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 Asako Nakajima ~ UC

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Asako Nakajima
Asako Nakajima
Asako Nakajima ~ UC Vide
MessageSujet: Asako Nakajima ~ UC Asako Nakajima ~ UC Icon_minitimeDim 3 Juil - 7:52

Asako Nakajima ~ UC Asako_14
Asako Nakajima

Joueuse de Rain - Leonard - Cassandre - Azel & Dive


Identité
Nom • Nakajima
Prénom • Asako
Cela signifie ‘Enfant du matin’. Et, techniquement, c’est un prénom féminin, mais ses parents souhaitaient absolument que les jumeaux portent pratiquement le même, au grand désarroi du garçon.
Surnom • Aucun.
Age • Treize ans
Date de naissance • 13 février
Pureté du sang • Fils de moldu
Nationalité • Japonaise
Origines • Japonaises et Américaines



Swelty
Année • Troisième année.
Maison • Cohary.
Les gens s’étonnent souvent de cela, songeant qu’il devrait être chez les violets. Ce qui l’amuse plus qu’autre chose. En fait, si Asako n’était pas totalement neutre au niveau de la magie noire, il est persuadé qu’il serait à Nissena.
Baguette magique • Vingt-quatre centimètres en bois de Néflier du Japon. Contient l’éclat d’une corne de licorne. Marche très bien pour les sortilèges liés aux éléments naturels.
Matière favorite • L’astronomie.
Ca se rapproche encore pas mal de la classe de science moldue qu’il avait à l’école primaire, donc il apprécie.
Matière détestée • Le cours de musique magique.
Ce n’est pas qu’il n’a pas l’oreille musicale, c’est juste qu’il ne voit pas l’intérêt de ce cours.
Patronus • Une raie manta.




Physique
Que ce soit clair, Asako n’est pas borgne. Son frère, lui, l’est. S’il porte un cache sur son œil gauche, c’est uniquement pour s’excuser, pour affirmer son soutien à son aîné. Après tout, c’est à cause de sa magie que l’autre souffre d’une vision réduite. Malheureusement, à force de cacher l’œil, ce dernier commence à souffrir de l’absence de lumière qu’il subit une bonne partie de la journée et sa vision baisse de plus en plus de ce côté, même si cela se fait encore relativement lentement. A force de jouer à des jeux vidéos, Asako a abîmé son regard entièrement de toute manière. Même si le cache n’aide pas. Tout en prétendant que ça ne le dérange pas, il réalise tout de même de subtiles efforts en cessant de le porter lorsqu’il dessine ou se sert de sa console, pour permettre à ses deux yeux de fonctionner correctement, avec l’aide de ses lunettes, qu’il ne porte que pour cela, au moins un moment. Vous le verrez parfois avec des lentilles de contact, ou tout du moins une, de couleur dorées. Pour se donner un style sans nul doute. Les gamins veulent toujours être différents. Il les met cependant moins qu’avant. Au naturel, son regard oscille entre le bleu et le gris, ceci grâce aux gênes Américains de son père.

Bien que mesurant tous deux un mètre cinquante-quatre, les jumeaux sont assez simple à différencier. Le plus jeune parle plus rapidement et son ton est moins doux que celui de l’autre garçon. Ses traits sont un peu plus durs et les sourires plus rares sur ses traits, quoique plus sincères également. Le rire d’Asako est assez fort et il met en général pas mal de temps pour se calmer une fois qu’il commence à s’esclaffer. Ayant pratiqué deux ans de karaté, il est un peu plus agile, même si sa force est plutôt limitée, sans nul doute à cause de son jeune âge. Au vu des tailles de ses parents, l’adolescent n’a pas vraiment l’espoir d’être très grand un jour mais il pense que cela n’est pas important. Gaucher, le Cohary consacre beaucoup de temps à sa passion, le dessin, et sera donc souvent vu avec un crayon dans les mains. Chez lui, au Japon, il possède une tablette graphique mais trouve ça un peu moins amusant. Par contre, apprendre à coloriser ses créations avec un logiciel lui semble être une avancée fantastique. Jusqu’à lors, il en était réduit aux crayons de couleur.

