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 Sid Insane.

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Sid Insane
Sid Insane
Sid Insane. Vide
MessageSujet: Sid Insane. Sid Insane. Icon_minitimeMar 30 Nov - 9:29

/Veuillez excuser ma reprise totale de mon ancienne fiche. J'y ai cependant ajouter un chapitre.\


Nom : Insane.
Prénom : Sid. Son deuxième prénom est Willem. Mais il ne le supporte pas.
Âge : 17 ans.
Date de naissance : Deux Avril Mille Neuf Cents Quatre-Vingt Onze.


Année : Septième.
Maison : Nissena.
Baguette magique : 32.5 centimètres, bois d’érable de la forêt perdue du Canada contenant une écaille de Kraken, idéale pour les sortilèges mais mauvaise pour la métamorphose.
Matières préférées/détestées: Sid n’aime pas la métamorphose et l’excuse de la baguette non adaptée l’aide beaucoup. Mais il apprécie beaucoup l’étude des Moldus et l’Art Magique.


Physique : Sid est un grand garçon. Grand par l‘âge, par le coeur et par la taille. En effet, il doit mesurer une tête de plus que les gens de son âge. Mais tout est grand chez lui, les bras, les jambes, et même les cheveux. Et oui, Sid fait parti de cette génération qui aime les longues chevelures... Roux. Le jeune homme est un rouquin et il adore ça. C’est son côté étrange qui resurgit. Beaucoup de filles lui envient; une longueur immense et ce côté très lisse les rendent folles. Ce qui attire aussi les regards sont ses yeux d’un vert étincelant. Au soleil, son iris semble scintiller. A l’obscurité, il devient vert nuit, une couleur inhabituelle. Je dis « ses yeux » mais je devrais plutôt dire « son oeil ». En effet, le plus choquant sur son visage d’ange est ce bandeau qu’il a sur l’oeil droit. Il le porte depuis qu’il est jeune. Personne n’arrive jamais à savoir pourquoi. C’est son secret, le plus enfoui, le plus intime et celui que personne ne doit savoir. Outre son physique plaisant, ce qui impressionne la première fois chez Sid sont ses veines qui ressortent intensément de ses avant bras. Ce n’est pas forcement très joli à voir, mais on s’y habitue. Certains sont même fascinés par ça. Les junkies surtout. Mais ses bras ne sont pas vraiment musclés, comme le reste de son corps. Certes, le jeune garçon sait se défendre _surtout avec les dents; il a une machoire en fer et aime mordre_ mais il n’a pas énormément de force. Il n’en aurait pas utilité me direz-vous, car il est pacifiste. Il est vrai.
Vestimentairement parlant, Sid porte ce qu’il trouve. Il s’habille au gré de ses envies, de ses humeurs, prenant n’importe quoi dans sa garde robe. Il faut dire que ses vêtements sont naturellement assez bien assortis. Mais il a tout de même un goût plus prononcé pour tout ce qui dépend du rock. Et son manteau kaki à moumoute ne le quitte jamais.

