elle.

    Caractère : Il n’y a pas de juste milieu, pas de tempérance ni de réserve qui tiennent. Il n’y a que le feu qui soit, un brasier aux couleurs chaudes, aux accents passionnés. Rien ne pourrait mieux décrire le caractère de Leah que le feu. Ce n’est pas tant sa petite taille qui étonne la plupart des gens mais plutôt l’énergie que l’adolescente peut déployer du haut de son mètre soixante, la force avec laquelle s’élève sa voix, les réponses spontanées ou les gestes impulsifs qu’elle fait sans jamais y réfléchir à deux fois. Il y a toujours quelque chose d’amusant à la regarder s’offusquer pour la moindre remarque déplacée, à s’élancer dans la mêlée, prête à frapper quiconque l’énervera un peu trop, oubliant même sur le moment qu’elle pourrait simplement se servir de sa baguette. Sans doute ressortirait-elle moins amochée qu’à l’accoutumée si l’idée lui venait à l’esprit, mais la jeune Sullivan étant ce qu’elle est, rares sont les fois où elle y a pensé.

    C’est cet aspect sauvage et indomptable de sa personnalité, cette lueur féroce présente dans son regard qui l’empêche sans aucun doute de se faire plus d’amis qu’elle n’en possède. On l’imagine solitaire et introvertie alors qu’en réalité elle recherche constamment la compagnie des autres. Elle aime être entourée de personnes qu’elle apprécie, rire à des vannes idiotes, participer à des jeux débiles. Elle apprécie également les défis, aussi stupides soient-ils que récupérer et planquer les vêtements d’un joueur de Quidditch, alors que celui-ci prend sa douche dans les vestiaires, ou même glisser du poil à gratter dans les lits des premières années. Et puis évidemment, Leah ne serait pas elle-même si elle ne donnait pas un coup de main aux plus jeunes, si elle ne quittait pas son lit qu’au dernier moment au risque d’arriver en retard à son premier cours, ou encore si elle ne se lançait pas dans des discussions enflammées à propos du Quidditch, sport qui reste sans conteste son passe-temps favori (ses frappes en tant que Batteuse ont d’ailleurs toujours été réputées pour leur précision et leur violence). Sans parler du chocolat qui est son petit plaisir et reste le meilleur moyen d’entrer dans les bonnes grâces de la jeune fille. Way to a man’s heart is through his stomach s’applique fort bien à Leah d’ailleurs…

    Pourtant, ce que l’on retiendra le plus souvent de la jeune Sullivan ce n’est certainement pas son espièglerie, sa gentillesse à l'égard des années antérieures ou son engouement face au sport préféré des sorciers, mais au contraire le mépris voire l’agressivité qu’elle affiche vis-à-vis des Nasteen. Ces élèves dont la réputation les a précédés et que Leah aura stupidement mis dans le même panier. Trop ambitieux à son goût, avides de pouvoir, malfaisants et bien plus encore, c’est ainsi qu’elle les voit et ce sont pour la plupart ceux avec qui elle échange le plus de coups. Cependant, il existe une personne pour laquelle Leah ne sait plus quoi penser. Leonard First. Entre remarques cinglantes, insultes qui fusent, et sentiments confus qui se traduisent par une étrange attirance pour le garçon, impossible de dire qu’elle le déteste comme tous les autres. L’inverse serait d’autant plus vrai que les deux jeunes gens ont déjà partagé plus que de simples mots, mais je ne m’étendrai pas plus au risque de subir le courroux d’une certaine Furie.


      Le Joueur

    D'où avez vous connu le forum? : Ancienne inscrite de Malwen, il FALLAIT que je revienne.

    Comment trouvez vous le design ? : Superbe, j’adore particulièrement les tons et les images utilisées.

    Notez le forum sur 10 : Entre 8 et 10, je dirais.