Monsieur apprécie également les détails. Ainsi, se vernir les ongles de bleus l’amuse. Tout comme teindre sa chevelure. Quoique cette dernière possède surtout des reflets. Jamais il n’oserait les décolorer, surtout pas à son âge, cela lui ruinerait la masse capillaire. Il sait, grâce à un Nasteen qui lui l’a fait, que ça abîme vraiment les cheveux. Donc il se contente de se mettre la teinture par-dessus sa masse capillaire noire. Certes, cela ne rend pas magiquement bien mais ça lui suffit. Lorsqu’il y a du soleil, ils apparaissent comme bleus. Par contre, sa chevelure est assez longue pour un individu de sexe masculin et, chaque matin, il doit se battre avec les nœuds qui se forme dans certaines mèches.

Ses tenues sont assez simples. L’on remarquera juste qu’il apprécie les couleurs et les motifs. Même si ce qu’il porte est souvent possédé par son jumeau dans une autre teinte. En général, ils tentent d’éviter de mettre la même chose en même temps. L’habit favori d’Asako est un sweat vert pomme avec une capuche qui lui donne l’impression d’être une grenouille, grâce à deux faux yeux de l’animal cousus dessus. Il adore le porter et râle dès qu’on lui dit qu’il doit le laver.




Caractère
Ce garçon est né avec un crayon entre les doigts. Cela est sans nul doute une exagération mais pas de beaucoup. Dès sa petite enfance, il était toujours à gribouiller son imaginaire sur des feuilles de papier, voir les murs de sa chambre lors de ses débuts. Avec les années, cela est devenu une passion qui ne l’a jamais abandonné. Dès qu’il a du temps libre, il agrippe un de ses carnets à dessins et il laisse courir son imagination. Depuis la guerre, ses œuvres sont devenues plus sombres, représentants souvent des monstres cachés dans le noir. Cela lui passera sans doute avec le temps. L’art est sa thérapie, sa façon d’extérioriser ses sentiments, ceux qui le rongent de l’intérieur depuis qu’il a été pris dans des combats qui ne devraient jamais toucher un enfant de douze ans. Cela ne l’a cependant pas rendu plus mature qu’avant. Après tout, il reste un gamin. Un qui a tendance à vite chercher le conflit lorsqu’on l’embête. Sans pour autant être inconscient. Asako se bagarre, parfois, mais jamais bien violemment. Et, d’ailleurs, il se fait pratiquement envoyer au tapis à chaque fois. En réalité, il abhorre la violence et se maudit d’être aussi impulsif. Il préfère répliquer par les mots, être cinglant, impoli, faire des doigts d’honneur. Ce n’est pourtant pas le genre à rire de ses ennemis. Certes, il sait être assez moqueur. Cela reste cependant léger et innocent. Le malheur ne l’amuse pas. L’idiotie le fait éclater de rire. Contrairement à ce que certains semblent croire, il est parfaitement capable de sourire, de façon franche, lorsque la situation le permet. La guerre a juste un brin effacé sa joie de vivre.

Asako est unique. Cela lui tient à cœur. Bien qu’il accepte que l’on puisse le confondre avec son frère, il fait en sorte que cela se produise le moins souvent possible. Après tout, ils ont des tas de différences dans leur physique, même si ce ne sont que d’infimes détails. Il cherche généralement à les mettre en avant. Dans le même temps, il se fiche pas mal de sa réputation. Ainsi, le fait que les gens le dépeignent comme étant un sale gosse violent ne lui pose pas spécialement de problème. Ce garçon est plutôt ouvert d’esprit. Les gens peuvent l’aimer ou le haïr, cela ne le dérange pas tant qu’il n’est pas lié à eux. En amitié, il est toujours fidèle et ne se laisse jamais entraîner dans la moindre dispute. Il préfère laisser les concerner se débrouiller et dire que ce n’est pas son problème. Et si c’est lui qui enclenche le conflit, il y a de fortes chances qu’il fasse la tête pendant une journée avant de craquer et d’aller s’excuser. Si le concerné est son jumeau, alors l’affaire est d’une simple heure.

Comme la majorité des adolescents, sa brusquerie est un de ses défauts. Il a tendance à foncer dans les choses sans y songer ou bien à courir dans les couloirs au lieu de marcher. Et, en même temps, lorsqu’il dessine, il peut rester pratiquement immobile pendant des heures, pour être sûr que son esquisse ressemble à quelque chose. Il est plutôt doué et aimerait faire du dessin son métier, même s’il sait que cela ne réussira à amener qu’un flot de disputes entre lui et son paternel. Dire que les deux ne peuvent pas se voir en peinture est encore trop faible. Nakajima senior ne comprend pas ce fils adolescent qui refuse de l’écouter et qui refuse de voir qu’il veut simplement agir pour son bien. Autrefois, alors que le garçon étudiait dans une primaire moldue, beaucoup d’espoirs ont été placés sur ses épaules. Ils ont volé en éclats à cause de la magie et de l’incident qui s’est produit avec un foutu pot de fleurs. Asako refuse de servir les intérêts de quelqu’un. Son existence n’appartient qu’à sa propre personne et tout être essayant de lui faire croire le contraire n’a pas à apparaître dans son champ de vision limité.