Caractère: Sid. Sid. Sid. Que dire de cet étrange individu ?
On ne peut pas dire qu’il cache sa vraie nature, mais il peut changer de caractère suivant la situation. Pourtant Sid est d’abord quelqu’un d’adorable. Il aime le contact avec les gens, cherche la bonne humeur et l’entente générale. Jamais il ne sera agressif avec autrui, même en cas de conflit. Il est pour la non-violence et préfère regler les choses par la parole. Oui, car c’est un grand littéraire. Il sait parler et aime ça. Il se perd parfois à écrire des poèmes, des chansons pour ajouter à ses airs de guitare. Parce qu’avant tout, Sid a une âme d’artiste, vraiment. Il joue de la guitare, aime prendre de jolies photos et organiser des courts-métrages. C’est ce côté là qui lui donne un air parfois loufoque. Il est dans son monde, un monde à part. Souvent il oublie la réalité des humains et se plonge dans sa réalité à lui. Il vagabonne dans ses rêveries. Sa discretion vient de là d’ailleurs. Etant perdu au-delà du réel, il perd pied et sa présence ne se fait plus ressentir. Tout ceci explique son calme inouï et ses bons conseils. L’affection est son principal atout. Les calins, les bisous, la chaleur humaine, il en raffole. Il en use pour réconforter les gens. Il est doux dans ses gestes, gentil, aimant.
Sid est aussi quelqu’un de très ordonné, dans les pensées tout autant que le reste. Il a les idées claires, et sait toujours ce qu’il veut dire. Il est peut-être un peu trop franc certaines fois, et dur aussi, mais c’est pour le bien des autres.
De plus, Sid est un petit jeune homme qui manque d’une énorme confiance en lui. Même en essayant d’aider les autres, il n’a pas de courage, pas de fierté, pas de confiance. Il ne s’apprécie pas lui même et essaie de trouver le [ré]confort dans son approche des autres. Il se rabaisse souvent et ne croit pas en ses capacités. C’est bien dommage, car s’il trouvait confiance, il pourrait pratiquement représenter l’homme parfait !
Dans un tout autre domaine, Sid ne supporte pas son nom. Souvent il le cache, il n’ose pas le prononcer. Insane.C’est tout, sauf lui. Il a peur que les gens le jugent par ce nom et se fassent une mauvais opinion de lui.
Mais le garçon n’est quand même pas un saint. Il n’aime pas les ordres et sait se rebeller quand il le faut _quand il sort de son monde je devrais dire. On le punissait souvent de ne pas avoir été en cours certains jours de neige ou de soleil étincelant. Bien sur ! Il préférait se promener dans la nature à la recherche de l’inspiration plutôt que d’être enfermé dans une salle et ne pas profiter du temps.
Mais son plus gros défaut reste, et restera, sa dépendence à la nicotine. S’il n’a pas eu sa dose, le pauvre Sid est totalement en manque. C’est pourquoi il veille à toujours avoir son paquet sur lui, pour ne pas lacher ses nerfs sur le premier venu.
Sid est un mélange du bon et de mauvais. Mais son âme est pure comme celle d’un enfant.



Histoire : Deux avril. C’est un garçon.
La famille Insane n’avait pas voulu connaître le sexe de leur enfant avant la naissance. Le père priait pour que ce soit un homme, un vrai. La mère éspérait pouvoir caliner une petite fille. La sage-femme leur annonça la nouvelle. John prit le gamin dans ses bras. Sa fierté. Il serait sa fierté. Rien au monde ne pourrait le rendre plus heureux que lui. Sid. Il s’appelerait Sid. Sid comme « Seigneur » au Maroc. Sid car cela fait très anglais. Sid comme Sid Vicious, admiré par John. Et aussi Willem. Car Maarya aurait aimé que sa fille s’appelle Wilma. Il fallait bien trouver un équivalent masculin. Le pauvre enfant ! Personne n’aurait imaginé qu’il haïrait ce prénom au plus haut point.
Instant de joie. Pleurs. Cris. Bonheur.
Le lendemain, une ribambelle de tantes, d’oncles, de cousins et de cousines vinrent toquer à la porte des jeunes parents. Quelle émotion. Le petit était tel une bête de foire, à se faire toucher de tous côtés, à se faire reveiller à tous bouts de champs et à entendre son nom hurlé à ses oreilles une quinzaine de fois par tranche de dix minutes. Bienvenue Sid Willem Insane. Bienvenue dans la réalité.
Les mois et les années passèrent. Le gamin était comme tous les autres enfants. Pleurnicheur, affamé, rêveur. Et ça, pendant quelques temps. La famille passait régulièrement, essayant de prendre soin, à leur façon, de Sid qui n’était que poupée dans les bras des cousines. Elles aimaient le maquiller _ou il serait plus correct de dire « le gribouiller de rouge à lèvres »_ et faire des coiffures extravagantes à ses cheveux qui commencaient à pousser rapidement. Les cousins, quant à eux, se servaient presque de lui comme ballon de football. Lorsque l’enfant était sur le terrain boueux, recroquevillé près des buts, l’un lançait la balle de son côté et le suivant martelait de coups de pied Sid, jusqu’à ce que ce dernier gémisse et que l’abruti comprenne qu’il s’était trompé de cible.
On aurait pu croire que Sid était un garçon martyr. Mais il ne s’en plaignait pas. Jamais il n’alla dénoncer un quelconque individu pour un coup de poing dans l’épaule, une bousculade accidentelle, une allumette en feu dans les cheveux ou encore un oeuf pourri sur le crâne. Il se fichait bien de ça. On ne peut pas dire qu’il ne le voyait pas, mais cela ne le touchait pas. Si cela amusait les autres, tant mieux. Lui était déjà, même à un très jeune âge, dans son monde. A part.
Son monde était peuplé de petites bêtes vues dans ses livres d’images enfantins, de chiens parlant des espèces de bouquins pour jeunes, de jolies princesses des contes de fées, de chevaux blancs de ces mêmes contes de fées, de sorcières borgnes desdits contes de fées, de lutins, de goules, de farfadets, de trolls, de gobelins, de mages, de griffons, de sphinx, de harpies, d’orgres, d’orcs, de démons, du Kraken, de chimères, d’hippogriffes, de licornes, de loups-garous, de dragons, de centaures et de vampires arrivés tout droit de ses romans fantastiques. Tout ceci dans un univers paranormal, avec des décors hallucinants, sans queues ni têtes, où le soleil est vert, les étoiles violettes et l’herbe bleue, les racines des arbres sortent du sol, plantés par les feuilles, où la nature sauvage règne, l’humanité n’existe pas, les arcs-en-ciel sautent par milliers d’arbres en arbres, les couleurs tournent, les nuages chantent, les fleurs dansent et le soleil rayonne.