Dernière édition par Leah Sullivan le Sam 30 Oct - 14:40, édité 1 fois
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Leah Sullivan
Leah Sullivan

Identifiant Joueur
Âge: Dix-huit ans.
Sexe: Féminin.
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L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Vide
MessageSujet: Re: L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight. L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Icon_minitimeSam 30 Oct - 14:38

      Histoire

    « Honnêtement, Lee, on n’a jamais autant ri que le jour de ta naissance. »

    Oh ça, elle voulait bien le croire. Leah Sullivan, Lee de son petit surnom, fruit de l’union de Jasmine et Frederick Sullivan naquit un beau matin d’avril alors même que la plupart des gamins du coin s’amusaient à se coller des poissons dans le dos. Oui. Le premier avril. Si tous crurent d’abord à une bonne blague lorsque ce cher Fred téléphona à toute la famille, pour leur annoncer que la petite dernière pointait le bout de sa tête hors de l’utérus de sa femme, ce furent les cris du nouveau-né et les vociférations de Jasmine, qui lui ordonnait d’accueillir sa fille comme il le devait, qui les convainquirent de filer à toute allure à l’hôpital. Par la suite, il va s’en dire que la naissance de Leah fut pendant un certain temps le sujet de nombreuses conversations, au grand dam de ses parents et de Carrie, sa sœur aînée alors âgée de quatre ans, qui aurait aimé que l’attention des grands se porte sur elle.


    « Chéri... Elle est encore tombée. »

    Les deux années qui suivirent furent sans aucun doute les plus calmes que connurent les Sullivan. Leah – que ses parents avaient confiée à une nourrice – se montrait relativement calme et docile, et passait le plus clair de son temps à observer ce qui l’entourait avec une curiosité déborbante. Quant à Carrie, elle était bien trop occupée par ses copines et ses poupées pour piquer une crise. Et puis, la cadette décida qu’il était temps de partir à l’aventure, et fit par la même occasion ses premiers pas. Autant vous dire que l’apprentissage fut laborieux ; tant parce qu’elle était finalement assez maladroite et chutait régulièrement que parce que son père, dans son rôle de papa poule, l’empêchait de faire ses preuves comme elle le voulait. Pourtant, loin de se décourager, la petite se releva toujours avec un grand sourire sur sa bouille ronde, malgré les bleus et les bosses qu’elle récoltait. Ses efforts furent récompensés quelques mois plus tard, au grand soulagement de ses parents qui fêtèrent l’occasion en l’inscrivant pour la première fois à l’école…


    L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  64645652« Un comportement inacceptable ! I-NAC-CEP-TA-BLE, je vous dis ! Je ne sais pas ce que vous avez fait ces quatre dernières années mais vous avez intérêt à l’éduquer, et rapidement ! Je ne tolérerai pas qu’une enfant de son âge s’en prenne à ses camarades pour une simple histoire de ballon ! Ces pauvres gosses sont couverts de bleus ! Non mais vous vous rendez compte !? »

    Ah, l’école… Lieu où se forgent les caractères, et où les amitiés se font et se défont. La personnalité de Leah, qui jusque là restait tempérée, s’affirma et se différencia rapidement auprès des autres gnomes qu’elle côtoyait. Elle abandonna vite les jeux typiquement féminins auxquels s’adonnaient les filles dans la cour de récréation – à savoir coiffeuse, maîtresse et autre stupidité – pour venir s’incruster avec joie dans les jeux de ballons des garçons. Évidemment, il lui fallut d’abord montrer à ces petites têtes qu’elle était tout à fait capable de rivaliser avec eux ; et c’est très certainement à partir de cet instant que Leah, pourtant très jeune, devint le garçon manqué que beaucoup connaissent aujourd’hui. Ces épreuves de force qu’elle remporta haut la main lui valurent cependant d’être réprimandée à plusieurs reprises et convoquée chez la directrice avec ses parents. Sa scolarité se poursuivit ensuite plus ou moins normalement, jusqu’à l’été de ses dix ans, où son existence même prit une nouvelle dimension.