Avant, en se relevant d’une bagarre qui l’avait envoyée au tapis, ses lèvres affichaient un sourire amusé tandis que ses doigts attrapaient la main tendue de son frère. A présent, il se contente de soupirer. Il n’a plus envie de faire croire que ça l’amuse, que ça ne le touche pas. La guerre a transformé sa personnalité, sa manière de voir les choses. Cela l’exaspère. Il préférait n’avoir pas la moindre once de courage et se cacher derrière Asaki. Sans doute est-il devenu plus sincère, moins maladroit avec les autres. Au lieu de répondre à tout de manière agressive, il écoute à présent. Pas énormément mais assez pour donner une image différente de sa personne. Pour pratiquer son art, le Cohary préférait se cacher, pour ne pas nuire à sa réputation. Maintenant, ça ne lui importe plus. Il dessine en plein jour, n’importe où dans le château. Même si on le trouvera généralement là où l’on peut encore voir les vestiges de la guerre. A certains instants, ses doigts dérapent sur le papier tandis qu’un souvenir le traverse et la feuille est brusquement déchirée en deux. A treize ans, comprendre pourquoi tous nos repères ont disparu est difficile. Asako ignore qu’il possède un talent. Il sait juste qu’il se débrouille bien, ce qui est différent.

Parfois, certaines parties du mode de vie américain le troublent. De plus, être un sorcier est assez mal perçu par sa famille et il a l’impression que le décalage entre son pays d’origine et ce monde rempli de magie est un gouffre infranchissable. Chez lui, son activité favorite, outre le dessin, consiste à jouer à des jeux vidéos. C’est un grand fan de rpg et il peut y passer une dizaine d’heures d’affilées sans y voir le moindre problème. Même s’il s’énerve rapidement quand il a des énigmes à résoudre. Son frère s’en sort bien avec ça, alors il le laisse faire les parties qui lui cause du souci. Asako apprécie également de regarder des films d’animation, ou de lire des mangas. Par contre, il est incapable de regarder un film d’horreur sans être totalement paniqué. Sincèrement, quel besoin les gens ont-il de réaliser des scénarios où les gens se font découper en morceaux ?

Proches et éloignés à la fois. Cela définit sans doute de façon plutôt juste sa relation avec son jumeau. Outre une certaine rivalité qui a toujours été présente, il y a aussi cette culpabilité dévorante qui ne semble toujours pas passer. Jusqu’à la guerre, une dépendance existait entre eux. Et, une fois cette dernière terminée, chacun s’est enfermé dans son propre univers en espérant que cela arrangerait la situation, sans succès. Peut-être que c’est mieux, en un sens, qu’ils ne soient plus ensemble en permanence, qu’ils puissent se lier à d’autres personnes. Même si, par habitude, Asako parle souvent à voix-haute dans le vide, trop habitué à ce qu’Asaki soit là pour l’écouter. Sans doute leur lien ne redeviendra pas ce qu’il était. Le plus important, c’est qu’ils continuent à s’aimer, à être frères. Et tout ira bien.



Histoire
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Asako Nakajima ~ UC Enfanc10

Le plus lointain souvenir du garçon est une après-midi dans un terrain de jeu. Il ne se souvient plus exactement quel âge il avait à l’époque, mais guère plus de trois ans sans doute. Sa mémoire lui offre un flash où il fait du toboggan et un autre où lui et Asaki font de la balançoire. Ce n’est pas grand-chose, que quelques minutes sur toute son existence. Pourtant, il s’agit de l’un de ses instants favoris, parce qu’à l’époque, tout allait bien. Il n’y avait aucune dispute, aucune guerre. Cela lui manque à présent. Leur enfance a été des plus normales. Nés à Kyoto, les deux gamins ont grandi ensemble, entourés par leurs parents. Ces derniers se sont rencontrés en Amérique, pays de naissance de leur père et où leur mère, elle Japonaise, s’était rendue pour aller étudier les langues étrangères. Un coup de foudre qui poussa l’homme à déménager et à s’installer au Japon. Globalement, ils n’ont que peu bénéficié des coutumes Américaines, baignant plutôt dans la culture Japonaise. Ce qui n’a jamais dérangé le plus jeune, qui apprécie son pays de naissance, quoiqu’en ce moment ce dernier ne va pas très fort, ce qui le peine.