Artiste. Oui, Sid était un artiste. Il avait toujours des notes excellentes dans cette matière à l’école. Et c’était aussi l’une des seules qu’il n’avait jamais séché de sa vie. Même si le temps était resplendissant, même si la lumière étincelait, même si la neige parsemait les rues, même si la pluie chaude de l’été tombait, le jeune garçon ne loupait jamais les cours d’art. Pour ce qui est de ceux de français, de langues, d’histoire géographie, de sciences, l’absentéisme était son passe-temps favori. Il collectionnait les retards et les non-présences. A croire que cela lui plaisait. Non, en fait il s’en moquait. Il préférait de loin ses journées allongé dans l’herbe où la rosée venait de s‘y déposer, à contempler le ciel bleu, les nuages aux formes extravageantes et à rêver. Ou alors ses matinées assis sur une bûche d’arbre, le regard toujours rivé vers le ciel, écoutant le tonnerre gronder, fuyant la peur de le voir s’effondrer à quelques mètres à peine de lui. Il n’y avait bien sur pas que ces deux formes de rêveries là, il y en avait tant qu’il serait sans doute impossible de toutes les remémorer. Mais Sid emmenait toujours son appreil photo. Il a donc immortalisé tous ses souvenirs là dedans. Ce n’est pas pour lui déplaire.
Le reste de sa vie, se réduit aux mêmes choses. Songes, ailleurs, arts, petits plaisirs de la vie. Ce qui vint bouleverser son quotidien fut la réception d’une lettre pour une école de magie. Malwen, elle se nommait. Mais tout ceci est à voir dans le paragraphe suivant.