    « PAPAAA ! IL Y A UN PIAF DANS LA MAISON ! »

    Imaginez la surprise qu’eut la jeune Sullivan quand, en entrant dans la cuisine, elle découvrit, perché sur le frigo, un hibou qui tenait une enveloppe dans son bec et la fixait de ses yeux jaunes. Sa première réaction fut d’avertir en hurlant son père qui accourut aussitôt dans la cuisine et qui, dans sa précipitation, finit sa course allongé sur le carrelage. Le désordre qui s’en suivit dans la maisonnée fut incroyable et manqua d’alerter les voisins, puisqu’un homme qui se prétendait sorcier fit irruption dans la pièce, entraînant l’hystérie de Monsieur Sullivan qui imaginait qu’on voulait lui enlever sa fille, avant que Leah ne se décide à secouer son père et ne réussisse à le calmer. Armé en tout et pour tout d’un rouleau à pâtisserie, il consentit quand même à écouter ce que l’inconnu avait à leur dire et accepta avec un certain choc que sa fille était bien une sorcière. Les réactions du reste de la famille furent toutes différentes. La mère de Leah hocha rêveusement la tête en imaginant qu’avec un peu de magie sa fille deviendrait parfaite. Carrie partit s’enfermer dans sa chambre en marmonnant quelques remarques sarcastiques à l’encontre de sa sœur. Quant à Leah, du haut de ses dix ans, elle se contenta simplement de hausser les épaules et de se servir un verre de jus d’orange comme si c’était la chose la plus normale du monde.


    « A quoi sert un balai sinon à voler et jouer au Quidditch ? »

    Arrivée à Malwen, Leah ne vit pas passer sa première année. Comme un nouveau-né qui vient au monde, tout lui était étranger et rares étaient les fois où elle n’interpellait pas un élève plus âgé pour lui poser une question, sans se préoccuper de savoir si elle dérangeait ou non. Les cours auxquels elle assistait l’émerveillèrent tous pendant un temps, avant qu’elle ne finisse par s’y habituer. L’Histoire de la Magie fut définitivement ajoutée aux leçons les plus barbantes qu’il puisse exister, au contraire de la Défense contre les Forces du Mal qui ne cessait de l’intéresser. C’est également durant cette même année qu’elle découvrit le sport préféré des sorciers : le Quidditch. Les cours de vol destinés aux premières années étaient sans nul doute ceux qu’elle attendait toujours le plus avec impatience. L’Histoire et les règles du Quidditch n’eurent bientôt plus aucun secret pour elle et il était courant de la voir sautillant dans les gradins à chaque match, fière petite Nissena acclamant avec ferveur son équipe ou celle de Cohary. C’est en deuxième année qu’elle se fit une place dans l’équipe, et Dieu seul sait combien elle surprit tout le monde lorsqu’elle réussit à repousser plus ou moins brillamment sept des dix envois de Cognards malgré sa fine carrure. Quelques rumeurs commencèrent d’ailleurs à circuler à son sujet pendant cette même période, elle qui arborait un physique plutôt androgyne, à l’inverse des autres filles dont les formes se développaient peu à peu. Ce sont ces rumeurs qui renforcèrent son mépris à l’égard des Nasteen. Ils n’en étaient peut-être pas les instigateurs mais ils les alimentaient volontiers. Les bagarres avec les élèves à la cravate violette se firent monnaie courante pour la jeune Sullivan. Et puis, First débarqua.


    L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Lulu10lavaliere« Les garçons, les vrais garçons d’ailleurs, grandissent généralement plus que les demoiselles. Ainsi, il se trouve que j’ai encore quelques centimètres à prendre avant la fin de ma croissance. Et tu ne peux pas m’accuser si jamais tu es un brin courte sur pattes, Sullivan. »
    Leonard First, d’un an son cadet, riche sang pur aux étranges prunelles violettes, garçon arrogant, prétentieux et ô combien agaçant. Mais surtout agoraphobe. Le jour de leur rencontre, Leah non contente de son dernier entraînement de Quidditch, avait eu envie de flâner dans le château et s’était malencontreusement retrouvée sur le chemin d’une bande de Nasteen. S’en était suivie une flopée d’injures qui avait ruiné sa bonne humeur. Furieuse, elle était ensuite tombée sur First en pleine crise d’agoraphobie. Et douce lui avait soudain semblé la vengeance. Quelques paroles échangées, une promesse faite contre un secret gardé. Un lien s’était tissé de manière inattendue. Remarques acerbes et commentaires désobligeants fusèrent à chacune de leurs entrevues et, aussi étrange que cela puisse paraître, celles-ci ne firent que renforcer ce qu’éprouvait Leah à l’égard du garçon. Haine ? Amour ? Comment peut-il y avoir une ligne entre ces deux sentiments lorsque l’on ressent aussi bien l’un que l’autre ? La seule chose dont l’adolescente soit sûre et qu’elle avoue à contrecœur, c’est l’attirance qu’elle ressent. Personne ne peut nier le charme que possède le Nasteen, pas même elle.