A l’école primaire, le garçon était bon élève, pour ne pas dire qu’il se situait généralement dans les cinq meilleurs de sa classe, ce qui rendait son père, instituteur, plutôt fier. Cependant, étudier ne l’intéressait pas outre mesure. Dessiner lui semblait bien plus amusant. Ainsi, ses cahiers de cours étaient couverts de petites esquisses qui embêtaient ses professeurs. Et, il y avait également Asaki, son jumeau. Ces deux là passaient tout leur temps libre ensemble, ne jouant pas énormément avec leurs petits camarades. Enfin, suffisamment pour se faire inviter aux goûters d’anniversaire et tout de même avoir quelques bon copains. Cela restait pourtant léger et, une année, lorsqu’ils découvrirent qu’ils n’étaient pas dans la même classe, à cause du fait qu’ils étudiaient dans une grande école, ils pleurèrent jusqu’à ce que leur génitrice téléphone à l’école pour les mettre ensemble. Ce qui marcha après quelques supplications. Lorsqu’ils eurent sept ans, beaucoup de choses arrivèrent. Tout d’abord, l’on cessa de les habiller comme des clones, ce qui fut un soulagement pour Asako, qui, à l’époque, était encore souvent confondu avec son frère. Par contre, leurs tenues restaient similaires et n’étaient différentes que sur les couleurs. Pour être sûr de ne pas être nommé par le mauvais prénom, le gamin avait accroché avec un badge bleuté avec une étoile pailleté sur la chemise de son uniforme scolaire.

Le second événement de cette année fut la naissance de leur petite sœur, Linea. Un petit bout de chou qui gigotait dans son berceau et qui les regardait avec de grands yeux. Elle fut une source d’amusement et de fascination pour le petit garçon qui, en la voyant lui sourire, décida qu’il la protégerait pour toujours. Enfin, il ne savait pas de quoi, mais c’est l’attention qui compte. Rien ne prédestinait, au premier abord, ces deux gamins à devenir des sorciers. Pourtant, cela se produisit.

Ils avaient dix ans et, par une journée chaude d’été, jouaient dans le jardin. Pour ne pas dire que le tuyau d’arrosage avait été mis à rude épreuve ainsi que leurs pistolets à eau ce jour-là. Tandis qu’ils s’amusaient à présent à jouer au football, dans une lutte assez serrée, le pot de fleurs posé sur le rebord de la fenêtre du premier se cassa la figure, sans doute à cause d’un coup de vent un peu trop violent et commença une chute qui s’arrêta brutalement grâce à Asaki. Ce dernier venait en effet de démontrer ses dons en arrêtant l’objet et en le faisant léviter. Perdu dans ses pensées, son frère ne s’en rendit pas compte, jusqu’à ce qu’une main tire sur la manche de son t-shirt, le ramenant à la réalité. Les deux pauvres garçons étaient pâles comme des linges et n’étaient pas en mesure de réaliser ce qui arrivait. Ce fut à cet instant que, paniquant, le plus jeune commença à secouer légèrement l’autre, lui faisant perdre sa concentration. Ainsi, le pot recommença à chuter et, pour se protéger, Asako leva une main en l’air, se servant de façon inconsciente de ses pouvoirs pour l’arrêter à son tour. Une fois qu’il fut en mesure de rouvrir les yeux et qu’il se rendit compte que le pot flottait sagement au-dessus d’eux, il lui effectuer de légers mouvements. Son frère fit la même chose et l’objet se mit doucement à passer de l’un à l’autre, comme s’ils étaient en train de jouer au ballon. Jusqu’au raté. Même aujourd’hui, le garçon ne sait pas se qui s’est exactement produit. Une légère perte de concentration, un geste trop brusque ? Le pot est tombé et s’est brisé en morceaux. Cela aurait pu se finir avec une simple punition de la part de leurs géniteurs… Si un des bouts n’avait pas été projeté dans l’œil d’Asaki sous le choc.