Réception de la Lettre : Sid marchait le long du chemin boueux. Il essayait d’éviter de sauter dans les flaques, même si celles-ci jonchaient le sol. Le temps était à l’orage. Il venait de pleuvoir à flots, le ciel était sombre. Ce n’était pourtant que le début d’après-midi et pourtant, la nuit semblait levée. Il était bien dommage que la lune ne se présente pas si tôt. Sid aurait aimé voir le ciel étoilé lorsque le tonnerre grondait. Il n’avait encore jamais assisté à un tel évènement. C’était, dans sa liste, un projet à accomplir prochainement. Très prochainement. Il arriva donc à la lisière de la forêt. Il ne savait pas s’il devait, ou non, s’engoufrer dans le noir profond du bois en ce temps couvert. Mais il décida de tenter l’aventure. Il n’avait rien à perdre de toute façon.
Le jeune garçon parcourait les sentiers effacés, slalomait entre les arbres lorsqu’il atteint soudain une petite prairie, au fin fond du bois. Une prairie verte, en fleurs, sans la moindre trace de pluie, comme si le temps s’était arrêté à cet endroit. Un grand arbre était pourtant planté au milieu de ce joli paysage d’été. Un saule pleureur. Sid aimait ces arbres, il les trouvait magestueux avec leurs branches qui glissaient le long du tronc, telles des larmes coulant sur ses joues. Sous cet être, se trouvait un petit animal, endormi. Sid s’approcha : cela l’intriguait. Il découvrit donc un petit hibou blanc, si petit qu’il aurait tenu dans sa main, avec une étrange chose accrochée à sa patte. Une feuille, un parchemin plutôt. Donc un message. Sid se demanda d’abord s’il devait l’ouvrir ou non. Ce n’était pas pour lui, qu’il disait, et le destinataire serait sans doute mécontent d’apprendre qu’on avait lu son courrier. Il est vrai que Sid trouvait cela bizarre, de communiquer par hibou. Mais après tout, certaines personnes étaient restées aux vieilleries. Alors le jeune homme s’assit à coté de la petite bête et ferma les yeux. Il était bien, là, il s’y sentait en sécurité. Il n’avait aucune idée de l’endroit où il se trouvait, ni de l’heure qu’il était, ni même de pourquoi il se sentait si bien. Peu lui importait. Il resta là pendant ce qui lui sembla être des heures entières. A un moment, le petit hibou se reveilla, et secoua ses plumes, obligeant Sid à rouvrir les paupières. L’animal gigota un peu puis s’envola, laissant derrière lui la lettre. Le garçon regarda encore une fois le parchemin et se décida enfin à l’ouvrir. Après tout, il était seul, et si l’oiseau l’avait laissé là ce n’était sans doute pas par inattention.
C’était une lettre. Un lettre parlant d’une école, de magie. Malwen, qu’elle s’appelait. Sid fut stupéfait. Qu’est ce que c’était que tout ça ? Il n’y comprennait rien. On lui disait qu’il était admis dans cette école car inscrit depuis sa tendre enfance. Il n’avait pourtant jamais entendu parler d’une quelconque magie, et s’il avait des pouvoirs, cela se saurait !
Toutefois, le jeune garçon ne se posa pas trop de questions. S’il était sorcier, il était sorcier. Il ne chercha pas plus loin. Avec les évènements étranges de cette prairie, cette lettre convenait bien et semblait moins irréelle. Après, reste à savoir si le lendemain, il aurait tout oublié ou s’il s’en souviendrait encore. Cela enchantait même Sid. La magie, le surnaturel avait toujours bercé son univers, alors si cela devenait réel, c’était pour lui une bonne chose. Très bonne. Trop bonne.

Années à Malwen: Que dire de ces années là ? Les quelques premières n’eurent pas d’impact sur le garçon. Mais à partir de la cinquième, beaucoup de choses changèrent. Il croisa le regard d’Edward. Qui changea sa vision de l’Amour. Son cœur connut de nouveau la flamme du bonheur, de la tendresse, de la vie à deux. Il avait retrouvé quelqu’un pour le compléter. Et puis, il y eut Julian. Qui avait toujours été proche de lui, mais qui, cette année là, se rapprocha considérablement de lui. Il devenait son confident. De là, commencèrent à naître deux relations hors du commun des plus importantes dans la vie du rouquin.
La septième année fut décisive. Edward l’abandonna. Il alla voir cet imbécile de Kaïs. Sid était hors de lui, désemparé, paumé, seul. Il y avait bien Julian, pour le réconforter, mais ce n’était pas de cet amour là qu’il avait besoin. Et puis, la chance parut lui sourire à nouveau. Sous les conseils de son meilleur ami, le rouquin décida de rencontrer Edward une dernière fois. Malgré toute la souffrance que celui-ci lui avait procuré, il ne cessait de l’aimer. Et leur rendez-vous sur les toits sonna comme le début d’une nouvelle histoire. Pris de peur de se faire tromper à nouveau, Sid demanda le soutien et l’avis de Julian. Sur qui il déversa des flots de larmes et une armée de mots. Il lui parla, entre deux sanglots, de son aventure nocturne avec son amour, ce qui l’emmena sur le terrain glissant de son enfance.