    « Pourquoi… ? »

    Ensuite… Ensuite, il y eut la guerre. Oh, d’abord que de vagues échos, dans les journaux, dans les lettres que les parents sorciers envoyaient à leurs enfants. Rien qui n’inquiète véritablement Leah. Et puis l’atmosphère du château changea. D’abord imperceptible, ce sont les tensions grandissantes entre les maisons qui alertèrent la jeune fille. Les disputes se firent plus fréquentes, les sorts lancés lors de duels provoqués au détour d’un couloir devinrent plus violents, plus cruels qu’ils ne l’étaient auparavant. La peur s’infiltra chez les élèves, qu’ils fussent en première ou en dernière année. Leah n’y échappa pas et redoubla de méfiance et de prudence lorsqu’elle quittait le dortoir. Nul n’osait parler de la guerre qui se déroulait à l’extérieur, de peur de briser le faible équilibre encore présent à Malwen. Un jour, le chaos éclata. Entre les professeurs, entre les élèves, entre les créatures magiques. Les souvenirs de Leah de ce jour lui reviennent parfois en rêves, certains plus terrifiants que d’autres. Elle se rappelle de cette petite qui sanglotait dans les bras de son frère, un quatrième année comme elle, qui tentait de l’entraîner dehors pour la mettre à l’abri. Elle se rappelle de l’horreur qui l’a saisi lorsque des sorts les ont touchés, de la bile qui lui est montée à la bouche en voyant les corps tomber, de la terreur qu’elle a ressenti et qui la paralysait sur place. Le reste n’est alors qu’une succession de flashs sans queue ni tête. Elle se souvient à peine du visage de ce sixième année qui l’a agrippée par le poignet et l’a protégée jusqu’à ce qu’elle soit dehors. Ce dont elle se souvient parfaitement néanmoins, c’est du ruban rouge écarlate qu’il lui a tendu dans un geste précipité, avant de lui ordonner de s’enfuir et de ces quelques mots qu’il lui a glissé avant de retourner à l’intérieur. Ne le perd pas, je compte bien le récupérer une fois tout ça fini. Des mots qui sonnaient comme une promesse. Elle est restée un instant debout, fixée sur le ruban qu’elle tenait entre ses doigts. Un tout petit instant. Puis la douleur a surgi, violente, aiguë. Sa jambe gauche s’est effondrée sous elle, incapable de la soutenir. Leah est tombée en avant, le visage dans la terre. Quelques secondes à peine se sont écoulées avant qu’un autre sort ne la touche. La douleur de nouveau, l’impression de déchirement dans le haut de son dos, la chaleur du sang qui s’écoule. Enfin, le trou noir.


    « Ce sont tes souvenirs, Leah. La réalité. Ne les fuis pas. Affronte-les. »