L’esprit du garçon est trop embrumé pour qu’il se souvienne des détails. Cependant, cette boule au creux de son ventre, la peur qui s’étend dans votre corps et qui en prend le contrôle… Cela lui est resté en mémoire, comme une sensation fantôme dont on ne peut se débarrasser. Les hurlements ne résonnent plus à ses oreilles. Leur existence était cependant une réalité. Sauf qu’il est incapable de dire si c’était lui ou son frère qui criait ainsi, à en perdre la voix. Et puis il y a l’hôpital. Lui aussi est flou, teinté d’un voile gris qui empêche les souvenirs de remonter à la surface. Asako sait qu’il a refusé d’attendre à la maison. Les mots qui lui échappèrent lorsque l’on tenta de l’évincer furent cruels et si étranges de la part de cet enfant qui avait toujours été un modèle de politesse. Alors, ses géniteurs cédèrent. Il y avait une route, de la voiture, jusqu’au lieu trop blanc. L’esprit du gamin est vide durant le trajet. Il ne se souvient même pas être monté dans la voiture familiale. Par contre, l’attente, si. Balancer ses jambes dans le vide tandis que, assis sur une chaise inconfortable, il attendait des résultats. Et le temps était si lent. Comme si l’éternité s’imposait dans le lieu, rendant le moindre mouvement des aiguilles de l’horloge presque impossible. Le monde eut le temps de mourir et de revivre tandis que la vérité se préparait à arriver. La sentence tomba avec violence. Les conséquences n’auraient pas dû être entendues par le garçon. Sauf que, comme ceux à qui ont interdit un secret, il ne fut pas en mesure de s’empêcher de s’approcher et d’écouter le médecin leur dire qu’Asaki avait perdu la vue au niveau de son œil droit. Et ceci de façon définitive. La colère qui se déchaîna chez le frère du blessé fut brusque et mauvaise. Il se jeta presque sur le docteur en hurlant, en lui demandant comment elle osait être aussi incompétente. Et ce fut un infirmier qui l’écarta finalement, avant de lui donner un calmant. En réalité, ce n’était pas contre le corps médical que le jeune sorcier était en colère, juste contre lui-même.

Les soins du plus âgé durèrent une bonne semaine. Et, durant cette période, jamais son cadet ne se rendit une seule fois à l’hôpital pour le voir. Le poids de la culpabilité était trop fort. Alors, il commença à s’enfermer dans sa chambre, pour ne pas croiser les regards de ses parents, ni leurs paroles de réconfort qui sonnaient faux. Leur père était en colère contre lui, cela était évident. D’où venait cette malédiction ? Ce don étrange qui n’avait fonctionné que ce jour-là ? Impossible de trouver la moindre réponse. Il tenta de faire des recherches sur le pc familial, pour ne rien découvrir de concret. Prisonnier de son monde, Asako se rendit compte que même dessiner était devenu une épreuve. Plus rien ne lui venait et le syndrome de la page blanche était insupportable. Alors, il préféra s’absorber dans ses jeux vidéos, ayant une télévision et une console dans sa chambre. Cela ne le soulageait pas. Il oubliait, certes, mais uniquement de façon temporaire. Et le jour où l’autre Japonais revint, il n’eut le droit qu’à une porte fermée. Hors de question qu’il lui adresse la parole pour le moment. Entendre les plaintes, la colère, l’incompréhension de son frère… Cela l’effrayait. Alors, autant se faire sourd et muet.

Six jours ont été nécessaire pour qu’il réalise que cela ne changerait rien. Son frère ne retrouverait jamais son œil perdu et lui ne cesserait jamais de s’en vouloir. Cela était immuable et pleurer n’y changerait rien. Implorer un pardon que l’autre lui avait sans doute déjà offert apporterait le même résultat. Alors, décidant d’être un peu courageux, il retira la clé de la serrure de sa porte, comme si sa présence était soudainement un crime. La demeure était encore vide en ce début d’après-midi. Il en profita pour y marcher, tout en réfléchissant à ce qu’il allait dire et faire. Il tomba sur un cache médical à son frère encore emballé dans la salle de bain. L’idée lui vint de façon instinctive et il l’enfila. A la rentrée, les autres enfants allaient cesser de les confondre. A présent, ils n’étaient plus identiques après tout. Quoique, d’après Asako, ils ne l’avaient jamais été totalement été. Ses doigts, qui tremblaient, firent glisser le cache jusqu’à son œil gauche et, dans le miroir, il eut l’impression de voir Asaki, grâce au reflet. Rien ne serait jamais exactement comme avant. Et s’en plaindre ne changerait rien. L’objet mis sur l’œil opposé à celui que son aîné avait perdu, le garçon alla s’affaler sur le canapé, tout en allumant la télévision. Ce fut dans cette position que sa famille le trouva. Personne ne fit de commentaire. Personne n’a réalisé la situation clairement et les raisons du garçon sont restées un mystère que les autres ne désiraient pas découvrir. Le comportement d’Asako se modifia également, lentement mais sûrement. Il se mit à être moins poli, moins doux. Sauf avec son frère. Et encore.