Dois-je redonner les détails de cette histoire ? Le secret le plus enfouit de Sid s’étala devant Julian. Une enfance pleine de drame, une âme sauveuse. Et le grand jour qui marqua la fin.
Ils était tous les deux à s’amuser chez Willem. Son père était parti avec ses amis, sa mère ne faisait que trop peu attention à eux. Les deux enfants regardaient la télévision, absorbés par des programmes animés aussi stupide qu’il pouvait exister à l’époque. Malgré leur jeune âge, leur attirance l’un pour l’autre persistait. Ils étaient comme de très vieux amis, comme s’ils s’étaient toujours connu, comme s’ils étaient prédestinés à être ensemble. Et ils s’aiment. D’un amour enfantin et simple. De tout l’amour de leur innocence. Qu’y avait-il de mal là dedans ? Il n’en avait pas la moindre idée. Mais les garçons dans la rue les insultaient. Ils s’en fichaient, ils avaient l’habitude. Mais le jour où la maîtresse les gronda alors qu’ils se tenaient la main, ils comprirent qu’il devait y avoir une sorte de problème. Et cette soirée télé le leur révéla.
Ils riaient aux éclats, devant un épisode de Mickey. Le chien avait poussé la grande souris dans un seau d’eau. Leurs rires furent interrompus pas le bruit d’une porte qui claque, et de pas rapides et féroces. Monsieur Zheim rentrait bien trop tôt. Il était encore bien alcoolisé ce soir là. La mère descendit les escaliers à sa rencontre. Il la poussa d’un bras raide contre le mur, se dirigeant vers le salon où les enfants s’étaient cachés derrières les coussins du canapé.
« Fais comme si tu n’étais pas là, Sid. Et ne le regarde pas. Mon père, c’est la honte. »
Et Willem appuya sur le coussin où se dissimulait son ami. Le père se tenait dans l’encadrement de la porte désormais, le visage rougit d’un homme ivre. Il tira de sa poche un couteau, et le pointa en direction de son fils.
« Où es la pourriture qui te suit comme un chien ? Je sais qu’il est là. Montre le. OBEIS. »
Il était dans une telle fureur qu’un troupeau d’éléphants n’aurait pas été capable de l’arrêter. La mère s’accrochait désespérément à son bras, le suppliant tout bas de se calmer. Il la soulevait sans mal, n’y prêtant aucune attention. Ses pieds le portèrent jusqu’au canapé où il attrapa son fils par le col et continua à hurler de toute la force de sa voix.
« Comment peux-tu à ce point déshonorer notre famille ? Je t’interdis d’approcher ce sal**ard. »
Il fit valser l’enfant, dont les yeux étaient devenus torrents. Le couteau s’enfonça plusieurs fois dans la montagne de coussin formée par les deux petits. Deux fois il loupa sa cible. A la troisième, il sentait qu’il touchait à son but. Mais ne pouvait rester dans l’ignorance de la position exacte du chenapan, il provoqua une tempête de plumes en secouant les oreillers. Il le découvrit donc, recroquevillé, baignant dans une mare de larmes.
A cet instant, Willem qui n’avait pas dit son dernier mot arriva en courant vers son géniteur et lui planta dans la cuisse une fourchette qu’il était allé chercher. Aucun effet positif ne sorti de cette action de courage bien fou. Il ne fit qu’amplifier la colère du père.
« Vermine. Tu as monté mon propre fils contre moi. Les vauriens dans ton genre ne méritent même pas la vie. »
Et, avec toute la vision de la conscience qu’il avait maintenu dans son état d’ivresse, il planta sa lame dans le visage de Sid. L’attrapa par les vêtements, les déchira du même mouvement et le jeta violemment dans la rues. Les mains pleines de sang, il agrippa son fils et l’envoya dans sa chambre qu’il verrouilla trois jours durant.