    A son réveil, elle était à l’hôpital. Son père, qui se tenait alors à ses côtés, fondit en larmes et se mit à lui murmurer d’un ton doux des paroles que son esprit encore embrumé ne réussit pas à comprendre. Il quitta ensuite la chambre pour revenir l’instant d’après accompagné de sa mère et sa sœur. Ce fut l’aspect déplorable dans lequel se trouvait Carrie qui la choqua. Ses cheveux blonds avaient perdu leur éclat habituel, sa peau pâle accentuait les cernes sombres sous ses yeux, et quels yeux… Des yeux qui affichaient un soulagement non feint. Carrie qui, sans pour autant la détester, faisait en général tout son possible pour l’éviter. Carrie qui n’hésitait pas à se moquer d’elle quand l’occasion se présentait. La voir ainsi lui fit autant d’effet qu’un coup de poing dans l’estomac. Elle eut tôt fait d’évaluer ses propres blessures, une jambe gauche incapable de fonctionner lorsqu’elle tenta de bouger ses orteils et une douleur cuisante dans le dos lui arracha un cri quand elle voulut se redresser. Son père, affolé, appela immédiatement une infirmière qui lui fit avaler une potion et la plongea aussitôt dans un sommeil sans rêve. Par la suite, lorsqu’elle se réveilla de nouveau, les médecins lui apprirent qu’ils avaient réussi à sauver sa jambe, dont elle ne retrouverait cependant l’usage que dans quelques semaines. On lui confia par ailleurs une canne dont elle devrait se servir tant que sa jambe serait faible. Quant à son dos, une infirmière lui apprit (avec un petit sourire désolé qu’elle aurait volontiers arraché) qu’elle garderait une cicatrice toute sa vie. Les semaines qui suivirent furent les plus longues qu’elle ait jamais connu, clouée au lit chez elle, à ressasser encore et encore les souvenirs du jour où Malwen fut détruit, avec l’angoisse latente que les choses dérapent de nouveau. Et puis, un soir alors qu’elle peinait comme toujours à trouver le sommeil, sa sœur vint la rejoindre. Elle lui posa quelques questions, cherchant à savoir comment elle se sentait, et Leah craqua. Elle avoua à mi-voix, la bouche sèche et la gorge serrée, la culpabilité qui la rongeait à chaque fois qu’elle se rappelait combien elle avait été inutile, la peur de ce qui l’attendait dehors, une fois rétablie et le doute quant à savoir si le jeune homme qui l’avait aidé était encore en vie. Dieu seul sait combien son cœur se sentit moins lourd cette nuit-là, alors que Carrie quittait sa chambre.


    Au final, quelque soit nos choix, nos routes semblent toujours finir par se croiser, Sullivan. Et... Si je reviens cette année, j'espère que tu seras encore là pour me torturer mentalement et physiquement.

    Après ça, la jeune Sullivan eut vent des nouvelles concernant la reconstruction du château et le nom qu’il porterait : Swelty. Pourtant, malgré les confessions qu’elle avait faites à sa sœur et l’espoir d’un ‘monde nouveau’, Leah restait incapable de prendre une décision. Ce qui finit par la raisonner pour de bon ce fut la lettre que Leonard lui envoya, une lettre à laquelle elle ne s’était certainement pas attendue. Des mots à l’encre violette, parfois rayés, qui dévoilèrent une facette quelque peu vulnérable du garçon et qui la firent étrangement réfléchir. Elle ne voulait pas de cette vie qu’elle s’imposait, une vie à se morfondre, à se terrer chez elle, étouffée par l’angoisse, la nervosité et la couardise peut-être. Elle savait les horreurs que provoquait la guerre, elle l’avait vécue. C’est cette nouvelle détermination, cette volonté d’agir et de vivre tant qu’elle en avait l’occasion qui la poussèrent à répondre au Nasteen, quelques phrases gribouillées à la va-vite au stylo bille sur un vieux bout de parchemin, des mots dont ressortait un ton étrangement léger.

    Ne t'en fais pas First, tu ne te débarrasseras pas aussi facilement de moi, je peux te l'assurer.
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Leonard First
Leonard First
L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Vide
MessageSujet: Re: L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight. L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Icon_minitimeSam 30 Oct - 20:20

    Outre le fait que je trouve cette fiche magnifique, je l'adore.
    *___* Bravo Ô joueuse de Sullivan <3
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Darren Swelty
Darren Swelty
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Identifiant Joueur
Âge: 18 ans
Sexe: Masculin
Localisation: Nîmes |France|
L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Vide
MessageSujet: Re: L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight. L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Icon_minitimeDim 31 Oct - 2:22

Bienvenue sur Swelty, rien à dire sur la fiche Very Happy

NISSENA !
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L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Vide
MessageSujet: Re: L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight. L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.  Icon_minitime

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L. Sullivan; I guess I stuck around so I could watch us fight.

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