Asako Nakajima ~ UC Swelty10

Quelques semaines plus tard, un homme habillé étrangement, pour ne pas dire qu’il paraissait être un croisement entre une créature de sortie pour Halloween et un individu travaillant aux pompes funèbres, débarqua chez eux. Il devait leur parler, soi-disant. Et s’il n’avait pas été un brin insistant, les parents des deux garçons l’auraient sans nul doute laissé dehors. Ce fut cet homme qui leur décrivit la magie et qui leur expliqua qu’ils étaient des sorciers. Ce qui les laissa un brin perdu. Asako ne put s’empêcher de laisser échapper une sorte de rire désabusé en l’écoutant ; cela lui paraissait si invraisemblable. Et, pourtant, lorsque le type quitta la demeure, les deux garçons savaient que, bientôt, un courrier bien spécial arriverait pour eux.

Et ce dernier se pointa, amené par un hibou, quelques mois plus tard. Sauf qu’Asako ne s’en rendit absolument pas compte, car monsieur s’était enfermé dans sa chambre pour être en mesure de s’amuser avec le dernier jeu vidéo qu’il s’était acheté. C’est donc son frère qui a réceptionné les deux lettres accrochées à la patte de la bestiole. Pendant que lui s’évertuait à essayer de vaincre un boss qui semblait prendre un malin plaisir à tuer son équipe au bout de quelques tours. En conséquence, le gamin n’était pas franchement de bonne humeur lorsqu’il descendit pour dîner, ce soir-là. Ce qui n’empêcha pas la tornade qu’était son frangin de presque se jeter pour lui tout en agitant leurs lettres. Cela accompagné de grandes explications trop rapides qui forcèrent le cadet à récupérer son courrier pour le lire histoire de comprendre la raison de toute cette agitation. Leurs parents refusèrent d’y croire pendant un moment, surtout que malgré le fait que les lettres étaient rédigées en Japonais, elles traitaient bien d’une école de magie située en Amérique, merci père Américain. Soit assez loin. Leurs géniteurs n’étaient vraiment pas très chauds à l’idée de les laisser quitter le nid ainsi. Quand à Asako, lui était assez perdu à ce moment là. La magie était encore trop liée au souvenir de l’accident de son frère et il n’était pas sûr de souhaiter en apprendre plus.

Malwen. Beaucoup d’avion et de train. Et un château sublime qui les attendait. Les deux garçons rentrèrent dans cette école pour leur première année sans trop savoir à quoi s’attendre. Quoiqu’acheter les fournitures avait déjà été une épreuve. Surtout pour leurs parents. Asako avait été outré de ne pas avoir le droit à un balai. Mais sa mère fut catégorique. Elle ne voulait pas de mort. Bien sûr, elle ignorait qu’il y avait un cours de cette matière à Malwen. Lors de la cérémonie de répartition, ses deux fils furent envoyés à Cohary. Ce qui soulagea pas mal le plus jeune qui n’aurait guère aimé être séparé de son frère. La première année se passa moyennement bien. Beaucoup de bagarres pour Asako, des résultats scolaires un brin trop bas, là où il était doué dans une école moldue et peu d’amitiés. Comme leur paternel venait d’Amérique, les deux garçons maîtrisaient légèrement l’anglais à leur arrivée mais pas parfaitement et cela fut une source d’agacement pour le cadet, qui préférait s’exprimer en Japonais, même si cela le forçait qu’à ne parler à son jumeau.

Asako Nakajima ~ UC War10

La seconde année fut bien différente. En majorité à cause de cette guerre civile qui se déclencha sans qu'ils ne le réalisent vraiment. Après tout, en tant qu'enfants de moldus, ils n'étaient pas très renseignés sur le sujet.

UC.


Dernière édition par Asako Nakajima le Lun 18 Juil - 22:43, édité 12 fois
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Luna Lodwick
Luna Lodwick
Asako Nakajima ~ UC Vide
MessageSujet: Re: Asako Nakajima ~ UC Asako Nakajima ~ UC Icon_minitimeLun 4 Juil - 5:50

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