Ainsi, Sid perdit son œil droit, lui laissant le triste souvenir de cette nuit fatale. Le laissant avec les regrets de son amant perdu.
Julian découvrit la vérité sur le passé de Sid. Il comprit alors pourquoi il ne quittait jamais son bandeau qu’il avait sur l’œil et qu’il en prenait soin comme de sa propre vie. Cependant, le contraste entre la vie que menait Sid à Malwen et sa vie d’antan était incompréhensible. Personne n’aurait donné une telle vie et une telle souffrance à un gamin comme lui, respirant la joie, le sourire toujours sur les lèvres et transmettant sa bonne humeur à tout le monde. Telle est la triste loi de la vie : cacher qui l’on est. Cette faiblesse de Sid, ces révélations ne durèrent qu’une soirée. Le temps de tout raconter, d’expliquer les détails. Et il supplia Julian de ne rien dire à personne. Il ne voulait pas être mis à nu.
Suite à cela, et par un hasard bien trop étrange, une guerre éclata. Cette guerre vous ne la connaissez que trop bien. Elle sema la mort et le chaos pour bien des sorciers et bien des familles périrent. Durant ce temps, comme tous les élèves de septième année, Sid se forgea au rythme de la bataille. Il aidait son camp à vaincre. Il ne connaissait que trop la misère qu’il ne montra jamais qu’il en était affecté. Il essayait toujours de faire rire ses camarades, voulant épargner à quiconque ce supplice. C’était vain, certainement. Chacun aurait des séquelles de cette attaque. De ces destructions massives et de la perte de biens chers. Mais s’il pouvait au moins égayer leur tristesse, il en était content. Par chance, Sid ne subit pas de détérioration physique immense. Seule une cicatrice se dessina sur sa main droite. Mais le mental en pâtirait plus que le corps. Fort heureusement, la fin de la guerre se déclara. La panique et la terreur étaient finies. Comme pour tout le monde, c’était un espoir inattendu.
C’est après cela que Sid retourna à Swelty, qui avait remplacé Malwen. Il ne savait pas ce qu’il y découvrirait, si tout aurait changé. Il ne savait pas s’il reverrait ses amis, ni même si ceux-ci se portaient bien. Il n’avait eu aucune nouvelle de Julian et cela l’inquiétait un peu.
Au château, il découvrirait les mystères qui entouraient toute cette histoire. Il pourrait parler librement des évènements avec les autres élèves. Il aurait l’occasion de demander aux autres des nouvelles de son amis.
Cette guerre lui avait fait oublié Edward. Mais avait ravivé les plaies du passé plus ancien. Toutefois, comme toujours, il se tairait à ce propos et serait toujours le premier à courir vers les nouvelles aventures loufoques qu’on lui proposerait, à s’amuser avec les autres, dire n’importe quoi, et se sociabiliser avec le nouveau monde.
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Sniejana Kürine
Sniejana Kürine

Identifiant Joueur
Âge: 23 ans
Sexe: Féminin
Localisation: Sherbrooke, Québec
Sid Insane. Vide
MessageSujet: Re: Sid Insane. Sid Insane. Icon_minitimeMar 30 Nov - 10:37

    Hello hello et bon retour \o/

    Comme ta fiche est très... similaire... Wink... je ne vois aucune objection à te valider!

    Bienvenu jeune Nissena Smile!
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Sid Insane
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MessageSujet: Re: Sid Insane. Sid Insane. Icon_minitimeMar 30 Nov - 11:00

Merci merci. Smile
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Sid Insane. Vide
MessageSujet: Re: Sid Insane. Sid Insane. Icon_minitime

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Sid Insane.

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